Quelques naturalistes qnt cru deyoir aussi rapporter à
la Zerte le Oyprinus capito anadromus dictus (Syn., p. 8,
n.° i/3) du même auteur; -mms, çommeiàè/le démontrerai
pluS bas, c’est un. assemblage de,plusieurs .êtres distincts,.
Par la description d’Artedi uqysjipprenons,que Je nom
de FFimba est suédois; que^ce. poisson se^trouve. dan§ le
lac Mæler et dans la rivière Sala, qui,coule auprès djüpsal.
Il est du nombre des cyprins dont l’intestin est court; car
il n’èst qu’une Seule fois réfléchi; et égale à peine la longueur
du coips de 1 animal quand il est étendu. Le péritoine
brille d’un bel éclat .d’argent poli. Artedi indique
aussi qu’à la fin de mai, la tête, le (los’^e’t quelquefois
les flancs;se couvrent de petits, tubercules .nqipbr.eux! et
blanchâtre,, mais que -tous les individus n’en ont ^as., ,11
est probable que les mâles seuls sont siy^etsA^e^pustuleSi
C’est d’ailleurs, comme, on le sait aujourdhui,Sjjcommun
à un grand nombre d’espèces d’Ables.
Nous devons hous* attendlshià Ærouver poisspn -compris
dans le Faüna suecica, ^et il l’est'en effet. M. Retzius
ajoute à la dénomination d’Artedi et dq Linnp, les variantes
de TVimma et de fJYoswimmà.
Bloch , qui a vu cette espèce à Berlin, en a publié une
bonne figure, p‘1. IV, sous le nom allemand- que-, les
pêcheurs de ces contrées lui donnent, die j/jcerthe; inais^
en conservant le nom de Linné ou d’Artedi. Il faut d’ail*
leurs y joindre celui de Goese à Drambourg sur la Drâge.
Suivant Bloch , les noms livoniens seraient Wemgalle ou
TVeingalle, JF in b , WFimb et Sebris. Sauf Je dernier, les
autres se rapprochent assez. bien de celui des Suédois pour
voir qu’ils ‘ dérivent d’une même racine; En Büssie on
l’appellerait Taraun. Cet ichthyologue nous apprend que
la Zerte' test de passage^d^fis leS eaux de la Prusâe ou dé
la Silésâte; qu’on k*vôît*lbrtii*àe la Baltiquhf vfers la Saint-
Jean,-ou des’baies de^bëlte mer, pour entre^ans l’Oder,
É i remonter de là dans les affluens de ce7fle’ttw^tels.<pie
l’Inna ët- la Wàtthè; ique- dans ces • rivières :ellè> y cherche
des pierrës > làfv-élèfe'par le oCurant poudy déposer ses oeufs.
Ils. sont *de la grosseurldë la* graine de p'avot. Dans un
ovaife du poîdsd-ë' trojs quarts d’on<fëf| Bloch estime qu’il
^'en.^aid’48;8d1éfi'*
1 Cette habitude deilisrrtir *dè la mer pour remonter dans
leS fleuyêà est d“@nc:commune :àf 8©» poiSsqri de la famille
flfêèîë^prïns, cbmmedrous; le- voyopkdàn&fè,elles des nom*
breusesnsp'èce's’de la famill e «d^âr’S ahn ono ï dès j| èU des clu-
jpoïdesi1Comme ’ces^animauxAjournent plus-ou moins
longtemps1 dans lèà< mtrerCS-, et .'à’ des points cassez élevés
aü-*d|§sus rfu niveau deM^Qé^anpour que l’influence deS
marées *ne puiss^y faïre'Sentir' la plîfÉieë "de l’eau de la
mer, bh^voit'que la di'stinctifbn dès pêfssdUs'ie n tr e poissons
marins e t poissons d’eau doiifêe, 'estitout-à-fait impossible.
Je fais'cette remarqué^) dur répôhdre If'ëette demande si
sbuv-ent faite par l^géologhësf d’e la distihbtion p'ossible
dës-poisSôns-sëlon leur séjour.
Là zerte .né paraît guère dépasser un pied ët un pied,
et demi. - OA -lkvprend?ëm<grande àbondâncè: à'Tépoquè
du frai, tetsaypêbhe;'Sôit au filet,'nommé carreau, soit à
la ligne,' aVe'ddés vers*de terre“, paraît productive dans
lès environs dè Landsberg sur la Warthë^ et dans ceux
de CuStrin. Elle' Croît*lentement,’et meurt bientôt après
être ^Ôrtië^ de l’ëam ’ Cependant Bloch rapporté que
M; ‘M'aïwitz *â esSayé"de Ia t^anspdrtëï^et que le succès
dé ces el'Êfois a prouvé qu’élle est du nômbre di|f poissons