leur test verte, à reflets irisés en jaune èt en-bleu/Une belle bande
dorée va de l’oeil au bord de l’opercule, et une autre/rougeuesw-j
i late, s’étend de l’ouïe à l’anale, &
Ce petit able originaire de la Colombie,'a.jétd envoyé
a M. Richardson par le docteur Gærdnêr.’ L’auteur .a cru
devoir le placer'dans le^enre des B r (JJôramis, Cuv.).
L ’Abl^ de SmiI-h. *
~ (Leuôiscus Smïthii, Rich.)
M. le docteur Richardson a donné, dans sà-Laune américaine
;\:da-d^%®iption d’une espèce prise dans le Richelieu
, à son;pOnfluent ave(c .le Saint-Laurent.
Sa'fôrme estc-très-comprimée ; le dps arqué et la dorsale,, plus
près de la queue que <fela tétç l^anale, longi^étoblïque, 'étendue
jusqu’à' la caudale, qui est fourchue;'-Jes;yeux grands "et près du
bout du museauTda mâchoire inférieure plus longue; la.ligne Îatiîs-
ralè droite;. les-écoles plutôt grandes que petjqsïïïon en compte
soixante au ïnoirrer dans la longueur.'La copieur est brillante, verte
sur le dôVet argéntée^sur le ventre et'lesjôtés.
Voici lés no mbr esmofiqués par ld)savant ’zdblogiste M'te
plus haut.
r B.3;*DHft2v;ïA. 1/27; C:18;fP:442^.-7.
Le doctVur Richardson*a’ fait représenter, par une gravure
sur bdli/ cettk esj^éf^dés^ïnëe^^ le Jleutenant-
colonel C.H. Smith, à qui il a dédié GeppisSon. Le naturaliste
anglais observe que les; bcaille^ont’ trop' petites.
La description faite sur des individus de' neuf à dix poireers
anglais de longueur ^|*èië communiquée à M. RichardsQn,
et cëttè 'description dit que le premier rayon de laldor-
1. Faim. Bor. Amer., p. n o , n.°>5i.
sale e#rde l’anale« est épineux ; ce qui/yeut dire que ce
premierî?es t ^simple conam^eëux de tous les cyprin oïdes.
P uis/ un1, s^OOr^d caractère ,«d’une plus haute importance,
fait connaître que; la langue*est dentée Malheureusement
l'observateur n’a riendit sur-la;grandeur, la disposition et
la forme de ce? dents./M. Richardson remarque'qu’il n’a
pâS:Jéru1fê^pendant^faire^'ti3A'g^ire distinct de. ce poisson,
V<ÿ©ntJa forme générale^Ost,»celle Jâ’une brème. ‘4
’ïé-ne partage pas" cette manière de voir, ët‘je crois que
ldrsque ndus Connaîtrons m^«u%ee poisson, que nou&.au-
complète1 de la langue et de
l’armure qu’elle p'èrte, il séfëlfconvenable tirer ce
p oiss Q n od^/^ cÿprinpï^^ 'iÇestda. trais oïl qui m’a empêché
’'dtdlôitericettje^spëée^ la suite de nos-brèmes, qui d’ail-
leurs'né "doivent pas'-êtrêj-sépâréfes du genre.des Leuciscus.
* D u t R asoir..
J^ëuGÎscus^ cwllfrqtus, nob.)
A qons idérçrJ§3,‘ pdisçon d’une maüièreJsolée et absolue
àv^cpté des abîês lordinairèsf comme le gardon ou le
chèyaine, rien ne paraît d’abord plus naturel que de le
séparer de ces especes et d’en faire un genr@|distinct. C’est
ike que M. Cuvier a. indiqué dans la seconde- édition du
Règnexaminai ; car dans la première ibavait conçu le genre
Leuciscus tel que, je le laisse aujourd’hui.' Toutefois l’il-
lustre auteur d*u Règne animal range à côté au çjprinus
cultratus,i§f%us le nom de Ciieea; plusieurs espèces de Buchanan,
djqtit la bouche porte des; Barbillons.JM. Agassiz1
1. Mémoire de^la Société' de Neuchâtel, déjà citéf