reconnaissable. Cest d’après lai que- M,. Jenny ns V:en fait
mention dans son Histoire des animaux vertébrés d’Angleterre;
mais ni Flemmingj ni.Turton, mi Dono'vàn ni
Pennant ne Imdistinguent ? je crois que ce, dernier zoologiste
l’a. confondu avec le Cbub.;*
MaisicÈ px>isson suit vers-lmst le Danube-^fCàr M. Rei-
singer le , compte * parmi - ceux de !s®n. Ichthyologie- de
Hongrie, et Paflas> l’a aussi inscrit dans son Fauna rpspo*
asiatiça, mais cet auteur ne le trouve!que dans les fleurs
de la Russie tempérée et près^ de Ifevogofods^ |
M. ïléfsinggr .dit que le cyprinus grislagine #a’e s| autre
que le5! jeune du § chevaine et .çn cela jp-crois yqu’jl se
trompe*
• Rloch^ donne un grand nombre de varias .de .noms
allemands, quLont presque tous l’expression de Dobel
pour »racine.; on l’appelle, aussi Hàseling -, en Autriche ; il
l’appelle^ jsuivant Marsigli, Alt', en Russie f selon Pallas,
c’est Golovvliîàm. Goloweri,; ou encore G o lu b è l,^ lesiTJér-
tares disent Bertas.
Il faut rapporter, à ne poisson! les noms fran^ais^ë GIie~
vaine3 deTestard et autres,, tirés.-de Duhamel-^et .âjtri^
bués; par Bloch à. son cypvinus Jeses.
. .La nourriture du chevaine consiste enïgrain.es.^®[ dér
tritus de .végétaux-,-; éfc aussi en diverses! substances^ ann
maies. Il attaque tes versydes*sangsues, les limaces éb les'
insectes aquatiques. |j
- Il fraie au printemps, un peu avant le barbeau y et est
up Jes^cyprins, les moins prolifiques : car on n’estime !sa
ponte qu’^rangt-cinq ou trente mille oeufs, déposés ordi-
1. Vert. an., p.~4î>g% n.0,8g.
nairemetot sur -l’es caillouxret le gravier, peu recouverts
d’offéTèauftrès*c&urante. Vers l’automne, le poisson se ré'-v
tire dai^îït^na^i^b5^BS0iPltl^es; : '$■ séjourne dans ces
grands ^tionS-pendan-tu^QUÎ;'bkiver, ’et ne reparaît qu’au
mois* de MàrsWprs {l$ ,1 sur fa^-de..l’eau.
!âAkssi -résistert-il diffiëilspm eirti àlFaction de- la fo rte chale
u r ,- e t p a r couse que n t e s t-i 1 difficile* !à éemsCrver dans les
v iv ie r ^ il pérît; très-p rom p tem en b dans lés eaux q u i b aissen
t trbpYaîapi;depa(3n'tf pai;. Faction d e s.c lïâ leu rs de l’é té :
i 1,,vient: m q u r ir sur ÆeS^bofds. ’
t Lés phénomènes’ atmosphériques pendant l’éte agissent
fortement sut.^çe&J^qûs&oni Ainsi trouve,dans les notes
de 'Noël i.de^la Mqrini^r^, le paasag£»,xiré de Stegmann1,
que. çgux dp lac, Mans&ld,jpérirènt pour la plus grande
partikj'daps une. armépjÿsans qu’on put, y* porter remède.
DeS^taenesinoirâtres od .vetftè&rèèafênt répandues càét là
.sar Fé-iteèrps^lët^l^s’en exhalait* une' ojdéur fétide. Les
médecins ;çLfe Halle et^de 'Islebv^ehsi-gés d’examiner les
c}yas^ldè^»e phéiminène, l’attribuèrent à une influence
lëth ifère'd|ijfl!air, - qui estait si.îg^ndte', que la peau des pê-
.Cîh.'eurs, /qqr fréquentaient le .lac, ,en était attaquée. - >
Il j|e faut pas, d’ailleurs morfondre' ces* cas* maladifs'àdei-
deBt^Sî.aven lesrèRupào.ns dont se^&ëuvrênt les mâle# à
Æépoque du ifrai f -et qui sont è^mmunespà -un'‘si grand
nombre ta b le s ; t%utëf©îs Ces’ tubér cuLfs** Jp:e uveût se^dé-
vèloppér tellement qu’ils prennent aloirSjùïi 'car àç tpré tout
particulier.- !’
*. J ’ai sa n s les veux u ne rep ré sen tatio n d ’u n chevaine p ê ché
.dans le [jLecfe le |6 Avril 1786, et? d o n n é /c bm m e u n
1. Stegmann, De pisc* morb.epid. :
' 'ï - I