du museau, elle' porte des tuberculés globuleux et rapproebésÿ éf
ceux du vertëx sont-épars, carénés et pointus. Les narines sont doubles;
les yeux grands, près de la ligne du profil et géra levmilieu
de la longueur de la joue.
Les-opercules larges, nus, plusieurs lignes,dé pores sur la tête5
la bouche en dessous, est en croissant,' bôcdéejSe lèvres minces : la
supérieure concave, quand la bouche est fermée, pour recevoir
l’inférieure, qui est convejse et étendue par une caroncule charpue,
couverte de papilles, plus, grande aux angles de la bouché, qu’elle
contourne, et profondément échancrée dans le milieu. La dorsale
est rhomboïdale ét sur le. milieu du corps j les pectoràlès alongées ;
l’anale de la longueur de la pectorale; la caudale échancrée plutôt
que fourchue., —
B: 3; D. 12; A. 8 ; Ç. 17;-.P. 17; Y. 10 ou 11.
Le corps est couvert d’écailles "ovales très - petites'1 sur la partie
antérieure de l’abdomen et de la ceinture humérale, et augmentant
de dimension sur la queue, où elles restent encore petites. La ligne
latérale est parallèle au dos, et remonte un peu Opn origine sur
le haut de la nuque. ~
Forster ajoute que ce poisson, long tr^ze^pouce's
« anglais?se nomme,' par les Anglais de la baie d’Hudson,
Suçker, et qu’il abonde dans toutes les rivières. Il a joint1
à cette description une planche où le eatô'stome est représente
sur trois côtés.’
Gest M. Lesueur1 2 qui a introduit, avec raison, l’espècé"
dans sa Monographie; le goût edç-la chair dp Fe* poisson
n’est pas désagréable, quoiqu’elle,soit aqueuse; é t usasse
pour un des meilleurs poissons du pays pdur faire de la
soupe. Comme tous lès catostomës^il a la vie très-tenace;
et il peut être gelé, puis dégelé, sans perdre la vie. Quand
1. Fplgiërj: lac. cit., P h il:trans., 63 ; pii58,*pl.' 6;
2 . Lesueur^travr. cité, vol; I , p. 10 7 , n£°ai|.
il est cuit, on voit, à cause de la destruction de la menu-
brane cartilagineuse qui ferme le trôu interpariétal, leacer-
veau décrit par la cuisson au fond de la droite cérébrale.
Les Indiens le-, prennent pour une grenouille qui vivrait
dahstllTcrlÔe du^ppisson.
ï^eiînant/ avait distingué1 deux variétés de catostome ;
l’une5; /dont‘vient de parler M. Richardson;1 ou la
variété,blanche ^le^lYatnaypethj et fautre, dont le corps
est marqué d’une- largë bandelette 1roùge: le long de la ligne
lat^ial^ij iSPus le ppmrie Mithomapeth des Indieüs , et
’dont M.RichardYsôn a* fait dnepéspnee distincte. Dans la
Zooldgiel1 arctique Pennant n’a que X&XWprYcatostorhus,
avep lequel ifêuraitlféonfondu IeÇ.fespJçes du Sud, qu’il
cdnnMèsait prai.2 , fgi -
BlbcK et Lacépèdê oiit parlé du cyprinus catostomus
ou de’, notre* ç ato s to m éjh Jnis oni é n- d’après' Forster, Pen-
nadt e| ;Sprèngël. 1
M.- lë>çjocteur Richardson3,, .qui a vu-cette espèce»*; en
a donné une description-fort ’détaillée dans l’appendice
du Journal de’ l'expédition du eapitaiiie Francfelin, et il
l’a Reproduite dan?1 saFadiie.de l’Amiérique boréale 4, soUs
ie nom que noûs^fui] aVp'M ^cpnSerFé, en ÔBtefvant que
la longueur "de la pectorale délice /catostome est remarquable
qu eÏKjiest égalée que pa^ celle du catostomus
elongatus. Il enia'Tait uSnato,mie aveç,‘soin; il a constaté
que la vessie aerienne n’a , qdèqdèdx içbes ; il^a ,fait très-
bien'•connaître le^s$bguAier appareil pharyngien;,,'de'cette
1. Int rod., Arct. Zool., p.CGXÇlX.
'2.' 'ArfiiyZoÆfy\,
3. sf'pp^ yhiriWxranckwij p. i3. ’
4. Faun. Bor. 'Amer., p. 1 1 2 '(S 2 ) , - i.