de Scandinavie par MM. Fries et .Ekstrôm *. M. Nilsson
la cite aussi; dans son Prodrome; et qesa différens auteurs
lui donnent le nom de Flika ou de Braxenjtika | je.ne la
trouve cependant pas dans la traduction de M. Creplin.
Muller la compte dans le Fauna danica, et ^’indique
sous les noms.de Brasen et de Bunke. Le,-catalogue du
Rordë Banemarck ne porte que le premier (% ,^ noms,
et la donne .comme trè&rcommun’e. Le nom de Zope.esV
usité dans les proyincèsldlemandes du royaume de,Prusse;.
Bloch y ajoute les dénominations de Schwope ou.'$chyvape
en Poméranie', et de B lejer, Rudulj et Sarg enLiyonie,
et celui de Sapa en Russie; mais.M. Nordmann applique
ce dernier nom à une autre. <espèce.‘ Bloch^ajpute que; la
sape ne^se. trouve que dans la mer Baltique ou à Kem4
bôuchure des.fLeuves; qui sy jettent.
Pallas Faisait déjà » savoir qu’on trouve- le "cjprinus
ballerus dans le Volga, pii les Russes Jenommenl sintepa,
et les Cosaques scisgha ou senetz. M. Nord marin, ajoute
que l’espèce est très-abondante - dans tousdes flenvfV qui
se jettent dans la mei» Noire, et dit que^lés pêcheprs
russes d’Odessa rappellent*sinetz. On trouve aussi'fee ,
poisson dans l’Obi. Mon illustre ami, M. Àlexandre de
Humboldt, men a donné u n ‘bel exemplaire-, - qui a été
déposé dans le .Cabinet du Roi.
; L a Clavétza.
ilMucisciê sopït, nob.5 ffyprinus sopa, Pallj^ÿ
Depuis long-temps Pallas, sous le nom de cjprinus
sopa, ou Guldenstædt sous^ celui de cjprinus clavétza,
1. Scand. fish., lir. 5, pl. 26.
•ôntf fait conuaitrêutib espèce' dès"rivières orientales de
l’Eurdtlè;^!1 qui eSt VPisiifë de là sope.
■ 'Pàll^’he l’a vue nulle atitrie pârt que dans-les afïluens,
du Volga^piSura, le Sèmera ,’^ l'® rn e le t Guldenstædt
a obsèry'élasïdfrne dansde Tanaif,^Is le'Palus Moeotide.
MHv^fdrffâhn a déiffontré' la Similitude des descriptions
Le même naturaliste a fait au|fsV remitquer que jeette
e s p è e m e p u i s décfite^par M. Heckel sous uiti nouveau
nomMblui de Abramis S cn reib ek siiLes individus
qiii ont'sêrvi'à établir ëette espèée nominale1, venaient
du DanubêSJpê^ de M. 'Ndrdmàhmlbnt originaires du
Bug*, du Dniéper ét dû: DniesjeK C’est d’aprèâ* un de èeè
derhièT^s^'fô^ffiê's que j’ai fait la description suivante,
t ÿÉ^tb' Krèiôé a dé îa ressemblahè^fp’al' la forme àlon-
gee^der son a àûèM^avec la
vitribe par s%n musèâù ô’bms, quoiqu’il^oit moins arrondi
et* moins'saillant. Elle s’en distiif^ud d’ailleupl parfee que
#5a têtè est plus petite, IreiL est? plUg grand , et- son anale
beaucoup plu» lopguè. Sa plus grande/nauieur ylc trois fois et
‘ demië>;dans~la longueur totale • ^la,’tête^ j^-est’ six 1ms ët un tiérs.
Le-diani'ètreUle l’oeil eÿ’t^ompri» trois’ fois-: dafis H® longueur de
la têtè. La piècé antérieure du^s^us^orbitaire n’a que la moitié
de: la largeur du diamètre ; la bouche' èst?;petite<î et les deux
mâchoires »paraissent égales quand la bouche est ouverte.
Les dents pharyngiennes»sont au nombre dgfçiçq et sur un seul
rang, mais elles font plus petites, sqit dje leur pédoncule, Soit de
leut£ couronne? Célle-ci a son ^eçoehet plu^ recourbé, la facette
Usée plus petite; la cinquièiné dent est presque conique.
La dorsale répond au milieu de la longueur du tronc ; sa base
L Heckel, Aïch. dè Viennes,' t I , tâb. aôy'’fîgï 4>