cJigerer : on le préfère rôti à être bouilli, et on le prépare
avec du jus au safran.
Willughby b avait; reçu son Jes.es d’Allemagnes;i il en
donne. une. assez bonne d’é^r%>Uôn.^^-^jdii^^auii noms
de Gesner, ceux de Scheerte, ou de Scheadj ou d&Sçheat,
que je ne retrouveras cités-comme ap pârteuan tracée poisson
» D’ailleurs il copie Sehwenekfeldspoür ce qu’il-ajoute
des moeurs de notre poisson. 11 n’en* donne pas d’ailleurs
de figures».
On-voit, par cçs~ citations détaillées'; rquîe j’appelle die
nouveau l’attention sur la difficulté d’appliquer à toutes
ces espèces Une nomenclature vulgairejquelque peu eéfr-
taine,
s \Lte._çom,te Marsigli9 ne uous_a pas laissé: une bonne
figure';dfe;cette espèce; il reproduit des-mêmes noms que
Gesner, mais en observant que le nom*de Bratjiseh-se
donne aux adultes, et çelui de Gentling aux jeunes ;que
fes adultes>*ont .les nageoires- inférieures^ fbranes pendant;
l’hiver-, et rougeâtres pendant le. témpsidu frai-, ce qui
est le contraire de.ce que j’ai.trouvé dans.desi.notes."dé
M. Agassiz?^ que les jeunes ont les< nageoires» rougeâtres
pendant toute l’année, et enfin, ce qui est .curieux--,vpar
lëxteçsion que*cette observation va-ajouter aux faits déjà
recueillis,. que des écailles deviennent âpres,' ;c’eSt-à-:dire|i
qu’elles se couvrent de tubercules-pendant: le temps1 dû
frai-î:;
' Nous arrivons màintenant à lepoque d’Artedi^qui: a ,
1 . Willugbbj:,
2. Mars., Danub., t. IV, p. 53, pi. 18 , fig. 1 .
3. Art.y t y n ïp p i i 7 , n.° u .
d’après Gesner et'Willughby, introduit cette espèce dans
su Synonymie, d’où elle prend rang dans 1 e' Systemu na-
turoe sous le nom d e cyp rin u s Jeses. L ’espèce jusqu’alors
était bien arrêtée «synonymie scientifique n’offrait pas
dfncéÀitüde, lorsque Bloch est-venu tout gâter. Cet auteur
devait’»: bien connaître notrei ptoisson dit l’A land.
C’estfeb^effet, une dès ëSpbÈ'es’le s pkis'abondaJates sur; le
marebëHÎfe^Berlin^ë"'Fy ^ài^Vue-tofus' lesqüurS, et je ne
lui ai jamais eUtendu'aonner 'dVdtres noms allemands. La
figure de1 la §randé‘ Ichthéologie est très^reteonnaissable ,
je né lui tropve que quelqfiês'varierons-dans les couleurs.
Mais :Bk> ch>fs’esrtrompé quand i’M’a pris pour le meunier
de^France etide’Duhamel, pour le cephalus de Rondelet,
et quand,- saüSKAùctine. apparence d’in certitude, il ajoute
k l ftésgëÿ n ony me s- - celui derLeske.
1 »Gerauteur 1 a cotnplétenaent/emb'rouillé la 'synonymie
de<;|on - eypiïinus dobula', co mine, de. sont ^cyprin us Jeses ;
6n w it qu’il n’a pas'Su reconnaître les deux espèces^de
Linné, et qu’il: at^paU suite tout confondu. Ainsi il fait1 le
fàyfirimtSî Jese s .et le cypriaus dobula, de Linné, synonymes
l’un de feutre ; puis il rapporte u son cypr. dobula
faÆguise d e Kleinm qui ne* peut appartenir nî&à? l’un tiftà
l’autre. deSCes^dyprins. Il y ajoute la figure de Salviani,
'c|ui est enFcore d’une^aiitre especèy e-t 'cite entre les deux
la planche-de Marsigli; et puis'l’on voit-citée, sous cypni-
nus JeAeAy là^plauche /f du même^ouvrage de Marsigli, qui
ne?p:eut -lui Appartenir. Les noms vulgaires sènt rapportés
ayec^anssi peu de critique que les,^itastions des auteurs ;
1 . lchtfc. ÏÏps~.’, p. S'F'et saiv.
2. Miss. v f ttâ lify , fig. a.