tour de notre poisson ressemble assez-bien à celui dont
il est question dans cet article. D’ailleurs il y rapporte le
vengeron de Rondelet ; mais alors il a tort de regarder
comme de la même espèce le rutilas ou rubellio fluvia-
tilis de Gesner ; et encore plus l’espace d’Artediil, ^ 18,
pag. 10 , et le çyprinus rutilus de Bloch. C’est, là proba|
biemëht l’explication de la différence trouvée entre M. de
Jurine èt Blodi sur la présence des vers intestinaux-siir-
abondans chez le -yl'ngéron, et si rare'dans lë'gardoîf.-,
Je reste dans les mêmes incértitudes par, rapport \a?
M. Hartmann. Ce naturaliste le donne parmi les w n o -
nymes de,'ion cypr. rutilus dû-lac d’i^ h ùclïâ ter^i de
Genève; mais iï^nifique. lés couleurs des riegeoires comme
M. de Jurine. les donne,à,sè‘n cypr. rutilus.
J’ai dit que Rondelet avait décrit et figuj^Té vengeron
en le distinguant du gardon. La figure:?de?e|faùtêuip'ést,
en effet, bien reconnaissable. Déjà: Gesner avait observé
que la figure en.Rois avait éï& transposéenfèc/^lle de' la
Ferra; et qn traitant de ce salmonoide, an lpivoit rapprocher
la-figure de la .Ferra du texte? auquel.jelle doit êàre'
rapportée.
Les individus que j’ai dans l’alcool iônt. couverts-dé
tubercules, qui me paraissent plus gros que ceux de notre
gardon •: ces aspérités tombent peu après* la -saison des
amouis.
Comme nous voyons cés phénomèftes ~se'.reproduire
dans un grand nombre d’especes ■ d’ables, il devietit plus
difficile de reconnaître le pigus de Rondelet.
•L'AREE-ROSÉ.-
î ( Èeucisolés roseutfi Ch. B on .)«
L’able pfgy'le 'orih,çe’ C h ^ |s ‘Bonaparte |6us
rioih dé téucïscïis néps ^est ; venu; du lac} de Corne
par .MM. Ric^.ettsi't -Pei^ilarifL^n 1^22/ Çet habjlçnatura-
liste, n-ous apprenait, que JEaTpêcheurs, lui-.àÿaient donné
le^ mjje symsr^moxn U femelle sous celui
d Encubia. T iim;^ k |f f i üx aj^'en effets fê/^corçs; couvert
de^tubercules. mais qui sont fins et gr comme? ceux
du gardonâe notre Rem ej||pe.poisspn..resgemble d’ailleurs
aü vengeron {çyprinus prasinus, Agassiz^ mais
il a le mus$ aupj ns .-pointu <ej. plus déprimé .que le gardpn^lg corps
plus^aïôiige/Ja ligne latérale plus droitgj^etJesdents pharyngiennes
presentent^aivssi^âi|%en.ç^J dans leur ïÇ^a&tet probablement,
aussi dans ’le/mode* 1 le^uccessioir ■’ (m^^int plus j eoyiprimées,
plus1 liantes que celles du gar^dpffiuii peu dexït|ralee's comme celtes
-du'iiofen^léV,, mais 1moinsf^Q^pés.,.^mr- (hoisjmâiVidus qUe -j’ai
examinés;-^ trouve que la première'et la troisième dent sont usées
et que-lemV cpuGqnne estàdfevenue Éôut-àïfait plate', et que la^e-
coq|e et la troisiè!èsq;!s6ht dentelées, et point' enpôre'.p^éeâ;*
’ tliîfejÛ; A*, 13«;, G. -19, ^ c ,
Le’dosèst? coloré de jolies teintes*TOses qui se fondent^-sous des
reflets-dorés’ le long des-flancs,- avefi le blanc argenté du ventre jf Je
desspils de la queue reprend les'Couleurs du dos. La dorsale est
'1 rpsée* la causale .jaunâtre ; les -autres nageoire^pàles et transparentes,
Qntaussi un peudejaüüâlre.
Ces teintes sont toutes détruites par l’action de lafcool.
Les individus que j’ai reçus du kc de Côme pnt dix pouces
de long. .
Deux autres iudividus ont été envoyés de Rome par les,