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ment d’après-les livrés #onsultés-<pâr Blocli : efieestpar
conséquent un mélânge de plusieurs .traits ;a^artenant à
l’espèce- figuréq,; ét iü '0/p r. aphyà d ^ l auteurs.T
Le poisson décrit par Blo£h venait-iIsdu Noj<J de I’Eijl-
rope ? J’ai là-dessus quelque incertitude^; qaxqe; vois que
Muller1 et M.jNibsôn * ont un cypr. aphyà rà’ Godgé de leur
eypr. phôxinusÿ '^dernier'auteur fcite Bloch ; rnai& iLa
tort de' citer Linné; i -
L’espece’ qui.prSécètfe et les quatre ou cinq dont nous
allons parler, constituent le .groupe et même;;le genre
A s p iu s , tel que M.AgasBÎzA’a,entendu. Je.n’âi plus à',re-;
venir aux objections, que fai faites à saï’distribution générique
et aux. caractères' qu’il 4 assi^és’'à 'sqngenré.Ha|fute
quelquésvèspèces Scelles q u a lité , même pountfEurope.
Ce savant icfithyologistë7 a placé,.parmi ,aes^spms«l^
deux esp'éepl fossiles d’ables figurées »dai^?son Histoire dest
poissons; l’une, aspius gracilis^ des schistes d’OEningen,
et l’autre*, aspius Brongnartii 4, des ■ 'schistes* deMénat- en
Auvergne. -
Z/AbLE EPE-RLÂN. -’ >
('Ê^cistiu&bîpùndtatùs nob.„)_
ü n petit, ablejtpèsbafepndant dmslaSeine, et*que np,s[
pêcheurs »appellent-l'Éperlan de;Seine,
a-le c.orps plus large et plusucourt que-l’ablette. ,Sa hautejur me-
le-quarlyle sa longueur : qqelquefois-elle estpun peu moindfl.
La ligne pu, profiL^ome par uneisourbe .régulière du bout du
1. P roi. Faun. dan., p. 3o,(n.° H
2. Nilss., lchth. Scancl., p. 2g, n.° 7.
3. Agassiz, Pôiss. foss./vol. 5, tàbi fig. i” ét 2.
4., Ejusd.
C-HAP. XIII. ABLËS.
■ museamà la dorsale, puis elle, est en ligne droite jusqu’à la caudale.
- La jspbfbija’du ventre est régulière;‘et va du. menton à la queue. La
\ .tête petite ,et^ coJÜ'rtp„;;et(^du cinquième, de la longueur totale.
So^rmuseau/ est; court et.rond la mâphqiré inférieure dépasse un
peu la supérieure ; l’oeil est grand : son- diamètre est près du tiers
de la' longueur." de la tç'te. La basé du premier rayon de la dorsale
est au mpæoede la Ion gueux,^do^ïronc, la caudale non comprise.
La partie anterieure:est'plus haute de moitié que le dernier "rayon,
j -ét d’un-'quart de plus que' la-base? de là nageoire^ L’anale a une base
pins lof-gueid’én tiers que le prémier rayon,.qui lui-même a un
tiers de plujqüe le dernier., L^qaüdalé a ses deux lobes assez aigus;
la pectprale, estrpoinlue;,etuau^si,longue que la tête; la vçutrale a
<. quelque -chose,de^mofe-., .
D. 19; (f â l-W ’l^pV.‘9.
Les dents, pharyngiennes sont sur deux rangs, cinq à la première
rangée'^ deux’ àfla se'co’iJae :■ elles *bnt la pôirite aiguë et re-
courbée, fcé quides rend très-ÿrochues ,'mais la couronne n’est pas
denteléç..
Les ,écdl%sb©;nt à peiné striées, ét j’en compte cinquante le long
- >chàq,ue> jcqlé.v Ce* petit, poisson brille du, bel „êelat argenté sur le
ventre,. et. aje.dôs^dpprquge, verdâtre mêlé de bleu d’acier; for-
xnant une sorte de raie sur la queue. Un grand nombre de points
pigmentaires sont répandus,sur l’argenté.'‘Subcette cuirasse métal-7
liquese* dessinefortement la ligne latérale, qui .est large, un peu
verdâtre et formée de deux séries de petits points noirs, ce qui l’a
• îfBfi appeler cyprinus bipunctqtus. Les viscères ressemblent à ceux
■ -de nos autres! cyprdris; le'foie’m’a paru un peu plus petit, la raté
, plus-ijfoncée;,les deux lobes de la vessie,aérienne plus égaux; sur.
w jLe|squelette ôn^ compte trente-trois vertèbres à la cplonne épinière
et quinze paires dé’ côtes.
J ’ai trouvé cette espèce en abondance dans la Somme,
dans l’Eure, dans la Marne, dans le Morin, par conséquent
dans les eaux douces du Dassin de la Seine;* il est
aussi dans(4a, Loire ~et dans ses affluens. le fai vit dans
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