Lorsque fai rédigé l’article dés lab&^.ÿj^ïi© co»suItai
à tort que la figure gravée dans le Mémoire de M. Rup-
pel j et ne voyant pas de barbillons '1i l ’extrémité du museau,
je crus que le poissbn n’appartenait pas aux labéons,
et par suite de cette méprise, je pensais 'que l’espèce nouvelle,
décrite partie savant de Francfort, devait être rapprochée
de jnon Leuciscus apiatus. En étudiant de nouveau
cette espèce pour lui faire jftendre place dans le
genre des Ables, je. relus avec plus de soin la description
de -M- Ruppel et je reconnus alors mon erreur ; car l’auteur
dit qu’il y a des petits barbillons à l’angle des maxillaires
comme dans les labéons.
Cest pour réparer cette faute que je place dans lé supplément
la description de MrRüppel, *ét jejaisse à ççtte
espèce de labéon comme.nom spécifique, 1^,dénomination
que ce naturaliste avait composée pour nommeirIC
genre nouveau dont il proposait Pétablissement. J
Le Beso a le corps alongé, elliptique la arrondie* .du
cinquième de la longueur du côrps, la caudale non. coinprise. La
courbe du profil du dos,et. du ventre .passant parole museau,^ a la
figure d’une parabole, et de la paâchoire inférieure à la fin de
l’anale, la courbe du profit est en segment dârc de ee'rcle. M-. Ruppel
compte trente et-ùne où trente-deux écailles Je*l#i!gde la ligne
latérale; l’anale est courte| la causale fourchue; la dorsalepeuéteo-
due, mais plus longue et plus haute que la nageoire de l’anus, i
D. 18; w*#oe Vh p- 11? y* 9*
La couleur du çorps est un bleu verdâtre, et à la base, de chaque
écaille il y a une strie verticale bleue.
M. Ruppel fait obsèrver que • les .verrues dû bout du
museau sont plus grosses dans les mâles que dans les femelles.
L’intestin rassemble,‘par ses circonvolutions, à celui des
autres labçons'. ' ?
>Ce poisson a Jïté.vu sur le marché de Goraza au mois
de Février, où on le vend sous le nom vulgaire de beso.
' Les individus ne paraissent pas dépasser quinze pouces.
Au volume XVII, p. a38, après l ’Ahle de Storer, il faut placer
cette description.
’ L ’Â b e e ALONGÉ. y
•( Leuciscus élongatus, ’ nob. ) .
M. Lesuèur a donné au Cabinet dù Roi un petit able
dû Wabâsh' ' •
qui ressemble, tétine ablette „dont la tête, large en dessus et aplatie,
est, un peu plus longue que la hauteur du tronc, ou quatre.fois
- et demie dans la longueur totale. Les écailles sont petites : j’èn
compte soixante-quinze entre l’.ouïè et la caudale. La dorsale, est
reculée comme dans l’ablette.
"Ü. 9; A.’8, etc.
Le; corps èSit argenté^ «av,ec une ligne bleuâtre longitudinale.
Nos individus sont longs de quatre pouces.
M. Lesueur avait nommé cette espèce alburnoides elon-
gatus. Il avait donc l’intention de séparer ces poissons
des autres cyprins, maîsf jême vois pas sùr les* individus
desséchés sur quels caractères il se fondait pour établir
le genre A l b u r n o ïd e . .