Il a près de huit police^ de loiigtiëur p quoique teint à
l’ehcrè de CÉine, il -ksf faëiïe'dé'reëonnaître l’espèce'rîont
nous parlons îcTVla ’courbure dé la digne latérale, la longueur
de l’anale, la bauteür èt l’étifntëssë de la dorsale ne
peuvent laisser la.moindre incertitude, quoique les ventrales
paraissent plus larges.;sur le dessin que dans la nature.
Il fallait d’ailleurs recourir à cet original pour fixe#
cétte détermination; car la copie de M. de Lacépède aété
tellement altérée qu’il jest difficile de savoir lequel des
nombreux ables d’Amérique' ce(tte espèce représente. Ce
que-je dis ici donne la raispn du changement de nom
spécifique qu’a dU 'Subir aussi cepable,;. car plusieurs * a utres
espèces vivent avecçelleTci dans. les eaux douces'des^
États-Unis,
I Shàw, en,icopiant M-nde Uanépèdo,* a fait, entrer dans
son sfttèmu 1 & Çyprinus americanus $ >*mais le . docteur-
Mitchill a imposé un autre 'nom à et poisson* Sfeskvson
C jprinûs ùTirysolewcos*’.* If ne51’nous apprend|riên^âuftre
sur les habitudes dë^cetfe ^é^dc^lsr^ce ‘ "’’qdotL la
trouve dans les étangs où. sé tiennent leâ pomotts* étalés
perchés fluviatîlésr
Dans la partie anglaise dès États-Unis-, M.«Bosca entendu
désîgner Fesp èCe fSOus le nom de SÿlVerjîsh (preésson
d’aifgent),p*t il dîfque^sa chair, quoique sentant lavas#;#
sert de npurriturp habituelle dans la-Caroline; queSeufee,
ce poisson est une excellente amorce p.our prendré la
Hùrte. D’ailleurs je ^is' autssî.dans les-nbtes" de*M. pose,
que ce naturaliste confondais ensèmble^çes ’divèrses les-
pèces aussi* voisines ‘l’une de F àu ^ s(pxe^l9^ 'ab li^ 1
1. Mitcb., Phil. trans..of NavïYork, tom .I,'# . 4$’9-
péens. Il me paraît probable que c’est à ce poisson ou
plutôt à toutes les, espèces voisines, que Linné affectait,
d’après Qardom, le nom d aryericanus} mais il
n’est pas cej’taîn que Lacépède,ait entendu parler de 1 espèce
de Linné.
, L sA b<LE'; g a r b j^ in e t .
*’ (£eùcisçus'ghrd6nçus/1ao,b.) ' 1
^ M'BpS'èjîqui a dtmné ses collections au Muséum; nous
a permis défrèconri^ître-quelquesruns deees ables américains,
qui,'|ê'suis;sûr,-sont-beaudoupplus nombreux que
lious le croyons*. Il les confondait tous avec le 'précédent.
‘ Celui- ci ressemble au gardon :
Il a le^dosplus arqué, la têtephistcomte, le museau aussi ob-"
tüS lés'Mériïs pharyngiennes*,' au> nombre de cinq, sur un seul
' ifeng5fvla pointe de la eourönnie* est»eôürhée,»crochue, et son bi-
seatriesti un pic dentelé avant d’être'usé.-La hauteur du tronc feit
- ,1e. .qÙaM de la .longueur totale,: la tjfte^tprès dé, six fois dans la
lqnguçup du corps;l’oeiLtrois demie dans 'celle'dq, la tête,.
La*dorsale naît sur le milieu de, là ‘dptanëe* 'entre le bput du mu-
seau, et la rapine de la caudale. La nageoire est trapézoïde; l’anale
est pô-urtq» fe caudale peu fop.rcnu|j
D, llj. A.. 10 *etcv ^
Il y a quelques stries- sur le haut d eRgnercule .e t seulement
unë ou deux sur- les pcaille's - donc je compte trente-neuf ^rangées
entre l’ouïe'et Ta caudale, sept au-desshs et trois au-dfessous dé la
ligne latéialè : elle* est infléchie vers' le bas et très-rmarquée.
à La couleur paraît avpîrété celle de’nos^ables. La longueur
d e ,l’individu .est de.six pouç|s. M.'Bosc ne donne
aucun délail* sur cette espèce.* ...