raît, dfâiîleurs, que les Russes le confondent avec lê chevaine
sous lè même nom de Golowl.
M» Nordmaem Ta cité aussi dans sa faune pontîque|
mais il ne le connaît que du Danube*
L/Ablë ïoe.
' ^Lëücis&y plusj Xfypirinik iattâ, tiinü., Art. )r
L ’Idéj que les-Allemands nomtnent ATüA^/^^st encore
voisin de ceux que nous venons. de décrire ; mais la
petitesse des écailles distingué à l’instant même cette espèce
des précédentes *, mais il y en a dans l’Elbe- quelques
autres qui lui ressemblent par Ces Caractères ;
La tête it surtout ïa ïitiqiïe de gêI able sont tfès-dôtîrtes : la première
«st comprise cinq fois daîis b longueur totale. La hauteur
du tronc y est quatre fois et demie; l’oeil est grand : son diamètre
fait le quart de la longueur de 1a tête. Le .museau est court,, déprimé;
la mâchpjye inférieure dépasse la supérieure^ lesjdents phaiyn-
gienneâ sont sur deux rangs : les internes sdnt très-petites ,les externes
ressemblent assez à celles dû garoonr ^
Là dorsale répond aux Ventrales : elle est Cftü'rte r, peu haute ;
Patiaie est poiiituè de l’avant ; la pectorale JMt plus en feux qïfé
dans les autres ables.
D. 10} A. 13, été. ,
Il y a près de soixante écailles le long du côté, dix au-dessus
de là ligne latérale et sept aendèsscUls : elles front Striées.
Le dos est plombé ; la dorsale et la Caudale sont de la même
couleur ; la pectorale' et la ventrale plus pâles ; l’anale blanche
Comme le ventre; il y a peu de reflets argentés.
L’individu que je décris est long de neuf pouces : il
est frais, et a été envoyé au Cabinet du Roi par M. Selys-
Longchamps, de Liège. J ’en ai trouvé un de dix pouces
dans la Somme j et M* Bâillon en a envoyé plusieurs au.’-
1res au Cabinet du RoiJXous en avons de l’Elbe qui ont
été donnes par M- Tinnemapn, de Dresde, ou par M. le
professeurjNitscb, ïj.
.■‘.'tBFpus avons aussi vu des individus de cette espèce parmi
les poissons pr-is(â Tobolsk et dans l’Irtisch par MM-,de
Humboldt' et. Ehrenberg,, et,qu’ils ont bien voulu donner
au Cabinet du R oi
Ln comparant des exemplaires que je décris, soit à la
ligure de Bip ch, soit à un bien meilleur dessin que je dois
à la généreuse^ communication de M. Agassiz, je ne trouve
d’autres différences, entre la figure de Bloch et lu nature,
que dans la^grandeur des écailles, Bloch -ayant marqué les
écailles plus grandes que je les vois sur aucun de nosleuc,
idus; aussi je ne crois pas que le véritable çgcpr. idus d’Ar-
jtedi“ soitdeprésenté dans cette Ichthyoiogie.
On doit la» connaissance de cette espèce;à Artedi et à
Linné : le premier de ces deux illustres maîtres en a donné
une description* modèle d’exactitude. et de méthode, et
qui a servi de base au Fauna çuecica* et au Systema
natures, où' l’espèce est iuscrite dès la X-e édition : ne
doit'-on pas signaler avec quel soin Artedi a déjà décrit
les dents pharyngiennes
Cette espèce est beaucoup plus septentrionale que les
précédentes ; car Muller1 2 3 4 la cite également dans la Faune
danoi^^^t MM- Fries ebJEkstrom^ en publient une belle
peinturé faite d’après le vivant par M. W. Van Wright. Il
1. Art..‘Descrip,t.ri p. 6,’ n.° i.
2. Faun. suec., p. 1 2 1 , n.° 320.
3. Prod. faun. Dan., n.° 436.
4. !Fries'j.Ekstr., Scand.^pisc.', pi. n .