Ce qui fait reconnaître de suite le gardoii,et le.distihgue du
rotèngley c’est qu’il a le museau* gros , arrondi *et un peu saillant
au-devant de la'mâchoire'ipférieiire, plusa courte, et doht les
branches sont presque horizontales. Dans le rotengle elles remontent
vers le haut ,T ëf le museau ne fait „pas de saillie sur elle-
La hatitèur du frohéIshfés fê gardon est tidis’fëis I f demie dans la
longueur totale ; la tête est comprise cinq fois et un péù plus drnne
demie dans cètte même longueur totale. J’ai trouVé dàtià dês femelles
priées dans là Seine «que la hauteur du tronc ëât comprise
dans la longueur du corps quatre fois "et deux tiers quand «les
onyMçhé leur oeuf, et qu’elle n’y est plus que quatre fois quand
elleà sont pleines. Dans les.mâles la hauteur m’a paru êt^fe presque
toujours auJatfè~ fois et demie dans la longueur totale. L’oeil, du
cinquième de la tète," est éloigné du bout cju' museau d’une'fois et
demt^SIn diamètre: je ne vois pas‘'d’ailleurs derdift^ences"6àns
les nièéls' de îopercule, mais les dents pharyngiennes
de très-grandes. Il n’y a qu’une seulerangéede dents implantées
sur le pharyngien, aucune de ces dents n’a le bord dentelé ; la
première est crochue à la pointe! la seconde l’est un peu ïboins ;
les autres pntrla couronne en tubercule . arrondie et connue : les
gertpes des, dents n’ont aussi aucune dentelure; les dents, s’usent
assez vite : on le conclut de l’usure de la couronne et du nombre
de germes de'Templafèemënt qui vilRnént s’implanter sur lés* pédicules
osseux du phai’yngten qui ddit les^eoevdh?. Il faut tenir
compte dé èlttè hSttré de la couronne dans l ’étudie des dents 'dé* ces
animaux, é^WMfë eh#ëf aânis là valeur dés caractères spécifiques^
que l’ôn doit leur doimèr. j ’ai examiné èt étudié les dents'de f>lns
d’uûe centaine d’individus, et on les%onYé quelquefois, toutes
cinq, à couronne plate, et souvent la première et là troisième sont
usées, tandis que la seconde, la quatrième, la cinquième Sont encore
arrondies. Telle autre combinaison peut sé présenter ; mais jamais
on a Irôuvé deux rangées de tubercules osseux déniifèrës, et les
dents m’ont pas leur bord dênUcdîe.* On volt'que j’insfsté sur ces
caractères; car, comme je l’ai dit plus haut, on a voulu les élever
jusqu’à donner dès caractères de genres, et je ne pense pas qû’eïïes
puissent en fournir, de solides à ce point de yue; comme caractère
Spécifique elles en donneront, quand on aura soin de les étudier
sur un grand nombre d'individus, afin d’en suivre les variations.
La dorsale est moins reculée sur le dos que dans le rotengle;
le premier rayon est plus haut d’un quart que la base n’est longue;
le dernier est moitié moins haut que le premier; le plus élevé des
rayons de l’anale égalé là longueur* de sa base; la caudale est fourchue;
les ventrales ont une longue écaille dans leur aisselle : elles
sont arrondies et aussi grandes que la pectorale. '
B. 3; D. 12; A. lïj?,C.’ 19; P. 19; V. 9.
Je compte quarante-cinq rangées d’çcailles sur le coté; la ligne
latérale, un peu courbé,?^ tnaéée‘ sur la huitième de la hauteur,
qui en eonlient.,dôj|zelîjPne écaille a de fortes striés concentriques
au -mifiéur;çf autres, très-fines et très-nombreuses; quelques stries
isiayOnnantes su» lft pOrtfc» nue ; 3& partie radicale n’en ùpcânt.
La couleur est v^|e^à remets irisés en or^# glacée d’argent sur
le dos, blanche sur le ventre; le crâne est lisse sans écailles, d’un
assez. beau, vert ; sur. les joues argentées brillent de belles teintes
K g i S U
La pectorale et l.a dorsale sont vertes comme le dos; la caudale
ajoute à cette cqtfieur une teinte vermillon ou laquée dans lç pourtour
du croissant ; elle est plus étendue sur le lobe inférieur :
l’anale, qui est verte le long* de son insertion, a la plus- grande
partie .d’un bel orangé .vermillon; la base de làventrale, est blanche
et le bord un peu moins vif quel’anale; l’oeil, entouré d’un beau
cercle vert,.# l’iris doré : j’ai vu un grand, ^îqpibr# d’individus: de
la Seine asqirle blanc de l’oeil argenté; dans ceux que j’examinais
sur le marché .de Berlin* j’ai écrit que je trouvais le rquge de l’anale
mêlé de teintes jaunâtres; que ce rouge n’est donc pas pur et vif,
comme celui du Rolhauge (Leuc. erythrophthalmus). Les ventrales
étaient rouge cerise, quoique plus pâles que celles de ce dernier
poisson;
J’en ai vu dans le lac de Tegel qui avaient la dorsale et la caudale
rougeâtres, et parmi ceux-ci quelques-uns avaient l’iris rouge.