avait essayé de mieux préciser les caractères dèce groupe.,
en disant que les Ghéla ne comprendront plus que les
espèces a barbillons, qui viërmenttoutes des Inde#^qu#
l’on en retirera les espèces à corps trapu doubles ventrales
sont très-longues, aussi originaires des Indes, et eè
formant, sous le nom de P elecus, un genre distinct.
La plupart* des ichthyologistes actuels Ont suivi^cetté
marche. Quant à moi, je né crois1 pasdevoir adopter cependant
et séparer cette espèëp singulière des-autres abïes;
car je ne .trouve pas d’autres caraétères 'distincfs^ que la
longueur de la pectorale. . ■
Voici la diagnose de ce genre :
« P elecus. Corps trè s-com p rim é 'e t a longey-yentre'tran-
« c h an t; dorsale o pposée à l’an ale, q u i est trè s -
« longue ; pectorales trè s -lo n g u e J ^ li’gnb i a t é -
« raie b risé e s " %|
En plaçant àt côté de notre cypç* cultratüs d’Europe
les espèces que nous avons reçues des’ Indes, et qui sont
voisines du cyprinus clupeoides de Bloch, on yoït'qu’i f
est impossible de séparer dans deux genres d is t in c t if s
différens poissons. Ils ont tous, en'effet, le corps comprimé,
alongé, semblable pour la forma a-fnojtre rasoir.
Celui - çi a le ventre tranchant depuis la ‘gorge jusqua
l’anus ; une autre espèce n’a le ventre-Comprimé et tranchant
que jusqu’à la ventrale; l’espace entre çette nageoire
et l’anale est méplat; d’autres,: comme l’ablette,
opt le ventre tranchant sur ce même intervalle, et il est
arrondi depuis la nageoire paire abdqmihale, jusqué%^us
la région pectorale.
La dorsale, opposée tout-à-fait à l’anale dans le poisson
d’Europe, ne l’est plus autant dans les espèces étrangères.
I g j p g f e X lf J I , A B LES. 2 4 7
La ligne vlaitérale-, Jajis'ée d’une manière si singulière dans
notre able, ne présente plus cette singularité dans les espèces
voisines; et, qui,, je dé, répète, lient ces ableS entre
eux. :e|éne.; peuvent?! être éloignées du cyprinus cultralus.
Si M., Agassiz eut examiné les dents pharyngiennes., il les
aurait t r o uyëessjsemblabjfefïe.à 'celles du rotenglcr[leuc* ery-
tbrophthalmus):, tandis que7. celles des*é&pèGeS' voisines les
ont eoniques eJ^^R©çhues^om.meji^eltes de: nos ablettes,
Telfos sont» las,ilraisKDîiS qui ne -mofont pas admettre les
genres indiqués dans* ^ouvrage que jai analysés.avec heau-
coup dë\séin, p'arçîfel qu’il: Venait d’un^auteur recomjn^Bfe’
/dans ces critiques que ma
sinqérUé' pour ep que ,jjfoerpis èj(|,p;la vérité* scientifique :
j’di pour lui une yïvg^et sineèrè amLtijé^ je professe pour
son talent une hante.admiration^eé que je^cfosire le plus,
oest- de4e\vcqnvaûiîere réfjiô'éu leu patience d’examiner un
à un plus dé, cinq cents _indradus;-de's nombreuéeis^éspèèés
d’aMe&cqu&fe viens dé d écrire, pf,en ai-re'ùipé, toutes les
fois que.je'ffai pu, les dents pb arÿügîennkfi&ié I'esiai préparées
jet pen a^-lqpëjëda dëàèriptron~tnêmè; quand elles
^ressemblaient, pour .qugjfon nè-crpie ,$!&§ quéfj’âf quelquefois
jugé tpar présomption,, et je-, demeure Convaincu
quj| y.a plus d’affinité^gpnérique entre^tous, ees^ables' qu’il
y en a peut-être entre quelques-ëspècés de certains genres
queSinous n’avonâ pas cru devoir subdiviser. Plusieurs1 per-
coïdes en offriraient ||| preuve. J'é: sais' bien que èésf d'rvi-
siopS,dépendent de la valeur que Foû attache S telJ caractère
générique^ou spécifique; mailfje. crois que, si l’on fait
descendre trop bas la pâleur du car‘acte|e,(JgénériqueI et
que l’on arrive ainsi à. séparer,;dan§. des ,genres- distincts
les^êspèqes les plus voisines seulement d’après qiaelques