lionne figure, mais en noir, «t ;une -description détaille?
de ce petit eyprini Duhamel- a bien ajompté le nombre
des rayons de la ventrale. . ,
Bloch s’est trompé, en croyant que Rondelet’, et d’après
lui Gesner?, ont représentéia Bouvière. I l est facile.de're^
connaître la longueur de lWale, que. ces figures onttrété
faites d’après de .trèsrjeunès brèmes '{cypr. brama, Liimw).
M. Cuvier avait placé la Bonyièfe dans son genre des
carpes, et cela à cause du ^fcond «rayon de la do.rsale|
qui forme, dit-il, une épine roide; ce poisson a, il mst
vrai, une aorte d’épine à' l?i dorsale,» mais je trouve cependant
que l’illustre auteur du Bègne animal a exagéré la
force de ce rayon épineux, plutôt par le rang qu’il lui
assigne dans le genre des. carpes- que par les expressions
dont il s’est servi, puisqu’il dit, que le second rayon/de
la dorsale forme «une .espèce, assez roide : ce rayonna
d’ailleurs aucune denteluçe;|ih se termine, par une pointe
grêle ê i déliéfipet il: n’a aucune ressemblance.-,avec î’épine
tronquée:, forte .et dentelée, des carpes, même du &ypri-
nus auratus. La dorsale de notre petit poisson est beaucoup
trop courte, et la forme des dents pharyngiennes,
semblableth celle des autres ables, me paraît aussi devoir
éloigner la bouvière du genre des» caîpes mcomme relie
manque aussi de barbillons, on ne pouvait la ranger
auprès >du Barbus,.< g
M. Agassiz n’a pas*hésité à \emfaire le type d’un genre
particulier sous le nom de.RiiODEUS.
Voici comment il lefÉearlçtérisè : * Corps large et»nom*» 1
1. De pisc. fluç., ÿ ’jS lI jW ïS .
s-pramép dents pharyngiennes» taillées en biseau ; dorsale
« moyenne y eaadtiie foürehuè.H ijl
' 'Giyninsi que je l’ai déjà dit,"etpèbmmè le1 prouve la
des&riptîoi^M'étaillélâ que l’oît ^quirêy'f tons les ablés 'emt
.les première&'demts de Taré phàryfigién taiHées en biseau.
Les autres« caraetèresHsignalés par M. Aigàssiz» ne* sont - plus
opposés*'àî ceux.d^s|viivers poissons,de la mêiiie famille,
et -nef,pe$vèut.< véritablement être considéfésédbmme géné-
riqmes.vSi fépine de la dorsale était aussi remarquablement
foide que ila place^assigriée| à' Ce poissori^par M/* Cuvier
pourrait le fâ ir e serôirefifef n’aurais pas hésité’ à accepter
le gforeyprôpbs^^^ A^àSsiz'/-en mefServânt
|§ê la naturel de l’épi de* pourrie chructcriser ; j’ai même
SMerebé^^vbir sîg||e ne ’ppurrais^groupé#« autour de4a
bouvière qüel'quës^iihTsrdèléêsf6ÿprinb'id|s de l’Inde indi-
qUeV^feMM^ Buchanan &fet= J. Sfcle llande t jê l’ai fait,
malgré que' eesjjjfrôissons aient un 3rayoil Osseux trop prononcé
», et uneWoîimë^gétférale ;t>rop différente pour être
ramenés! exclusivemeiit au typé’de la-bouvière. D’un autre
côté, que l’on examine âéfec-vsO'm le second rayon de nos
brèmes^ de^ttiâs«^ gardoûê, dë^néS’ ri&Sel| ôft^lé trouvera
non moins simple^ef^dans quélqües’ ésp’èû'es, àApeu prÜ?
aùssi roide que celui dé la bouyrèrë'^èewril des nuances
trop dégèresi pour .leur donner Fimportanêe que doivent
avoir les organes qui .caractérisent les genres; je vois, àu
contraire ? dans les formes'^ de^la bouvière; dans les con»-
leurs,1 dans leurs variation^ toiltéce que nous observons
dans les* autrèa ables.. Cfest, ce »me semble, ce qu’on va
prouver dans la description suivante ;...
La forme? du cèips de la bouvière ressemble beaucoup à celle de
la brème :rjc.’est un ovale alongé dent le* plus court diamètre ou h.