LIVR£ XVijIII. €y|RlNOÏDES.
très-fines qui répondent aux rangées: des peignes. Les dents,pharyngiennes
âont; au nombre de cinq surs la première rangée, de
quatre sur la seconde,, et de deux sur«.la troisième- La consonne
est taillée en biseauhoblique.et. concave.
LaJdorsale .est assez étendue, et,.les rayions,antériéurs .alongés
en pointe : elle.sîèlèvs sur le milieu de. la longueur, ,en n!y nom-
prenant :pas la caudale; de flawnâgeoipe.fnurebue,'#t;d’ont chaque,
lobe: est compris quatre fois .et un tiers, dans la longueur^jtotale.
La base de la*.dorsale égale en longueur le lobe de la caudale, et
la^iauteur du' plqs.long égaleles neuf dixièmèÇ de la longutur?
d.e la base. L’anale est courte, triais le Ipng rayon étant
presque aussi haut que celui de la dorsàfè, cela rend la-nageoire,
très-pointue. La pectorale,' égale, à la ventrale, est aussi .longue
que l’anale est haute,*« niante' que la ' pectorale âttfeint au-delà de
l’insertion"de la ventrale^;qui atteint au-delà de làn-nV
^ B. 19
En. soulevant,le bord1, de l'opercule.,pour dégpjjvrir^
de. l’épàufpî ■ on, voit, que le scapulaire, forme une. lamelle arquée
comme une, lame de jcanif, qu’il recouvre par. saÆpointe,celle de?
l’huméral, ce qurfait à ceûe jonction une éfehanryure bien^sentie.
L’huméral p le bo’rd.^arrondi,, arqué..et nèr.^Tonne .pas ^d’angle
saillant à,l’insertion.de la pectorale.
Je compte,.après cet.es, quafanteTtrojSjrangées.d’écailles, huit
rangées au-dessus et six au-déssous de la ‘ligne flàtérâle, 'qui est
treRpeu concave. 'Une écaille est un parall'éfagramlîie assez grand,
dont la plus grande portion es,t re.couverte.r Du centre* rada^iL'ilais-
sentv.vers le bord de la base ou. vers le bord- externe,, de-nombreuses
stries rayonnantes : il y.en.a davantage sur la* surface libre._
La couleur est un vert .doré avec quelques traits/verticaux, et /lilas,
obscur sur le poisson conservé dans l’alkbqL \
Mais M. Dussumier dit dn poisson frais, que lè corps, jusqu’à
la ligne latérale, est bleuâtre avee des reflets argentes ; que le dessus
de,la têtipbst verdâtre, et le dessous de-la-gorge, ainsi que les
opèrcules-, sont àrgentéi,. ...
Lesfcmtestins -forit 'de nombreùx replis comme ceux des chon-
drostomes de l’Inde fia vessie aérienne est grande et double; je
* compte -au-squelette trente-six vertèbres, les trois premières pour
la grande vertèbre de la vessie; quinze ensuite portent des côtes,
et les trois; süivàntës appartiënnent'encore à l’abdomen , les quinze
-dernièrl lè'dutiennent ieè* muscles de la queue:
Le plus lop^ nos.,-individus a**- un pied : nous en
avons rqgu les premiers exemplaires en 1826, pâr M. Alfred
Duvauçél 5 puis M. Belanger, en 1828, en a rapporté
d’autres au GabirÉt, et il s’en trouvait.'aussi dans les collections
fâKe'^à Bord- dè'daÇjhevrette*j par ’M. Regnajult;
maisles pies’Bëaux proviennent des envois de M. Dt^su-
mief. Aux nQtes^ur.jmsSOuleurs çitaes plus haut, étaient
ajoutées le^^servations suivantes,sur les moeurs.
'«Geikè .-espèçb^est fo'urnré^ eh abondance'par les étangs
séu-l& des environs.de Calcutta.'* M. Dussumieriné croit pas
que-l'espèfe^habite lè^G’a'h^e. A càuse de?l’extrême abon-
danèe-de”ce poisson ^.êà 'Européeiis n’en font aucun càs,
les Iiï^ieus '‘freuls- le mangent.
Toutefois^ ces " rènsedgnèm'ens ne s’accordent pas avec
c$u$ que fljdUs.a ■ fournis M. Bucl^naji, ‘puisque ne zélé
V^yag^uij dit du catla, quil^est^semblable à la carpe par
sj^ jprmps., .sq^habitudes et le-goût de*, sa chair. C’est un
bôûâanimal, -qui peu d’arêtes, et il atteint à trois ou
quatreipieÉS. Il est commun dans les rivièresfet les étangs
du Bengali, .mais iLest plus ra'oe"à l’ouèst, et il est même
inconnu dans le Béjiar. M. Buchanan1 a placetpe poisson
dans fes, Cyprinus propfeme;nt dits, c’est-à-dire, dans le
groupe qui n’ayait pas.de caractères nets et tranchés, une
1.' Ham. Buch., Gang. fish., p. 287,' pi. XIII, fig.- 81.