d une Brème, puisqu’il leur donne dieux rangées- de dents.
Les P elecus ont les dents sur deux rangs, comme les
Leucisçus; leur corps comprimé a bien quelque apparence
extérieure d’un clupéoïde; mais, c'est une.ressem-
blance sans fondement. Quand on étudie son organisation,
on ne tarde pas à se convaincre quelle est celle,d’un cyprin,
et quelle na rien de.commun avec,çelle;d’qnp Clupée.
J ’en dis presque autant -dessous-genres^ T elestes et
Scardinius; que je, trouye dans la Fauneÿj’Italie. J ’approuve
seulement que M. le prince Charles de.Canino les
ait au' moins considérést comme des sous-genres. .Si-le
cjprinus erythrophthalmus a les dents pharyngiennes
^comprimées et dentelées, plusieurs .espèces, voisines ont
aussi des. dentelures moins profondes^ qui s’effacent plutôt
aven l’âge, mais qui, à cause de leüfs variations,, ne peuyent
devenir caractère de coupe générique. Je crois donc'qu’il
faut faire, pour les cyprinoid,esydont il nous ireste^|.-parler,
comme nous avons été obligé d’en'agir? par exemple, à
l’égard des Caranx, dans lesquels on trouve les coupes
des Saurels, des Caranx, des .rGarangues,, sans que l’on
puisse indiquer un organe ou unq combinaison de/orrpes,
organiques' assez constante et.assez élevqqpour fa^pe^ppjjtei^
sur elle la diagnose d’un genre. -,.
Je n’établirai donc, qu’un seul gepre ^ l^ L eu c isc u s*
supprimant celui des Abramis établi par 3\J. Cuvierrpçt
je diyliqrai l’histoire de toutes pes espèçes^en les traitant
par petites tribus ou sous-geprès ,rîpq.mme, on voudra les
appeler, en tête desquelles j’inscrirai le nojnde la coupe
à laquelle chaque^jespèce, me * semble appartenir.
DES* B-RÈMES.
"Le nom <nPBrème, qui est souvent écrit dans notre
ancien ’'langage, Bresme, Brasme a?u Bresmel, a , sans
aucun doùtë / beaucoup de rapport a|rec les noms aile—
mahds 'B rà sseB ra ssen s, Brachseh, q u i ' s’appliquent à
l’espacé de poisson deauyfdoii'ce répandue 'dans toute
l’Europe /e t qui |çç^,'"aanS-Tef différentes'langues, un
>nd|n plus ou moins ^semblable à c&lui de^hqtre langue. *
Mfis l’dn’leitrompérafter ^p*ar là similitude de ce mot
afecpcëlui da/^aju;^ que1 l’on trouve dans Oppien ou
dàîis Âtliénee', on croyait que notre poisson était connu
d es#Gr eci#âSus le noni d Àbraûiisl Qppien“ placé celui-ci
à cote^dél^chalcis erdës thrisses parmi les pbïlsons de mer
qui nagent en trb'üp’ès:
XceKxiiïss au ûçiaacti <x@%a6u$$s (poçêovrpci '
négoce,).1
Chalcides ^peffTjhg, aloscegue ^ b^umide^què^feruntur ;
^ “ CctXervQhm. I. .
Athénée *Jbite XAbramis au nombre, des quinze-poissons
de mer qui, entrent dans le rapprochant depe
passage-scebli d’un^eîévain arabe dutitj4^iècle^Shemsedb
din Mohammed, caserait, d’aprèsluipà un muge (mugit)
que sè, rapporterait!’ Abrarhis.
On trouvé^, dit-il, ^ivËgypte, un poisson connu anr
cjpnnement squs’ Je n,qm d'Abarmis, et que ».l’on nomme
aujourd’hui Bduri. Ce . dernier nom esp celui d’un muge
1. Hair, liv. I, ■vers 2$p.