De la S ope.
(Leuciscus ballerus,.nob.’, Gypr. ballerùs, Linn., Art.)? '
Artqdi a dorure le. caractère, spécifique 1 „et une description
complète,11 de. en poisson, mais en lui donnant la
sÿnônymie de :Son cypririus bjôrknâ ou de jio*É£e borde-
lière; ce qui* n’a pas empêché Linné de prendre pour
dénomination spécifique de la sope' le nom de ballerus,
sur la signification' duquel nous m’avons plus* à, revenir,«
après ce que nous en avdhs dit a f article xfe la" Ifordélié
re. La sope se nomme en suédois blicca;(c!est eeC nom
que Bloch a pris dgnsmêtté langue septentrionale-pour
en faire la dénomination spécifique de la bordelièilL ainsi'
dès l’origineil y a eu trajisposition^de noms entr^ les deux
espèces.^
Quoique la sope soit très-commune* dans^l|s|c^ntré.es
septentrionales de l’Europe, je ne crois pas quelle s’avance
vers* le sud autant que les brèmes précédentes *,ir aussi
Rondeletn’en fait aucune mention. Linné l’a 'îînf|oduite
dans le Systema naturoe d’après Je,travail d’Artedi. Bloch1 * 3
en a donné une belle figure.,*£t j,e ne la trqpve plus que
dans les ouvragés» des naturalistes les plus, récpns qui ont
écrit sur les poissons du -nord ou de kejt dè l’Europe.
Le prepaier individu d’apfès lequel j’ai pu en faire une
description, était, -conservé dans le Musée de, Leyde :
M. Temminck l’aVait pris dans la. Sprée. Je ne l’ai vu
qu’une seule fois sur le marché de Berlin. J ’ai pu depuis
1. Art., Syn., p. 2i.
A Sp., p. sp. i l . ■-
3. Bl., tab. 9. ‘
compléter» cette première description sur des exemplaires
d’Odessct, quêtai dues l’obligeance de M. le professeur
Nordmann.
Cette espèce a l’anale'beaucoup plus Ion gué que la précédente;
le côrpâ est’ éiroijhe^ beaucoup plus alongé, surtout dans la région
» caudale *qui est en rapport avec? l’extension de la nageoire de
l’anus; les écailles sont petites; la tête courte, pointue, sans museau
■ arrondi ni .saillant,; l’oeil <*ss(& grand
La»hauteur,est' trois, fois et demiè dans la longueur totale. La tête
mesure le sixième de cette longueur; l’oeil n’est pas éloigné du
boüt dii'rriüseau d’une foï^scm diamètre', lequel èst du tiers de la
longueur4 delfjtête.'La pièce antérieure du’sous-orbitaire esttrès-
' ' êtrbïte; là bouche est petite ,q>eu fendue; là ihâchoire -inférieure
est plus longue que ïa supérieure;' lajhase de la dorsale est deux
J ~ fois et un tiers dans le plus Ü&ng rayon de la dorsale, qui est une
fois^et demie dans la hauteur du trope. L’anale a près de trois
» fdis en longueur sa hauteur. La pectorale eht pointue et dépasse
,qnçpeqÿins|rtipn de la ventrale. La, caudale^ est fourchue.,
D. 11; A. 41,ietc„,
> Les écailles sont petites : il y én h soixante-cinq rangées au
moins entre l’büîè et la caiidalèï ■ ta
La ligne latérale est infléchie et un peu au-dessous de la moitié
du fronc. ;
u La couleur est-.verdâtre sur|l§,dos, argentée sur les côtés et le
ventre1; il y a du’njpir à l’anale, et du npirâtre à la caudale.
Je n’ai pas* fait l’anàtomie îli? examiné le squelette de ce
poison; mais fa i vu les dents pharyngiennes : elles sont
au nombre de cinq sur ui? seul rang. Leur pédoncule est
grêlé et haut; la couronné., h crochets pointus, était usée
sur les" trois premières.
La sope, non moins commune en Suède que les précédentes,
est très-bien figurée dans l’ouvrage des Poissons