n’a pas la moitié de la*hauteur~du plusJong my(ÿri .de la nageoire,
lequel est' compris une fois,ietlpas;lou4 à4fait,^noitit daHs la. hauteur
du tronc,^L’anaje esrtasse ,,rnai^r,ti’fevlqngu^. Sa base apFes,qqe4rois
fols, la longueur des rayons, ^ntériéqrs._ La pectUra'l^al^ngé§, dépasse
de la ppipte l’insertion ;çl& J êP ventrale.», qui, est plus courte
_ d’un quart^ .
D . 1 1 ; A. '4 2 ; e f r l f / P .’ 2 0 ; V . 9 . * "
La ligne latérale,, presque droite’, est, tracée par ie milieu du
|k corps. Je^eompte quarante-six, rangées- Épçarlles ;sur Je;cq|$i> Les
couleurs sflnt (argenjtées,,-,verdâtres,’sui\le d||s; il y,a duwnoir à la
caudale et àf'l’anale.
Les individus d’OïlesSa que M: Nordmann > ù donne?
au Cabinet du Boi longs dt-| nëju£ pouclfe:#
M.- Nordmann ditn^u oii’ el^êppcorte fréquemment ' en
hiver suivie marchél'd’-Odessa, ôïfofi les monimê tHavetza.
C Je,vois', par ie^dessing'’originauxét-non encafepùbliés
qui m ont etêconfiés, pai*la généreuse amitié'dëM: Agâssîz,
que ce~ savant ichthÿôlo^¥é^l eu^éottmiàsanëe de‘ cette,
espèclk je crojs du moins devoirjyŸanpof ter un dessin
qui ressemble à la ligure de M: Nordmann nu .àrajlle^e;
M. Heckel par ,1a gpos,seur, du museau, par. le-prolongement
du lobe infédèuf de lâ caudale, mais qui jiofte cependant
le nombre des râydns de l’anale à quarante-six.
" L’exàctîtude de M. Dînekdr, qui prête ^a',;M-. Agassiz‘le
secours de son habilë'piü'ceau, étant parfait emérit'Obnnue,
jeTàeqmis croire qu’ifa tirait aügmenté îe nombre des rayons
de cette nageoire, T\jt. Agassiz W. proposait dé.désignèr
l’espèce du nom 4 e àbramis balleropsis, On la-trouve
indiquée éous cè. nom ^âns le mémoiré dë ce professeur
sUr les cyprins du*lac de Neufchâtel. Gomme il connaît
très 4 bien les poilsons du Danubét et les travaux de
M. Hecfeob, ne (‘serait pas impossible, qu’a cause du
nombre» des.rayort||, mon savant ami n’ait voulu en faire
le typeM’ùne espèce distincte : pour décider ce point, il
fëudj’ait avoii*la nature sous les*yeux. Nous voyons déjà
le" nombre dés rayons, varier de trente-huit à quàrante-
de-qx. D’après les observations de M. Nordmann, nos
brèmes offrent des -variations aussi grandes; je crois qu’on
peut admettre de. telles différences dans le nombre des
rayons de, ’ cet#Mëspèc^; Que foîfif ne dise pas que les
ichtffyologistës sépàrënt le cyprinus bUcca, qui n’a que
yingt-cinq rayons, du cyprinus brama, qiii en à vingt-
huit.,£,eùe* légère. différence ne m’aurait pas décidé à elle
topte .seule ; mais, le «caractère si positif de la dentition
pharyngienne, qui entraînerait dans une manière de voir
différente de la miennje, non pas seulement une distinction
spécifique, mais une'séparation générique, ne peut laisser
lç„ moindre doute sur’ l’établissement de l’espèce de la
bordeliérè,/# coté de la brème.
L a B r èm e d e B u g g e n h a g e n . ;
{Leucîsçùs Buggenhagii, 'nob.j Cypr. Buggenhagii,' Bl., pl. 96.)
La forme élevée du corps, celle de la dorsale, le museau
obtus et soutenu,' établissent les plus,grandes ressemblances
entfe le poisson que Bloch a dédié à M. le comte
de Buggenhagen et sa bordelièrè;; mais l’anale .est encore
plus courte. ,
V J ’ai pu vérifier l’exactitude des caractères, et compter
le nombre de%, rayons sur le poisson même de Bloch,
encore conservé dans le Musée ffe Berlin, et que j’ai dû
à l’amitié de M. Lichtenstein.