LIVRE 2ß XVIII. CYPRINOlÇES.
erreur ; ainsi > Meidinger1 a donné une bonne figiarg de
la bordelière,. mais sojus lur‘uom àe cyprinus ballerus. Il
na indiqué que dix^sept raypns à l’anale de son poisson,
ce qui ne 1’empêèhe pas- de citer la phrase d’Artedi avec
ses quarante rayons, et d’entasser toute la synonymie
d’Artedi sans lavoir, y éri fiée, le qaoins du monde. Gmelin,
en é^Ugsant ,.$pn ; cyprimts latus, a ci-Çç .comme syno-
nymes leçyprinus plestya de Leske1 2 x et le cyprinus bailler
us de Wulff3 j mais celui-ci parle sous^ce nom d’une
autre espèce, la sope^tet-Leske, se fiant plus à Gronovius
qu’à l’examen de la nature, fait varier le nombre des
rayons de l’anale depuis vingt jusqu’à vingt-sept, jce qui
proqf e; qu’il a confond vC ensemble la brèmef se§ variétés
et la bordelière, et que^on po^spn n’était pgs probablement
le même qu%celui Gronovius, qur ne compte,
que'dix-neuf rayons jlans son, texte, tout en citant aussi
Linné et Artedi avec les quarante, grayons signalés dans
la diagnose de leur cyprinus ballerus.
Bip ch,'ayöns-nöus dit, a donné une assez bonne .figure
de B bordelière et une histoire meilleure que pelle* de
ses prédécesseurs ; cependant il a fait quelques xonfu^içns
à l’égard de Wulff, et surtout en ce qui tpuche Aytedi et
Linné.
Voici la description que j’ai faite de c^|teM^éspèG§,
comme pour la* brème, sur le poisson pêché par moi, et
décrit encore vivant
Ce poisson ne vient jamais aussi grand que ja brème ;
sa forme est à peu psès la même; mais le profil, du dos
1. Icon. pisc. A ù st., tab.^. ;
2. Ichth. Leske spec.jJpS 69' *
3. Ichth. bor., p.' 5ry-n.°i;69.
CHAP. X Ä . | BRÈMES. 2 7
est moins*-courbe*, et est-moins étroite à proportion;*
fè museau est enéëkj^plus obtus ; et un deSr,carac-
tërès^qui fë font lé plus fadiémenf distinguer de la brème,
est la brièveté de d’anale, qfii élt *en même temps plus
haute à proportiohé
La hauteur-du trône èst un peù p lw de trôis fois dans lalon-
.gueïir, et soin épfisseur*huit; foi§î-e’t dernie. La tête est cinq fois et
-demie dans la longueur,,et laUist-aneefcdu bout,du rnuseau au bord
r^PPp,téi^§u|4,de l’ceii est plu? longue «quo la'.ipoitiéi de la tête. Le
,, diamèpe l’oeil est^t-rois. ^pis et demie • daris la longueur de la
tête : il est^ séparé’ ‘dp l’-autri par uri êljamkr^et trois«,, quart s
seulement. Le s,gus-,qrhûahe préppercule,, j ’opgi-cule et le sous-
OT^rcùlê smit comme dans la Brème, TpEais finteroperculu n’a pas
l’angle montant qui, dans fa Sïlîfhe, préopercule de
l’opercule: Le profil du front *èsff plus, courbe, surtout près des
narines^îèù il desdtend très-obliquement. Les ouvertures de la narine
s.ont .placéesî çôiume dans >la brème, mais*du membrane qui'les
| sépare ne^iélièv^ pas en crête; .au-dessus d’elles.
Les pharyngiens pnj les dep^gur .«leux rangées : l’externe en a
. cinq, rinternejleux; £e^es-ci |pnt,petÿe.s.et en tubercule mousse•
jes.autres ressemblent à celles de la brèmç, iqais.il me paraît qu’elles
s’usent môiris vite.
La dorsaïemàît au milieu de la distance, entre le bout du museau
spet'B fond du Poissant de la quèfi'e. La hauteur de cette nageoiW
double derla- base, est unefôfe’et deux tiers dans la hauteur du
' , corps, çat -~sa longueurs :est!>le tiers de cé^te, même "hauteur. La
^ distance de la fia de la.dorsale à la queue est jo in d re d’un
cinquième que la hauteur du.cbrps. Qn compte, dix rayons, dont
le premier, simple, est'moitié plus court-que le sepond, qui^est-
le pins long. Le dernier est, un: peu plusiduytiêrs de celüi-çi.
L anus s ouvre -sous la fin de la dorsale.- L’anale commence
v r aussitôt-après; sa > longueur est une fois et deux tiers dans la
hauteur, et sa hauteurjest un peu moins de la moitié de celle du
-i+icorps. Elle n’a* que vitfgt-trois rayons, donnes deux premiers