AVERTISSEMENT.
je termine dans ce volume l’histoire naturelle de
la longue série d’espèces de eÿprino'ïdes à mâchoires
dépourvues de dents. En comparant cette nombreuse
familleà celle des cyprinoïdes dont j’ai traité dans
le volume précédent, onjie peuf|qu’admirer la puissante
et active Jscôndité de la naturea varier à l’infini
lès formes des êtres quelle laisse cependant voisins
les uns des autres, comme il arrive selon les dois des
affinités ordinaires pour les espèces-,, dont les individus
sont tellement semblables entre eux , qu’ils
semblent tous être des épi^uves tirées d’un même
moule, et dont on aurait seulement fait varier la
grandeur.
Pour apprécier les différences de l’oeuvre créatrice,
il faut étudier les espèces jusque dans les moindres
détails, et l’on reste souvent étonné de la faiblesse
apparente des caractères ou des signes extérieurs
qui deviennent l’expression de la généralisation de