retrouve toujours la tilelre de faisselle*,1 qui est devètipe
noirâtre.
Z /A ble jesse.
-ÇLeuciscus Jeses, nob.; Cyprînus Jeses., Linn., Bl. j 6 $ ,,
Nous ne trouvons pas, dans’ lés'ëaux d elà Seiiaë, un
abln qui commencé à se montrer dans celles de. la Sommet
et qui est ensuite un des poissons les plus communs des
eaùx douceVâu nord et de l’est _d_e l’Allemagne : lé
cjp r . Jeses, figuré par Bloch, pl. 6. .
Il ressemble assqz au gardon par sa forme générale ; mais
ses écailles, plus petite^ et plus-nombreuses ^ e s , deWis"
pharyngiennes sur deux rangs, leh distinguent Sès-nette-
ment^.et d’autres caractères dè details' viennèn't sd joindre
à ceux-ci.: c
Le,cpjp^ est ,âssez .large^. sa hautejur,, est comprise quatre $)isO
dans la .longueur totale ; la tête y_est cinq joi§ et un t A j’oeil est
de grandeqr moyenne la, nuque est courte; le- museauj-quoique
gros, n’avance pas-autant sur la mâchoire inférieure que celui du
gardon; la bouche est plus fendue; l’anajie est-plus; coude et,plus
haute; la .pectorale est lprge...
D. 10 ; A. 14, etc. - #
Lès dents pharyngiennes ont la ptfetëVWbhtie : "elf^sMt” au
nombre de quatre sur le rang externe, et5de trois plus petites Jur
l’intèrue. Gependânt Bloch en indique1 huit;-Jé compte'cinquante-
cinq à soixante raùgges d’écailles le' long‘du corps, et seize dàns la
hauteur; la ligne latérale est tracée sur-la dixième rangée. Les
écailles sont bien striées. r
Ge poisson a le dos vert, les côtés verdâtres â reflets argentés,
qui passent sur le blanc dû venlréî Pendant-que j’étais à Berlin,
en Octobre et Novembre, j’ai toujours vu la dorsale, là pectôxâle
et la caudale brunes, mêlées de légères teintes rougeâtres ; lés ventrales
et l’anale étaient d’un rouge tirant au vineux.
Les joues stont dorées et. ^ouvertes de*petits points noirs sur le
préopercule; une semblable'coloration est répandue sur l’iris de
l’oeilV
Je trouve des;couleurs entièrement sëmblables jusques dans les
détails de l’oeil’ et des bpercules,' sur un dessin que mon ami,
M. Agassiz ; m’a communiqué ; mais j’ai sous les yeux un second
dessin diéjiuî;; sur lequel il a représenté le poisson pendant le temps
de la ponte ou;.en habit de noces. Cet babile ichthyologiste fait
représenter toutes les nageoires en brun rougeâtre foncé je t le des-
* -'Sus qutcôrps plus, vfert. Ces couleurs ressemblent plus à celles de la-
figure de Blo&iLque celles indiquées dans une description faite sur
les poissons encore vivants et que j’éludiaisii Berlin.
Vdfçj lés observations anatomiques que j’ai faites sur ce
poisson. ,
Le lobé.droitdu foie est triangulaire àlongé, divisé profondément
en deux lobules, -dont le-plus ; gcois est. placé' presque, entièrement
sur les intestins au-dessous des ôvaires. Il est trièdre, et chacune
_ de.9,eSjfaces"ê^ côh(çâve. Le sçcond lobule'est étroit, plus alongé,
* et* courbé' ^dus les intestins entre le- premier repli du canal. Le
lobë.j’gad'&he est plus petit, plus court, d’une forme quadrilatère
iréégulière, non divisé et rattaché par sa partie postérieure au lobe
dfolt/su r les intestins, de façdn qu’ils sont comme entourés par
• le foie}
La vésicule du fiel est peu grosse et placée dans la bifurcation
du l@be droit sous le lobule supérieur. Elle est pleine d’une bile
' verte, qu’elle verse dans;le haut du canal digestif, non.loin du
jjt diaphragme, par un cànal si cqurt qu’il ést presque nul. L’ouverture
dans Jé»- canal est capillaire.
L’oesophage ne se dilate pas du tout pour former une sorte d’es-
tomac. Il se rétrécit même assez subitement, et, arrivé aux trois
quarts de la longueur de'l’abdomen, il se courbe, remonte sous le
diaphragme; où il se replie de nouveau pour se rendre à l’anus,
; toujours en diminuant de largeur.
Je n’ai trouvé aucune valvule ni étranglement dans toute sa lon-
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