Je compte cinquante-cinq rangées d’éèailies le long du côté, neuf
au-dessus et cinq au-dessous de la ligne latérale, qui est peu cour»
bée. La couleur est argentée avec des teintes cen<|$èésüsùr le dos.
Une bandelette grisâtre, détachée du fond du dos j règue lefeng du
*. corps de la tempe au'dos du tronçon =de la queue. L’argenté des
flancs et du yçntre est glacé, de jaune verdâtre, teintç qui s’étpnd
sur les nageoires.
M. Sçtvigny avait pris dans des eaux doucés ^de la Spëz-
zia le poisson que UQÜS lui avons dédié. Depuis, M.Lau-
rillàrd en a rapporté plusieurs individus pris5à- B^çeyet,
enfin, M. Sa-vi en a envoyé âU.Muséum sous le nom dê
cyprinus siphya.
■ Le prîùcè Charles Bonaparte a donné une fort. Bonne
figure de éfe pofesôn, et‘ il a conservé, * par - é^ird pôftt
notre célèbre Savigny, la dénomination irtfpWé^ dans les
galeries du Muséum à cette espèce* d’able, qu’il a cru devoir
considérer comme d’un genre distinct j appelé T el estes :
féonc,%étoipiê T'dàfis la Faune4' i talienne ,
Te les tes Savignyî. La description dans cet ouvrage ÿ'ést
d’une grande exactitude ; mais je ^në saurais donner une
gssez grand« importance, aux caractères indiqués par le
célèbre îchthyologiste, dontjje ne .partage pas l’a vis ^ pour
fairë dè ce poisson un genre distinct. -
Voici les caractèresV Corps grêle ou arrondi, plutôt
« alongé ; la tête courte, le museau arrondi et avancé au
delà d’une1 bouche ^tite^et ouverte'cn dessous 5 la dor-
« sale opposée aux'yéptralës, et plus ou môins^ârrôndie;
« les pectorales grandes 5 les écailles très-petites j la ligne
« latérale courant par le milieu du corps les dents pharyngiennes
sur'deux ran^ peu crochues.^,;^
L ’auteur opposé à eés caractères les trois rangées des
dents pharyngiennes dé ses S qualijjs et les dentelures
des ScâreJiniusî Mais'je demandé comment on peut distinguer
par la diagnose ■/|)ré©édente les teléstes d’un cypr.
dobuîa^si cè n’fest par des! particularftéÿ-tout-a-fait speci-
fiques ^ et puis j’observe que tous les squalim que jai
reçus étiquetés .de la maiu tnême du prince,, de Mussi-
gnaüô,- n’ont pas toutësjirojs *rangées de dents pharyn-
giennës|I|ûn peut même dire que '■.© est l’exception t[u||:
feraièilci 4 a Yègïe.', Les pâssagëS entre les scardirtius \et les
âutrei abi'ésgsà dent§ peu ou très-peu dentelées sont 'véritablement
insensi|d4|î' Que le lecteur me pardonne jees
déitSiîs ; ' mais il fallait ï|jen prôüvèr quë ye ^n’ai attaqué
les}4é|e^antèurs |ulsi |Ustement ëstiuiés., qu’après avoir „
étudie, dans leur enseînbie les, espèces*, |)eüt-ê,p.e un peu
multipliées^ de -Gë^ cyprinoMes. Cet able-, qui vit’ dans
l.éS'rivière s du Piémont ,aL été. eônhu par M. Rissô, qui,
dans>fei^édition de Son ïcfeth^dld'g^ja^ -publié oette
espàoe: Usida^éî^tniû'âjti011 nouVelle de jLeiteistus cûh
heda. C’eSt lUi-même qui a nomâié lés individus rapportés
par M: Laurillàrd.
L ’AELE RtOZZELL^.
ÇL'Ëufiisçüs' muticeliïis^ Ch. BoéÉf <
afbn'Sj. fecurn!. Cabinet du Roi par JVL Canali,
sops le nom ,d^e ^Xa^ca del .espèce,: ,,
qüi a l f museau large mais pêü élevé,,dépassant un peu la bquebe,
qui est feficlGe «u dessous,1a. hauteur fait près, du cinquième*dp
longueur totale ; lâ^càudale, et l’male-pêtîtes.;-
' '*i>.
<> Les é'caiîles-, aurioèabre de cinquante -eïtqà Soixanip,- dans la
longueur totale.' *