4 8 6 LIVRE XVIIÏ«L C.YPBÏNOÏDES. '
Les Ailles me paraissent ut peu plias; petites : feu cosiptfi cinquante
rangées, shr le: eètié | la ligae laiïèrale estiapssi tEè%-a^qéée ;
la cpuleur est, celle. de noire ablette;
J tbii ai sous les yeux n e u f in d iv id u s , tous- entièreSnéenl
sem b lab les, e t reconnaissables à le u r faciès é t à, leu r anale
la rg e * t h anté. L e s plus grands o n t c in q p o u e e s e t d em i
d e longueur. J ’ai youlcL-ragpefer, p a r l e n om q u e 'je ' lui
im p o s e , «es affinités avec le C yp rin u s aTbumus.
O u tre ees in d iv id u s^ l’en’ tro u v e u n e n tiè rem e n t semt*
b la b le , v en an t d eM o s k o u , e t q u i ^ ^üê d o n n e au C a b in e t
d u R o i p a r M. E h ren b e rg .
L ’AiBLE ALBURisrba'niE.
1 j^Lèut^scus aïfriern&vdes, ‘Selys.,)?*'
O n tro u v e „^parmi les.Ra.nde£. d ’^ b ie tté l| u n able q u i
ressemble te llem en t â u n e sa rd in e , q u ’il faut d ’ab ord:«’assu
re r des c aractères génériques p o u r n e pas confondre- ce
cy p rin avec u n c lu p é o ïd e ^ /
Le corps est alongé, un peu rond sur le, dosTét aminci sous. Lç
ventre, sans, qu’ii soit tranchant ; la tète est alongéé-j., IfCnyiseau
_ mince, la mâchoire inférieure plus avancée queJæfcupériéure, avec
un petit tubercule sur Iâ’ symphyse:' La boüéhé est d’aîIIeuYs' peu
fendue j l’oeil est- grand ': -^un diamètre' fait le" tiePs^de là don^uehr
de 1» tète , qui est comprise- cinq fois et demie dans là: longueur
totale ,éét qui est un peu supérieure à la hauteur: du tronc.
Les dents pharyngiennes sont sur deui ïangs r la première rahr
gée-a* quatre dents, Jk seconde deux : elles ont "la couronne dentelée,
1 et les dentelures doivent être profonde, car élites-'sé voient
encore surle -côté des délits qui ont la ’couronne déjà usée et plate..
' La etensâlé est téa^êèéïdé, Paflaïa èst'fârtté éoiSiné cëfle dé Ifâblétte
"ordinaire , mais plus; dé longueur. La cafudàle est léfrrbïrÉie,
la pectorale^ pointue.
a A. etc.
wmm xm. able s. 4 8 7
■ pim-écailles sont lisses, au nômfere de quarante-«cinq; la ligne
làiérale ésLfetirbe, nMs |>eu arquée. Le poisson a le dos bleu verdâtre'
et le reste du corps argenté.
^Jm'reçu-de la Meuse, par M. Selys, uu individu long
de cinq pouces^etjen i^êtrouve de parfaitement semblables
parmf les ab|e|të,s que j’ai rapportées,;,, de Neuwiéd|
qûi\protly^que ce poisson* éàtre dans le Rhin avec
la Moselle.
■ Mais j’en ai aussi vu dans les eaux du Brandebourg, car
jÿé Tàr pêché'dans le lac du T’egel. Je ^f’piS' donc que
M, Sely%,a eu raisoAdde' faire-une espece de cette race
d’ablette,,, plus rarg quo l’able auquel l’on réserve plus
spçeialempnt \ce ^o,m. , ,
Quoique j’aie recp. ce poisson de Liège, il paraît, d’après
TouVrJige de Mr'Sèlysy que* cette espèce est moins commune
dans la MqiapJI que dans les affluens de ce fleuve à
fomul||illouteux, tels îque la ÿèsclre , l’Ourthe ,et aussi
daïis la AJqselle.
Z /A b le a bandes. -
(Ixeuciscus fasciaîus, Aordm. ^
M. Nordmann nous a^dmai^, des eaux douces d’Abasie,
des exemplaires de son Aspices fasciatus.
C’est un pe,tit poisson dont les couleurs sont assez voisines
déi^ables que M.” Agassiz appelle"Leuciscus aphya,
et quFparâft aussi tassez voisin de nos éperlans de la Seine.
Le corps.estriargJkt, trapu, dont la eouébe du ventre est beaucoup
plus fbrtç que ,celle dudqs ; dont le chanfrein est soutenu,
le museau gros et obtus, la têtfe cqurte, l’oeil de médiocre gran-
1. Faûn. -pont.; p . ^ 7 > pi* %• ai