d’elles un genre distinct, auquel il ajoute un quatrième,
celui des Telestes, dont la diagaose,r générique ést ainsi
exprimée : « Corps arrondi, Plongé ; téter coûtée ; museau
« arrondi, dépassant la bouche petite et fendue ’vers le bas;
« la dorsale, opposée aux ventrales, plus ou moins arron-
«die, la pectorale grande; les écailles petites; la ligne laté-
« raie tracée par lé milieu de la hauteur ; les’dents Jpfefyn-
K giennes, crochues, disposées sur deux rangs, l’un de-cinq;
« l’autre de deux. Je ûe puis voir dans^nbl; expdsé que
des caractères de détails qui appartiennent à l ’espèce’; inais
rien qui s’applique à Un groüpe-génériquë, âux dentelures
près : ce sont les dents pharyngiennes d’un cypr. erythropk-
thalmuSy ou mieux ce sont celles^ d’un cypr. dohnla. Mais
c’est la bouche d’un gardon CF',non celle d’un meunier.
J ’ai examiné de nombreux- exemplaires»-fté^Ces"*Espèces,
et ainsi qu’on va le voir dans lès descriptions suï^dtés',
j’ai toujours embrassé l’ensemble de leur carabtfrè^letplus
je lés ai étudiées^ plus je me*'suis convaincu de* ce que j’ài
établi au commencement,de- ce volume", "c’est qué^-loin de
diviser les ables, il-est mieux de réunir-tes gênées bu les
sous-genres-que l’on y avait formés; Je-retrouvéïÉci l’appli*
cation des mêmes principes qui m’ont dirigé lors de la
rédaction de Tarticlë^ies''Serrans. Ce groupe naturel, très-
étendu , .par conséquent très-varié dans ses formes'; avait
été subdivisé eri plusieurs genres, parce que les;"especes
avaient été considérées trop - isolément, *mais dè# qu’on a
réuni un très-grand nombre de ces formes si voisinéS?, alors
on acquiert bientôt la conviction que les coupes reposent
sur des caractères de tropspeu d’importancë. Que l’on ne
regarde pas comme la critique des travaux de nos prédé-
cesseurs ees observations ; c’est au contraire pour avoir
pijofité(fedf^J|e-3pctitude <sde»leurs descriptions, de l’étude
approfondie qujils- ont fait de ^’organisation de- ces* pois-;
so.Hstff$fosque dansf leur moindre détail, qqe j’ai; j’ôsé le-
éæqir.e.5-®nieùx appn£t,|i^bs^©nnai£reè Rien* ne me--paraissait:
plus séduisant;que la possibilité de distinguer le% ables en
plusjey.|jS|ig^®iqSÿ> par.^des^earactères.i&ussfe tranchés qné
ceux fournis .pa^^dentition mais. Kétude apprend bientôt
qq^iq^-. prganeSj^l^bp^a^iables, ne peuvent donner que
des-' caràblèrès»jèpé « fiquels .tst nonr|g.®nénqueà4ii,ii
L ’on remarquera, afossifquerda’n&JJJétude des ables je me
fo.nd'è sur des|recher&hj|j; ëbdés observations anciennes et
raspegjiées depi4is,,un|gj.pnd nombre: d’anbecW;Ainsi, grâces
au;$ safeantas.'jejî habiles f r ejj^r Mf Sayigny, dont je
ne saurais -trop Moment répéter-le nqp} g^ous.'aYQns réuni ;
dès 182,2 j^daMi' les-colleotipqs^du muséum, les différentès
espèces,- de l’Italie;, elles y^efalfiit 'clàsseéà dénommées, et
noms? y. avions enèpffeîi réuni tbutèsj celle§||què<, s’empres-
saimt\dêbvqyÆvà, M. Cuvier lèf1 zoôjô'gistes les plus célébrés^
Dâbs^ës nombreux 'mfâgesf'que j’ai fait en Hollande,
en Belgique, dans^nord de l’Allemagne,qg n’ai ^&cessé
de recueillir,de’§ cyprin^ e^|es^ainsi queq’ai reconnu
qu’il existe, -dans df S: iqaux douega^dm l’Europe ,, un bien
plus grand...nombre d’espèces,;que Linné et Artedine
l’avaient, signalé^
J ’abété heureux de ,• yoir <ies ichthyologistes de notre
époque partager;les:'mêmes opinions que moi, et aussi je
me suis empressé d,’adopter les noms qu’ils ont donné à
ces, Espèces, laissant, de;coté ceux que .j’ayaîs imposé depuis;
plus, de vingt]ans- dans les collections du Muséum.
Si môme quelquefois je rappelle que les collections du
Cabinet du Roi possèdent depuis long-temps cès espèces,