Si jai cite 'çes- auteurs estimables^ice n’e&tjpas assurément
dans le but critique de signaler un oubli, c’est pour
«ngager à recherche^au milieu des ablettes ét du frai dé
gardon et de■ vandoise, aveè jlesquels on péche^eommuniment
cette espèce,-qui doit être plus répandue en .Europe,
que le silence de. Ces auteurs semblerait le fÿke^çroire : un
poisson qui;a ë^évu d a n y ^ e in e , da»ps le Rhin, dans le
Danube, dans le Holstedn,, dansyle Brandebourg, qui a,-
dans chaque contre,, un nj0m>.cojnnu de tousdes,^pêcheurs,
et dont les.individus spnt nombreux|doit .être répandu
en Europe.», g
Son nom „allemand est B itterlin g^ et Bloch-droit quii
a reçù|.qej nom ay(|àrffé de^tm amertume. jBittej'&weut bien
dire amer, mais ^suppose qudt;ifaudraiprqcdserCher
moldgie;du nom de Lee^poiSSpn dans un eqqqjt-autre' é&fisé5*
.opéit plutôt pn^porruptÆ||| de quelque mot peu connu.
Le fait ^st. que l’on mangef sou.ven't .à Paris •.■{la bouvière
mêlée aux gofcpras^^jet^fiélfa -cfiak-ne m’a »pas paru plu^
amère^ni d’un.gqû.t différent que^gelle de; totasjéè®- petits
pqis|p,ns- un peu'mjoins-^gças et délicats que lcSégoujops«-:«!
je-në^saura^ à^sî dire pourquoi-, omlaipominq Rouviewe*
Duhamel -prétend ,que cçst ^cafise, de
se-tenir,-«ur^la vase. Qfes-t unje;erreur : icé-poisSon >serplaît
beaucoup plus, dans lest grands eourans d’ëéu sur
fond deisàble,ûvec:tle goujon, que partoutmllèurs. Quant„
à 1’expres.siqn de Peteuse, elle désigne~.par une sorte, de
mépris, la petitesse de. gp p ojfen , et elle est en même
temps unuf^rta de moquerije,ou de dérision que lesmê--
cheurs se-lancent entre eux quand",- iivrcs'A- la pêche du
goujon, qui_se fait au carrea^^irà l’échiquier, ils tirent
(dans le filet ce poisson peu estimé , au lieu de goujon, -
8 J’ai nourri souvent et pendant long-temps dans de grands
vaJes1 Ce )k|fj petit poisson : je l’ai observé avec soin, pour
m’assurer s’il rendait de l’air parles' intestins, s’il faisait
entendre le moindre bruit : je mai jamais rien observé de
semblable.
M. Agassiz1 rapporte à la Bouvière -deux poissons fossiles
d’OEhingen ; les uns sous le nom de Bhodeus elongatus,
etd’autrê Jetas Celui 'd& Rhàdeüs latior. A en juger parles
figures', tokj'biirs si bien faifêsét si sûres de'*Çe'savant 2:00-
lb^te-, jkw!%<$if ‘pas que Je n.°4 soft'«de la même espèce
que-dcs%ôiJJbns figurés JoÛsdes m.® 3 et 6. Le n.°4 a moins
de rfessjembldnoè'aféç^ûne B ouriërS^qu’avëp d e jeunes gar-
doWpét quant au, n .^ j, la longueur $e l’an-àle et la forme
duPéorps nC mé paraissent d e ^ k justifier non plus ce
rapprochement: éë5 Sont dé petits febleS, cbmme la bouvière'
éiï'Aé ^ un^ âïiàisffi^ neéêrôis pas quef êëtte espèce
vivante séit lar pluS VoiSineMc pelles représentées dans les
pois&ôi|s ftp^Ies. -•
IL faudrait avoir les" pièces originales^soüs les yeux et
lesr étudier avC® soin , pour |||p décider jamais le Bhodeus
latior me-parlit être |pil§n d’un jeune ”eyprinus ery-
throphthalmusJiîà: toutefois il npst pas d’un genre voisin1,
des Poecities -ou des L eh ia s/â ont il a bien la. tournure.
Et quant aux Bhodeus^elongatus} ils me semblent, comme
je viens dedC dire, devoir être'Voisins de jeunes gardons ,
ouvandoises,* ou pour mieux dire, des ables en général.
1. fj-oiss. (oss., voY. V, Ol). J 'figr4Ç lS j®77^