dée^ qu’il aestr évident^ après- neis travaiix et surtout ceux
de M. Agassiz, que nous n’entendons iplus I désigner fS©,u s
le nom de Leuciscus alburnus fo'mêmepôisson que Linné
et Bloch *»dësîgnaient,, puisque nous avons .rèbonnu plusieurs
espèces confondues, sôüs .Cette dénomination.
Le norn.d’i^Ô/e, Ablette, correspond aux mots latins
alburnusmtr d’ûlbula, .comme eeluiede FTeisfisch^ea
allemand, reproduit la même* idée^i Mais, il faut fa&^bien
attention , que dans * èes langues comme dans la nôtre
sont des^expressions-collectives que l’on emploie pour désigner
aussi bien, ‘ tèu^-les poissons blancs de. nos' eaux
douces, que l'espèce en particulier, du lëuciscus alburnus.
Si cependant.jbn fait, attention que notice, ablette est'de
tous ces' blancs,, pour métRorvird u. termoudes pêjçheqrs*;
ceLui»qui mord. le.plus vite.à l’hame ç o n , q u iLjest^rès^
abondant dans'la MoseUet,.-ilm’y.a pas lieudde craindre
une erreur sensible en admettant qu’Ausonelf-; a entendu
parler de nos ablettes, eh disanr d’elles :
' Quis rton <g vixîdes vulgi sblâtia] Tintas ,
-gLNorit, et ALBTmaos proedam' puerilibus hamis ?
Avant d’apprécier.ce que les auteurs postérieurs à Linné
ont pu dire de l’abléttêfqê-vais en donner uhi^ dëtèrip-
tion détaillée farte d’après nature.
Ce cyprin a le profil du cfos droit^èt celdi du ventre iî^ué.
L’épaisseur d.u dos' rend cHtle partie du corps un- peu' arrondie •
le ventre est un peu plus comprimé, sans/être tranchant au-devant
des ‘ventralès , mais il le devient un* peu entré ces nageoires et
l’anale. La hauteur est cinq fois et deux tiers dans la- longueur
totale, et l’épaisseur deux fois et demie dans- la hauteur. Lad ohgueur
de la tête est égale à la,.-hauteur du corps ; 1© dessus de la
Ttjrêp y kt plat, le mu^u est obtus; d’oeil est grande, son diamètre ë$t
un p^u .moindre, que le spgrsde Lulpngueur déjà tête,'et sa distance
aiihqijj^du museaftjiés.t«égale à son diamètre. ;La pièce anté-
^murê (lu 'sohs- orbitaire est presquehàTféé-; Inbord quiftouche
ï’üeif a 'une pente dfhancrfire jdesttiTOs'lhtres piéces^entourant l’oeil
sim'tr içes-élluifp^^^l'Wra^ nSVds ?du: prajpercüle sont hauts et
étroite; l’opercmlè^es’t îàrgè, il dbiÉH?e$|5lus1!de'da moitié delà joue.
L’interbpe‘roul%‘.|esl pelityle''Subopercule*estjun peut plus grand : ces
deux piè6.^îSOntffp'eu«dijStinctes:4le^ipercule e^epptplètent le^bord
de l’appareil operculairè. ,L’.ourvertüre^des^ouies .est? grande : il y a
trois, rayons iklajmembrane^ranckipstège,.Les deux ouvertures de
la narine; spn,t;p‘rèa l’une d& loutre’dans ungipetite,’ fossette que l’on
voit un peui^^qèssV&de'LoeiL à la moili^de la distance du bout
du'h use au* çrj^|r':/,i’an.térïrare‘fe^Ia plusîgrande.
.LaithâfehoîM inféneûre^âvâMiê^dfa’ {peu -plus; que la supérieure ;
la symphys éteSr-r elevée; en une» petite pôîhte'moussè;de-s?lèvres sont
médiocrement charnues ; la dorsale s’jql^vriVo peu préstsùr le milieu
du ;dos-, 411© estpp£Ôte|#^dr^èz©,;> ,s.e»j$a|îohs>sôijihau nombre de
fiehf/Jp nt le premier. est:simpJ^:.lls\sont'ttffs très-gr.êles : le pre-
mier, qui este Jb plus;Iongj. estjdaub 1 e du<derqjer’ : la longueur de
Lcette.nageblngfÈgst. dèVdjgux tierSpe- la hauteur.
-L’auu,s eçt plrce'sofus la fiupéîfa dÜrsaJe^CT’apfès lui commèàce
l’anale, dont’"la hauleur^rfést^pj^lesJ'ltEois qjïaris'-de la longueur :
el-le^a diV-ihuit'rayons dônt les deux -premiers ^ont simples ; 1|§
premier ' est "tfàès-cburtylfe. second est le.’ plus lopg'-dfehîous; et 1&
'dernier est plus petit que la moitié du pluàjïja'g rayon.
La caudale est,profondément fout' ehue ; jdêux lohes-sont
égaux; il y a dix-neüf rayohs, dont les deux extrëni^]fsqnt lés
plus longs dt lès^pLus, forts; la Ihngueurjjâe’ la caudale <est un peu
plus grahdey^e||j®,et'd©'l<à, tête.
La pectorale, esVaUacnée, audjas de l’oi. qè| l’épaule, près de la
gor'gë1: elle if%scfp'as aussi ljùhgûë que là tête; o n, ' hp*èÉMup t e seize
rayons, .dont le premiét,e©t simple et; fohr; il n’y a-j5as-d’écailles
particulières.dans l’aisselfe-r t.