Donovan 1 a reconnu le^ cyprinus Jeses de Bloch et de
Linné, il n’en a pas donné une figure aussi exacte que le
sont généralement celles de son ouvrage. G’est bien le cyprin
u sJeses de-TurtonVqui lui attribue quatorze rayons
à l’anale et qui ne cite .que Pennant, quoique celui-ci ne
compte que onze rayons-fiptte nagéofre^MM.. Flem-
ining 3, Jennyns e t même ;j\LŸarell se . sont trompés quand
ils ont préféré le. nom à ey yp r. cephalus à çqfui de, cypr.
Jgses pour leur chub; car ils n’ont pas fait attention que le
cjrpr. cephalus1 de Linné est un assemblage de la dixième
espèce: de cyprins d’Artedi,-laquelle est une réunion'’(Je
plusieurs espècesv d’Europe différentes},->?éltÿd’un erytjhri-
nuSj ainsi que le prouvent la citation du Musée du prince
Adolphe-Fréderic..Ybil^:gè4q'ue Bloch aurait dû signaler,
au lieu de discuter sur ladorméTeTe la;cauda-le-^u le .nombre
des rayons de l’anale ? ce qui a dans ce cas bien moins
d’importan;çe^
Ce poisson fraie en Avril, et Jâêhe son frai plus ro.u
moins promptement, selon les variations1 dfeftëm pératfre.
On évalue à plus de cent mille îê nombr^des oeufs qu’il
pond. Tous les jouteurs. s’acoordennjî{direJ qu^fs§r®H|iîr,
difficiles digérer ^devient- jaune après avoi^Ieté cuite..
Suivant le, comte Marsigli, il-se-contre d’aspérités; .à
l’époque d u frai.
Blocfi ajoute Bien la dénomination de Alandt e t ^
quelques autres, prises^dans les divers auteurs consultés
par lui, ou d’autres noms allemands,, comme eeuxàdïè
1. Don., Brit.'fifh.
2. Turt., Brit. Faun., p. 100, n.° i2f4;
3. Elemtîi., An. Kingd., »p. 18 7 , n.°‘$4î
4. Jenn., Vert, an., n.° 92.- -
sGfese, de Giébel; mais-comme l’espèce est souvent confondue
avèfele cypr. dobula, je "crois qu’il est assez difficile
d’établir une syrioüymle vulgaire de cette espèce.
Du C h e v a in e o u M e u n ie r .
(Jeuciscjus dobulamo(b.; ôppv^dob., Linn,, Bloch.)
, Le poisson (décrit dans l’article, précédent nous conduit
à celui 4ont,,nous allons traiter, et qui vit dans les eaux
.de no^enyirûns^ç%commun avg,o le rotengle. et le gardon.
Il tient du précéc^gnt par la largeur 'de,‘S|L têt,e, en même
temps que J>on'?corps,, -étrbit et „alongé.,, nous, dpnne les
formas* de la yandbi§éAe>
Ls^éoJfu^F existe rdans la noïnenclature vulgaire
eh-dafijf 1 a Wixoriÿmiéf sçfé 11 fifiqué‘Pènd1 son histoire passez
dififciTe^ ctql^PSt presque' impossible de se tirer 4 e laton-
fusinai que Ies?laùteûrs yvont introduite; mais, avant de
cherçh.gr quejksont les .auteurs qui en ont parjç d’une ma-
ni&^ reconnaissable, nous allons, .en donner une description
dét-ailMe . faite d’aprèssdès,. individus frais ou yivans,
et< bier^co.mparésî entre eux.
. GJe^cyprin a le,dos et le veptre*arrondis, lescqtés sont méplats,
• et le'corps, est alongé*. Sa hauteur est le cinquième de sa longueur ;
-jSon épaisseur à peu prèss la, moitié de la hauteur.
^La tête est courte;, le museau gros.et,pbtus : le front, large et
j.t,aplati, fait^d’abord reconnaître le^ meunier. La longueur de la tête
est le cinquième de là longueur-totale.
La distance du bout du museau au hórd postérieur de l’orbite,
est la jnoitiéj ded%longueur de la tête,
L’oeil,.esttmédiocre; arrondi ;,la longueur du diamètre est contenue,
cinq fois et demie,dans celle de la tête.
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