dépasse la supêrieüre'jlabouche est d'ailleurs bien fendu« ; les dents
Pharyngiennes «ont grêles et crochues, à ■GOHrOnhe'non-'usée; devant
les cinq grandes, externes.il trois autres, Ç ^.èojiç
la dentition générale desjeijpiscus &ses^Æm’y a J ’anJr.ésx.dj.fférenres
qu« cèljes (FunS espèce a .une aujxe. La ijorsalé sut le mu-
Jieu du dos, un pe%àü-aë1a .desVèntupls: panàle estTongii^^t^én
faux ; la cauda%^ésyTputTHïïei; la pectoraïë potome^W1 ventrales
fl larges et triangulaires.
| p i l l § ■ io.
Je compte soixante-ciiiq rat^e^^aécailles entre l’ouïe _êt la Gau-
dale, etdbx-huit dans la fauteur. Le,s écailles sonrtmSéâ*; la ligh'e7
latéral% s’infléchit sur la rl^ië'h qsêgtpralë-èt vers la douzième Rangée
d’écailles :: elle se dirige en droitedignte'a la quên-e. :
: J ’ai toujours vu ce poisson col-oré^de la manière suivant
©,^ £C
Le dus 4 gris-verdâtre, a des reflets argentés ©n1 dotés, sulon
l’inciderîe&de la lumière; les flancs perdent le^vert du dos ét restent
gris-argentés ou'dorés, et le ventre-est ,blape. pur et.' .argenté, Les
. joùes sUnt'^àhleesï'ae point! .grlf-vêrdafne's’l^la dorsale , gfisë„, a
quelques teintes1 rougeâtres; la caudale' est plûs"foncéé què-’U, nageoire
du cTos^l’anale-étTeé nagecfires pai^^^m^rp^gealréâ.*'
Ces teintes s’accordent parfaitamentlâvçç. celles duré,
beau dessin de ce poisson, appartenant à HJ. Agassi?, On
doit donc;reprocher à Bloch, qui voyait ce poisson<en
si grande abondance"sur le marché de Berlin/inexactitude
des couleurs de son enluminure; car là caudale1 et
la dorsale , qui seules se rapprochent un peu de la naturey
Sont d’un Vert beaucoup trop cjair; et quant à la formé
ou à l’ex|ic|ifudë du irait, il faut remarquer que Bfoeh a
fait peindrë la pectorale et lapai© beaucoup trop courtes y
et que'la dorsale ri’est pas assSz haute <b^ l’avant.
! J ’en ai* plusieurs individus de deux pieds, et j’en ai
acheté un de/tFenteret-un pouces* :
_ Voici les;'(observations1 anatomiques faites à Berlin sur
cette espèce. •-
Leifolfe du Raapfe est d’une couleur très-pâle ftïè lobe moyen
est le plus long : il »descend jusqu’attdélà de la première /@ètorbure
de l’intestin, et il se dilate un peu dans tuPreste de.sa longueur :
il est très-mince; ledl9b£?4s’Qit l’est un -peu moins, mais pin«: gros ;
, il .est situ^ suBiJle,,panai ihtqsj,indq dans la jonction de ces deux
,,globes est place'e la '^®eu.ledu fiel.
Le lobe gaücbe est petit v de rffoitié moins long que le droit :
il se réunît à^celuî-cî sur les intestins par son .extrémité/ '
Lâ veSÏdtfleld'u'fiel*est o'Mnngiiè’^gtfone, pleine dbtne bile'très-,
vertë : elle débouche'dans l’intestin parun trou extrêmement petit;
le canàl'est très-eoùrt/,-
L’oesophage-n’-est pas très-large et ifcne Se dilate pas pour former
un estomac. Après s’être, replié >v,ers les deux, tjers de ladongueur
cje, l’Æppnaqn^.avoir r.eiponté jusque sous le diaphragme et s’ètre
replié^de,.n©uyçaré le .ça,n§l m|£s}irial,va jusqu’à l’anus, en diminuant
(Constamment de largeur.. Il.n’a aucune,.valvule à Fintérieur;
. 'sa velouté^pst peu epaisse^ef 'chargée d’un très-grand nombre de villosités
très-fines 'et#trëk-serfêés. La rate est grande, d’un beau rouge.
. Là colonrte épinière a 'quarante-neuf vertèbres, et dix-huit portent
dès- côtes.
Outre ceux "que fàî achètes^ à Berlin, le Cabinet du
Roi'ëÂ^Ôsàède^dê FEEber^-par M. Nitsch; du Danube,
par ~Mi-le marquis de Bannay; d’Odessa, par M. Nord-
mann ; et des différens 'auteurs qui ont écrit sur l’ichthyo-
logié/montrent que de poisson’est assez répandu.
Ainsi Artedi et Linné noiis montrent que Y Asp existe
en Sùèdé, et M. Nilsson1 ajôùte au nom suédois d’Artedi
1. Prod. ichth. Scand., praôrpny0.6'.