M. Lesueur a aussi appelé l'attention sur.les.rangées.de
pores muqueux, dont les orifices béans sur la tête--sont sur
deux lignes, l’une, va de la nuqiie sur let. devant des yeux,
et l’autre traverse la joue sous l’oeil : Forster a appelé ces
lignes des sutures. Notre compatriote ajouté' aussi que plusieurs
espèces qui, examinées sur des individus desséchés,
paraîtraient, tuberculeuses, sont'lisses à l’état fraisK et on
ne peut voir sur elle aucune trace de tubçrcules. Je- crois*
cependant que 1 individu dessiné par Forster avait des lie-
hercules| ;;et, "comme, il n’est pas de l’espèce que Lesueur
a nomme Cat. tuberculatus, on doit èrbire, par une, analogie
facile à déduire, que quelques espèces'•peuvent, se
couvrir de tubercules à certaines époques de l’année.
La chair des '‘catostomesicst insipidè ,/aussi ne 'festirne-
t-on pas comme nourriture..
Les habitudes des^catostomes et leur manière de prendre
la nourriture, leur fait éviter le piège, du hameç.ouj**et,
quoiqubn ait dit de quelques.jespèces qu’on peuts lèirp^f-.
cher-avec un appat particulier, le fait est que céfix qui
viennent aux marchés sont pris dans les filets y sans qu’on
en fasse l’objet d’une pêche spéciale. Quelques esp^s^pa-
raissent sur les- marchés.pendant toute l’annéiè'Autres ne
sont apportées.que dans les mois d*e Septembre,-Octobre
et Novembre et pendant le commencement du printemps.
Pendant l’hiver, la plus grande partie .sejretire dans les
eaux profondes.’
Je vais commencer par donner la description, des es-,
pèces du Cabinet du Roi : elles'seront faites d’après nature.
J ’indiquerai ensuite les êspècè^que je n’aurai pâ,s
vues, d’après-les auteurs qui Jes ont décrites.
L e GîATOSTOME COMMUN.
H (• €âtbsîomûs'‘•communis, Lesueur. 1 )f
La- première espèce? qui a paru la plus abondante à
Mî‘JÈë|lieur, puisque ee ^aVant> naturaliste lui a donné
l’épithète çt'èj communis, '
a le coq)s alpngé et arrondi;, la hauteuf,é,g&le à la longueur de la
tête, est comprise!cinq fois e\deux tiers dans la Içngueqr^ totale;
1’épaissetfr au tronc est des deux tiers de s%fiauteùr. Le museau est
très-obtus et xmarnu ; toutes lçg parties étant cachées sous une peau
épaisseT^se^t saris',écaillés. On distingue cependant très-bien les
quatre OSselets ae l ’appareil operculaire; le préopercule ‘est large,
et son bord, augmente, de Jim lr qpercule, forme une sorte de liriibe
qui- embrasse le dessous de 'la gérge^rbp'èrcùle est trapézoïdal et
- , ^rand le sous- opercule est étroit et' suit lé .contour inférieur
de ,1’opercule : ôn pfe.vMt âupun pore^'ur foute cette partie de la
tête. L’oeil.est ovale, de grandeur moyenne sur le hâut de la joue;
le oerele|aè .forbile entame peu cependant le profil du front. Le
diamètre longitudinal, d’uri?quart plus grand q u e ||| vertical, est
compris cinq^roisteT qüllqûe’ cpôse dans la longueur de là tête, et
l’oeil est; éloigné du bout au-nfm^U'qe deux fois et demie qe diamètre.
Le SousÇôrbitairlrahtêriéiïr est osseuse", mince, à
bord supérieur droit; l’inférieur étadjt ajtïonâ^comme l’extrémité
d’une lame^de .sabre. Les autres oiselets ^ous-ofbitairés sopt très-'
Les deux ouvertures dè la narine sont très-jrapprp.chéès l’unè de
l’autre, et la papille du bord postérieur de la première recouvre la
seconde , ‘quVest cependant beaucoup plus, grande que, la première.
Il fkut relevée ceue papillé>aveçia?pôint^du scalpel, déporte qu’on
pourrait? facilemerit^crqïre' que ^^u^èrtùre afe la narine est unique.
L’oeil droit est éloigriê^de l’autie de» deùxlfôis et derni'e le diamètre
1. Lesueur, Journ. o f the acad. nat. scienc. o f Philad., yol. I, p.ç)5, m°i6i