dïtalie, par M. S a vigny de Montpellier, par M..Delille;
d’Angers, par M. Leclère * et noüs en avons aussi un exemplaire,
pris dans"pjf eaux de là Sibérie , par MM. Hum-
boldt ert Ehrenberg, Pj
L’épithète .de. Phoxinus, adonnée ’par Linné! à cette espècede
cyprinoïdë, est la Æraducflbn faite par Gaza du
mot, grec (p0|îWs, qui se trouve deux fois dahs^Aristote i
pour désigner un poifsdn impo^îblè à reconnaître dans
les passages de l’histoire naturelle vdes animaux. En ëffét,
on lit une première' fois 1 parmi les assef lions ’plus ah
moins.vagues dont.ce chapitre-est rempli, qu’il y ’ a des
poissons qui pondent des oehfs sans accouplement ; que
ce fait est constant pour certaine^ "ës;pè'ëeâÆfluvîa%rfé* car
1 e phoxinus, àlpeiqfe^né et\encore tout petit, a des cênfe?
Dans le chapitre suivanl% R?compte le tyb^ives au nombre
de ceux quhpondënt- une seule fois% lâchent leurs .fôu|s
dans lés rQ^eaux.
Aussi'les auteurs ‘de. la renaissance, ont-ils été trèsdneer-
tains sur la deter-nîination de ce poisson.
Belon1 2 3,q u ia laissé du véron une^ figure for^rehonnais*
gable, et qui nous apprend quelleTronr"était déjà^conftu
de son temps, parait-être un des premiers auteurs qui ajt
cru retrouver dans ce petit poisson le Ps0 vos d Aristote.
La raison qu’il ,en .donne est loin 'de, faire reconnaître ce
que le philosophe grëê* a laissé dt vfgîie dans vsesdeux
assertions sur nos (pbÿvos, et dnilleurs les légères erreurs
commises par Belon sur la prétendue absence dés1 écailles
1. Êist, cinim., I. VI, o. XIII, p:, 869 ; G.
2. Ib id ., c. XIV, p.' 8 7 0 G, ,
3. De aquat., p. 322]. Èp
C IIA P . X I I I . A B L E S . - - 2 7 5
et sur' quelques autres -détails, montrent qn il n avait pas
étudié bien exactement *ce* petit poisson.
' D’un autre-côté Rondelet1 a donne, sous le titre de
Phoxinus, deux jeunes.poissons de-deux espèces^très-
distinctes'* l’un,/lie, plus petit^est probablement une brème
encore ^ è sm rè |ÿ 'i‘sam4ssailG% l’autre est un jeune de'
quelques-uns“de,nqslfb|eî^impos,fible^rec0n-naître î ses
critiques sur les as^erdoqs^Aristote s!ont justes. Plus loin,
au chapitre. X X IX , §%us le¥p|r&Jle, p iseiculo'vano , Rondelet
pa-rlei du^eron; mais la petite figure plap^en tête
est;.déieotueuseip-.car l ’analey la-*qoiffigumtiQn du mûséau
trop pointu^, la!p^fiMe*'desWgedilues' paî&sfne peuypnt
faire reconnaître le moins, du monde notre'petit .poisson.
; Aldrqvanfîe 3 a qopié, Belqn, pour parler du Phoxinus.
Gesner; a. reproduit les^figjarfes ;de Relon Réelles de Rondelet
appartenant- ou non au v^on, et On a dpnné- une^
originale ÿqui n’est pas strls^recçnnàissâble ^ :def|Orte' que'
sbn article',;, composé B.e t@ûf^s,/cesî' cômpiktioiis -y èst^oin
d’éclairer-îrhistoiîematurelle dë^eje^petit' «ois km.' Laissant
deg (^t<|âess;copieâÔe Jobnstonÿ|bous arrivons à- l’ouvrage
de^VillugblMif, qui donne! la première bonne' description
de notre, espèGe'j,,qu’j i i©onnaîmtr^I>ien', parée qiiêsic^st'
un ablei très-a^pnefan^p Anglëterrë|bortinie dans le reste
de l’Europe. -On? ne dpiLp^^s,’et,©finpr de ce qu’un poisson
auSshpetit d’ailleurs,.ait'e,té né'^dgéfiu mal détferminé
avant Willnghby, par la manière4dont l’hiStbire; naturelle
était .traitée \ mai« ce qui va paraître plus singulier, c’est
1. De pisq. fluç., p. , 2®/$, oh. XXVIII.
2. De fw$}tpW6 8 2 X.
3. Hist.'pisc., p.^68,$oh. XXXI.