squalus minor, mais il a mêlé plusieurs* traits de l’histoire
d*è éettè espèce avefe^soh squalus major, Ge^'qùrlaït 'que
les deux arlicles de cet,-aufeur'comprennent à^a fois,1 et
sans une distinction bien,tranchée, l’espêff précédent^ et
celle-ci. Cçst évidemment le Sçhnotjîscfy ,de Baldne^(par
consequenWil faut aussi lui rapporter le mugil fluviatilist.
deWillugby. Ges premiersrapprochemens. établissent donc
que le cyprinus n.°‘i7 des synonymieswd’Artedi,. est bien
notre poisson 5 ou, ce qui revient au méme«j^|e*'*cj7?r2?irazLî
dobula de Linné, qui ne repose pas sur d’autres^ mais il
faut bien aussi remarquer qué,^ sqjasfde cyp i'in u s^ ljS q I
dé, la synonymie, Artedi a éîté-plusièùrs^pjiss^esyjujf se I
rapportent à notre poisson,, en même temps qu’en survantl
les erreurs 'dé Willughby, il y plaçait plusieurs traits^elf I
l’espèce précédente. Ges observations expliquent.comment
un des poissons lesiplus abondans- dans toute' l ’Europn, I
a été confondu avec un autre; très,-ppmmun dans tout©
l’Allemagne ^ d ’Angleterre, et comment, par unèj'fôuïfé^ I
quence naturelle,~les deux especfs ont é|e incertaines dans
le System a naturoe.
Il vaut mieux, toutefois, prendre pour riptre^|pf<é|S;o n ,
comme l’a fait Bloch, le cyprinus dobulaide Linné ^maïs
èn n’oubli'ant pairque l’ichthyçdôgiste de Berlin douée
une nomenclature vulgaire tout-à-fait fausse-qu.arbitrairement
assignée à'ces,ables. ■
Le comte Marsigli9 en a donné une bonne figure;souS
le nom de 'Alt. C’est aussi lui que Leske3 a décrit sous le
1. Will., De p îsc., p. 261.
2. Mars.,-dans le t. IV, pt?-4, fig. 1 .
3. Ichth. Lips., p.‘458r n.° 6, |
nom dé eypr. Je s e s ; mais Sieinssen1 rend avec raison-le
vrâifnom linnéen à son .DdôeZ ou Hàseling-
Bloch,r qui avait transporté le nom de meunier au cypr.
Jeses, a francisé le nom allemftnd ou latin de ce poisson,
pour intitule^son article du nom de dobuley qui est in-
coTAumà^ous nos pécheurs. La figure qu’if en donne et
les principaux* trakm'de'éon histoire, sont bientipfcés dans
ce^hu^ragé. Cependant, &éj©mme,filme lui compte qué
jpto'zé côtes,» tandis que j’en aitftrouvéj dix-huit dans
fros individus de la Seine y ofcnous n’àvonsî eedÆS pas le
Alandt ou 'leS^j/ûv Jeses. De même que la précédente,
eetteresp^éceine- paraît ;se porter, très^avant vers le,nord;
Ainsi ni- Elstrôm ni Linpé ne la citent. dans leurs Faunes 5
cependant M: Nilsson a un cyprinus dobula2, mais, comme
il lui compte douze'rayons1 à la dorsale et à l ’anale, je ne
suîspastrès-s'àr?qu’il soit- réellemefinde notre espèce/ G’est
le Dick~Kopp desrpêcheurâ de,Gothenbourg. Il ne serait
pasnmpossiblc qüe le;p®isson des l’auteur suédoiS/ne soit
du cyprinus Jesesi
le prouve aussi dans le Prodromus zoologue danicoe
de Muller, mais avéç dix rayons seulement k la dorsale.
' ^•qtre pèissôn "doit être* aussi, fprtùrare en Angleterre |
car M.YarelL3 paraît étrede premier.auteur récent qui ait
trouvé^cette espèce dans ia<.Grande-Bretagne, eneore n’en
a-t-il rencontré qu’un seul exemplaire»,-en.péchant dans la
Tamise> en 181 1, au-dessous de Woolwieh. La figure que
Cet habile zoologiste en a publiée estdort bonne; et très-
1, Fisciï.' MecTtl., p. 73 ,Jg|P‘ ,
^ r ^ ^ . ,P r o 3 . ‘ ichïh. ScancL, p. 28, ri.°i.
3. ^ ïa& fàB r itfjish ., p. 3’46.r>j£