Z /A b l e IDELLE.
(Leuciscus idella, nobO
Un autre dessin chinois représente un able
à tête large et arrondie en dessus: elle n’a guère que le quart de la
longueur totale, et l’intervalle d’un oeil à l’autre est du quairt^n-
viron de la longueur de-la tête. La dorsale, est étroite et haute; la
caudale fourchue; l’opercule très-strié; les écailles sont grandes; la
ligne latérale droite; le dos, vert foncés se,fond en jaunâtre sur les
côtés;*le ventre est argenté ; l’opercule est jaune-verdâtre ; l’oeil est
doré ; toutes les nageoires sont de : couleur verdâtre.
Le dessin donne l’idée d’un poisson de quatorze pouces.
U A b l e -v a u d e l l e ! •
(Leuciseus 'vahdella, nob;)
Enfin, ce dernier able est représenté par deux pein-
tures de la bîMiothèque -de Banks, que nous devons,
comme la précédente, à M.me Bowdich.
Le museau est conique, avancé sub la lèvre supérieure, plus
longue que ^inférieure; les'écaxlles sont de moyenne grandeur ; la
ligue latérale très-courbe. Le dos est vertTfoncé ët rembruni'; lés
flancs sont clairs et le véntre est, argenté. La dorsale et la caudale
vertes; les autres nageoires jaunes.
Les dessins ont huit pouces.
D u Véron.
( Leuciscus phoxinus, nob, )
11 faut encore mettre a la suite des abïes le Véron, que
plusieurs auteurs ont considéré, avec M. Agassiz, comme
devant êtrê d’un genre distinct, sous le nom de Phoxinus.
Avec quelques différences dans la forme du corps, mais
qui ne peuvent être» prises que. comme distinctions d’espèce
, il faudrait tenir compte de la petitesse des écaillés L.
caractère qui nes^t ^ussi' que spécifique; les dents pharyngienne^,
tqoj^qii^s, crochues et sur deux rangs, sont semblables
à . c e l l e s a b l e t t e s .
Le vépon est fin petit poisson vivant en troupes presque
i nnomb rableis^çl ans ? nos. riyi^r^s ,-ave’c< le chab o t ( cotus
gobio) et la loche j[cobitis bdrbatula).
Le museau du véron'est gros et arrqndi; la tête, du cinquième
de ’|a|3ton,gueur, totale ; l’oeil, petit, surfie;\%ùt delà joue; les deux
mâjcbphe^égales; la bouph^petite); les .'dents pharyngiennes sur
Alleux rangs : l’extei^e^qopjÇQ^^ eiçq, fiqterne de, deux j ebbque*
dent aqmsçpie peu®c©nipri|nÉ^^^ ç^irqnne, sans dentelures, ter-
mi^jép. p%r ,une ppiqte.,aj^u^ qt^fecoujÿipé 5 le corps} arrondi, a le
grofîl 'dui.cjnSj '<|t .du ventre ^^J^Vpaanièrejqfie'lafhauteur dut
t r o n c . ç m ^ .iQ.isf .et.'uu t^s/oti ,une .demie dans la
longuéur; totale. La qtfç^e^ât plu§ Qjarmqins.gfêle ; l’épaisseur pst
.entre .la mnà^é^ -les- deux tiers,.de ,1a haplenr.^u^tiiQnc. jLa dorsale
a la base Ae son premie^||rlîprtf ' de k îpi|.oitié;de ^longueur
,. ,totale -jsa. hauteur est desJd.g ^ ymps^.L^^p^d u tronc sous la na-
'^éoire£'i'aWev est un peu pluk haute que to^O|sâiW ét ne commence
que ‘sons lé’àèrwer l aWrlale^ La càüdale esf fimrï
cliüe , à lobes ]argesvet.peu-.pointuk. tes ventrales, petites et rondes,
tournent .M’anusi ' I ■ ■
' D.:9; A.‘'$yC.'19j*$. 15y,V.'9.
- Les'écaiirestdu véron sonhtresj-petites et recouvertes, clans l’ani-
malyd’ufie couché, de.iqucusrsi' épaisse, qu’on.le croirait aisément
dénué â’éèaiïlés.;.|,kL'^|i|pte qustçey|ingts à qdâtreyviiigt-èihq rangées
entre l ’ouïe1 et la caùdale, La ligne latérale est tracée par unë
suite de* tubulures faisant une sérié peu eônéâve, et elle s’effaeë sur
la queue plus ou, moins »tôt, c'est-à-dire que sur des individus je