intermaxillaires et la mâchoire inférieure sont conformés comme
dans notre chondrostorae. Il > n’y a aucun barbillon. Les dents
pharyngiennes sont en massue et »crochues -a^l’extréinite,:,:il y en
à trois rangées, une extérieure de cinq, une seconde de-;trois et
enfin deux. Il èst hors de doute, que dans la méthodeâd^^éhîïhyci“
logis tes qui prennent leur caractère dans les variations dès dents,
l’espèce dont il s’agit ne deviendra le type d’un genre particulier.
. C’est une manière de voir que je ne puis suivre, attendu que le
poisson a la bouche faite comme celle des chondrostomes, et qu’il
moptre la liaison sous le rapport des dents entre quelques espèces
d’ables etle genre auquel je le rapporte.
Nos individus ont six ponces et demi i^ls iiotas ont
été envoyés par Mg Quartin Dillon, jeune médecin, moyt
victime des fièvres qu’il avait prises en s’exposant?trop
long-templj par amour pour la botanique, à l’action
délétère de ces climats brûlans. Ardent pour dluàtoire
naturelle, il ne négfigeait pas, comme on, le :Vo£t, -lcs-
autres branches de cette scièncé. Il a envoyé, ivéo; ces
espèces quelques autres cyprins, dont |§îp'ârlerai dans un
supplément à ce volume ou au suivant-, parce que l’his-
toirq des genres où ils doivent prendre place^^ait déjà
rédigée quand les poissons me sont parvenus : jlai payé
à notre infortuné voyageur un tribut de rffiponnaissancê;
bien mérité, en lui dédiant Jjétte curieuse espèce,?
Après cés choodrostomesV dont le dernier pourrait
bien faire aussi une division, nous allons parler d’espèces
dont la bouche est garnie de barbillons, et que je n’ai
pas placées dans le genre des cyprins à barbillons, traités
dans le volume précédent, parce que je n’ai regardé le
caractère des barbillons que comme un moyen commode
de distinguer des groupes dans les cyprins ; l’étude que