202 LIVRE XVlII, CVPKÏ^’OÏDES.
il vient du
l’a envoyé étiqueté.
Ce savant zoologiste a donné une fort belle' figure «dè
cette espèce dans son Histoire des poissons? de l’Europe
centrale1. „C'est- suivant M. Heckel YAspius HéckelièJàs
M, Fitzinger. Le célèbre icbthyologist^dfe^ienne à'aussi
figure ce Sur lesscyprinVd'-Europe,
inséré dans les Archives devienne9. Enfin,*Mî:Nord-
mann 3 nous^ppfend que Tespècm'se trouve ' euco’re- dans
les eaux de la Turquie d’Europe.
L ’A blette."
Leuçiscus alburnus, nobT)
Le pèjssOh que Ion pêche dans un grand ftombreglB
lieux en Europe', dans le seübbut <ïW|n retirer Ia*fetier^
blanche e t brillante de l’éclat du p î h l ^ l ï ^ r g l ' p o u r
en orientèr lès faussés péri#® Risque la^clair n est bas*
bonne â manger, M l’Ablette de Iffis p'echeurs. Héfendu
dans toute l’Europe, remarqué'par tout le monde a causf
de sa voracité qui.le fait mordre à l’hameçib, à Slme'dë
Son éoiàt métallique et dé "sa’grande abondf&éèf^'semblerait
que ce poisson ait dû prendre -HVjà', depuis le
commencement de nos méthodes rigoureuses, un rang
certain dans les nomenclatures linéennès" : ^pendant il
n’én est rien. On a pu voir d’abord, par les‘arti’clês précédons
, que lés zbolofistès amiënt: Confondus -plusieurs
1. Hist. des poiss. d’eau douce, pi. 28, fig. 2.
2. Heck., Wieta. A n n ., v. î , 2.' part., p. 234j.pl- XIX, fig. 3..
3. Faim, pont., ^
CH A P. XI I I * ' ARLE S'.- 203
espèces? en une, seule,; mais d’un autre côté il est facile de
s’assurer que 1 a„]Synoasiy»Êe;‘;dénM' poisson? a été faite, très-
légèrameiat : par Art-edi ,«et? q u e par conséquent L’espèce du
oyprirms', alburnus n’était pas-,bien fixée,., ,
Ainsi Rondelets, çomme ©m^aapu le, voir plus haut à;
l'article! du J^etiGtAgassizii, ,a plütûtiilonnéîéefete dernière
espèce? «s ©sus de- nom d’alburnus que da- notre ; car non-
seulement ^t^iii!0!.d$ûss«..a^ir la bandeolongitudinale -des
fiaifeS?,maai'S»s©n'.!t^te>est*tr@p clair, et trop-*explicite pour
laisser auchÈfdéuffeé4:4 Or, comme Aldrovande 1 2, Cesnor?
ont copié l’ibhthycfégisste de ^antppdlier, ori sèrait presque
tenté de dire qu’iKeS(t au moins fort^douteux que le cjpr.
albürnws d’Artèdiiet de juin né dans lé Fauna suecica,
et jusqqfs dans la0|II.$^éflïtion*, soit notre ablette.
„ , ^iUpghby^^^©mp^éoef n article^ de,, YAlburnikS Au-
^onmsu'ttcelui de J3r,esne:r, pour^a„plus grande partie; et
quant cà^Sf i figure ,|èlle ^ t -fait^sans aücun doute d’après
la b^vSère,^yprinus amarus),üét.non pas sur une jeune
ablette.t|Ce qui n’a pas emri^h^^ioch, Grnelin et plusieurs
autrps, auteursq^j copier^ cette éitation: sans faire la
momdre observation sur rinexmtitude, dé^cet; article.
Marsigli, qui a préq ^ e - également Linn(fl<a donné, sçus
le nom âYAlbula Au$onii*u.ne figqrgjî’able dif^tfiije a,déterminer,
mais qui m’est pas? pelle de notrej.ablette.
Ainsi l’on voit qtéàdWoque d’A rt e d Léla synonymie de
l’espeèé du cjprinus alburnus étaits,e Poeme, mal établie,
et qeûè assertion Revient, aujourd’hui d’autant 'plus fon-
1. De pisc. flw .,
2. ' 'De pùç., ’p>t6ÆS S
3. De aqüat., p. 25,.’ 5jP*
De pisc*, p. 263, tab.'Q. ip , fig ÿ.