caractères de longueur d’organes, tels -que les .pectorales,
alors on rendra impossible toute philosophie ,en histoire
naturelle, tout rapprochement de distribution zoologique
des espèces sur le globe : questions de zoologie générale qui
seules donnent de l’intérêt aux travaux de'détails nécessaires'pour
aborder la-solution de cés grands problèmes.
N’admettant pas le genre Peleçu^, je *yaïsydonner^Saus
le nom de Leuciscus cultratus, une,„description, détaillée
de* ce ;beau poisson, étranger aux *eaux douce&îde notre
France, mais abondant vers l’est ..de l’Europe etilerpemd
de l'Asie; H HP *
Ce poissoh^a'Té^irps remarquable par s/'grahde compression
et pàrVon venirefëaréhé! La plu^'graüdl^paissiâar MV1 e quart^dê
la hauteur, qui est çomprise*ciiiq_lfois et quelque chose dans la
j longueur totale, ta tê^Wcouptepetite, ne fait -guéris que lê
sixième de cette rntme- Ion gueux.; td làlejÿs ejà oeil est grand, ^eMrois
foi§,«et .trois quarta, dans,,la. tête,, Lqs ^ua^^.^oju^-ijrbita^i^s,spnt
très-ét,roits et presque perdu/ sous la peau cependant lefiremier
cachp entièrement le maxillairet .Cette„disnosition explique Ta- b éiè-
veté de la mâchoire supérieure; cglle de la face d g l’animal, qui
n’est alongèe que -par la-faillie! de foute:-la,mâchoire ijpférieùrê.
Une légère échancrure se* voit sur le miM&iTde' la mâqhpife^sùpé-
rieure et à laquelle correspond, sur l’inférieure, Un petit tuhèk;ul|’
2M pour y entrer. wgg
L’articulation^de la mâchoire, inférieure, n’au^einjt^ eji - açrièref l’aplomb
du bord antérieur de^ l’orbite. La joue,. nue et ameutée, est
.toute cutanée ^attendu que le préopercule. est jentièremejnt.Qftuvert
par la peau-et qu’il rçoôuvre^ presque en entier^^té^qpejcule ;
l’opercule a quelques fines stries, et le sous-operoule èstirès-élroît
et presque terminé en pqinte vers l’angle. Le bord membraneux est
assez large : les trois layons brancbiostèges se voient *sfir le bafg dè
l’ouverture branchiale. La mâchoire inférieure et le limbe du préo-
pereule sont percés d’une série de pofes très-petits.|
Les Beats pharyngiennes'sont-au' nombre de sept, cinq sur le
bord externe-, deux à l’interbe : elles, ont. une Couronne .étroite,
comprimée, pointue, Cf ©ehue, à l’extrémité et dentelée sur le bord :
ce. sont des dents semblables’ à;* celles des; rotengles ou du genre
Svardinius. Presque tojùte l’ossature dje l’épaule jes$ cachée, sous le
bord membraneux de rappareilaperculàire. Elle porte une pectorale,
remarquable par sa, longueur,- qjii est du tarifs de celle du
corps, la caudale non ,comprise, laquelle entre cinq fois et demie
dans la’ longueur totàlje. Gette qageôire, à base large j est articulée
de manière aise coller-contre lev corps, et sa pointe dépasse l’in-
sertion de la Ventrale : celle-cheStppintüe ; moins: longue àpro-
poriion que la pectorale : elle, est* comprise sept fois dans la longueur
du corps sans ^Comprendre la caudale, à cause de la com-
pVessihn qu de la carëne du ventre ; elle est articulée sur le côté
au lieu d’êtfe en- dessous comme, dans les autres cyprins. -Cependant
la compression de l’arrière au* tronc en avant de l’anus, place
les nagedfres~de'l’afilettfe un peu co mme celles - (fi , et montre les
rappo/Ls qui -lient èntre eux tous ces,poissons, f
L’anus» e&t un peu au-delà de l’endroit où les ventrales peuvent
atteindre,. et des deux tiers vde la longueur du tronc. Une longue
anale, .coupée en fauxy suit’sous Te ^tronçon de la' queue., La cau-
dalé’est fourchùë ; la dorsale., petite, est reculée sur le dos au-delà
de l’anus'j, car Te prèmier ralyôn dë cette nageoire répond au huitième
dè l’anale.
D. 9} A. 30; 19; V. 9f
La ligne latérale~%st; très-remarquable par les sinuosités qu’elle
fait sut le corps.. Naissant sur le.haut de l’épaule, elle se porte horizontalement
sur les huit premières rangées d’écailles : elle descend
verticalement sur onze rangées; ell,e.est-alors marquée sur la der-
pièçg. près de la Êarène du ventre,JÇiais elle remonte pour passer
^àü-oëssus dè la ventrale, où%lle'devient:corivexe, laissant six rangs
d’écaillès au-dessous, d’elle; puis, elle, remonte parallèlement au
bord dç l’anale , n’ayant que quatre écailles pour la séparer de la
base de cette nageoire, et elle se courbe pour atteindre la base de
la éâudàle. Les écailles Sont petites et par conséquent nombreuses,
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