exemplaire qui lui avait été indiqué comme le véritable
àbramis Heckelü?je ne puis conserver,'après; avoir comparé
ce dernier aux premiers, lé moindre doute sur l’identité
spécifique- de ces brèmes àunalë courte, chez lesquelles,
cpmme<lans notre brème commune, le nombre des écailles
varié, mais, comme on »le. voit,.,dans dès limite^sséz rapprochées*
La brème de Buggenhagen doit être peu'commune en
Angleterre’, car. je ne la vois figurée que dans lc*supplé-
ment de l’Histoire naturelle dès Poissons.'d’Angleterre par
M. Yarell, pag. 3g. L’individu lui a été envoyé-du comté
d’Essex. Çet habile et zélé ichthyologiste nous apprend
aussi que M. W-. Thompson, de Belfast, à qui lichthyo-
logie doit tant de faits importahsisur ïhisÿëire des poisSons
d’Irlande, § aussi rencontré cette brème dans la rivière
Logan,q)rès de la ville de Belfast.,
L a B r èm e per sa.-
f &fâfprinus persa., Pallas.) '
Faut - il distinguer de là brème de Buggenhagèü le
cyprinus vpersà.'dïet Pallas?
Cet illustre naturaliste ne Fa pas vue il ne la fait
connaître que d’aprèsTestmanuscrits de G. Samuel Gmelin.
Voici cette description :
C’est un poisson d’un pied de long, tenant çle l’ablette et du
barbeau. La tête est presque semblable à c'ëD,e de ce dernier- le
museau est avancé; la bouche inférieure ; point dè barbillons. Le
corps, couvert de grandes écailles, argenté, alongé et un peu élargi.
La ligne latérale courbe ou: infléchie vers le ventre.
m B;ï3j D. lOi A. 17—18; G. 19; P. 16; V. 9—10.
La caudaleest fourchue; les'nageoires inférieures sont rougeâtres.
Gette couleur des nageoires semblerait distinguer cette
brème de l’espèçe de Bloch; mais les nombres des rayons
l’en rapprochent.
Pallas' croit qu’il faut rapporter à celui-ci l’espèce que
Giddenstædt â confondue avec le cyprinus vimba, nommé
en Géorgie gw elana, très-abondant dans les lacs qui
versent dans le Gy rus, où. les Cosaques lé nomment
sèrusàhka. '
' .Gmelin âyaijt observé le poisson, dont nous reproduisons
la courte description, dans les eaux de la Perse.
L a B rème a u x n a g e o ir e s r o u g e s . .
, (Abramis prythropterus, Agassiz.)
Parmi les beaux dessins qui m’ont été communiqués par
"M. Agassi^, je »trouvé Ta représentation d’une brème qui
me paraît àwisifigr ïé cyprinus p ë rsa ai càùsë déTa couleur
des çageoires : elle- est indiquéé spus le nom que nous
lui conservons dans le mémoire de ce naturaliste.
Cç poisson^ le dos convexe ; le profil du ventre droit jusqu’au,
l’anus,, et, remettant obliquement versja queue. :
La hauteur est, comprise trois fois et demie dans la longueur
tjOtàle. La têtéYst petite, à peu près du septième de cette même
longueur. La dorsale, haute de l’avant et pointue, est assez, bien
'fVc.ellèlid’üne brème. L’analé est courte pour un poisson de ce groupe.
La caudale est fourchue ; la pectorale est aussi un peu longue pour
les brèmes. ,,
, D. 10; A. 15, etc., }\
“Je compte quarante rangées d’écailles entre l’ouïe et la caudale ;
- six rangées seulement au-dessus de la ligne latérale et autant au-
dessous. Les Ȏcailles sont donc plus grandes que celles de toutes