Les dents pharyngiennes spnt au-ripmbre <fë cinq sur le rang
externe et de-trois, sur le sgqond : elles avaient la surface de leur
, couronne plates sans.dentelures,Je boj4 étant ^trè^çrdphu; mais,,
en examinant les germes, liés-dents de remplacement j on »oit . que
la couronne est dentelééL
La couleiir du dós tót un gris ’ rougeâtre plus ou moins" foncé
sur le dosé se fondânt pàr de Targenté plus' du moins gris avec le
blanc argerftê du ventre : le tout est glacé de jaunâtre;-'' une bande
bleud’açierou gfâse longitudinale s’étend de l’oeil ou.dé Fépaule,sùr
la Quelle, en passant surÿ^vligne latérale ; I f pectorale est .jaunâtre,
avec une bandelette aprore -à sa base : on retrouve cette teinter sur
le lobe inférieur de la caudale f les autres nageoires sont bleuâtres.
Çe pôisson a été récemment .décrit et figuré dans la
Faune italiènn,e par le prin^fT3i.àrteg Bonaparte de Çtf-
nino, qui. nous a envoyé plusieurs petits individu§;pour
les collections du Jardin dies Plantes., ]$;ous lui.avons
.conservé' le nom|que ce naturaliste lui;ar donné, »quoiqu’il
fiât bien .postérieur • à celui de la collé çtion publique
du Muséum.
M. Canali l’avait envoyé -sousje nom. d© Lasca ba-
tarba, de 'Lasca del Tevere, noms que nous retrouvons
dans la Faune italienne, avec ceux de Ruglione à Terni,
dé Mossella ou de Morrone a Viterbe. Je' ÿois.aussi, par
la collection çju Muséum, que M. Savi croyait, comme
M. Agassiz, que cette espèce est le véritable Cyprinus aphya
des auteurs/
Nous avons reçu sous ce nom des poissons nommés par
M. Agassiz lui-même du nom dé ■ Cyprinus aphya, et j« ne
crois pas que ces poissons du Danube 'sôiént de la même
espèce que,ceux de l’Italié. On va en juger par la description
suivante. Je crois d’ailleurs aussi que le Cyprinus aphya
de Bloch est tout différent.
"'Z/Ab le s^ rdelee. *
^ ^OE eudj^ciis sqçdeîkir, nob.1)
Mî* Costa s’çsit, demapd^;:dans sa. Faune de JfapleSs, si
-le Sardella rôssâ dçs babikns 'd^ SèafâTti çst le Cyprinus
dpbula de|’-/autëh|'sf| '
C’est nm petil pôtsç^n dont la. l^airfépr!%s£^du quart' dç la longueur
’ totaie^ijlt^uuqub. aplaÛè^Epjw^tü're de la bouche,-petite eu
oblique VM§|le!îb|si;y la jmachojre inférieure plusjcourte .que la
supéri^.ü^é; les.. Veux mjéçjippres '^él © ign’édu«bou^du; museau d-un
diamètre et demi; lé prçniier rayou'qè’laidorsalej^vé sur le milieu
^ de la longueur du ooyps, la càudale/faoûçomprise.,
D. i'0- A.
. La couleur du d o s ^ t ' un. bruij, verdâtre un peh mordoré ; la
dorsalé-' est- jaune ;; laT' caudale a du roux à la’ base ; les autres
” nagèpiresrsont raugea-de minium. -
L ’auteur dit que lesf dente Jphayynglèriues sont au nombre de
cinq et semblables“ à 'cellès^ dés. autVes tables.
La forme dueQrpséstcelJë. de no^Jjeunes, rotengles,
mâis-il ne .paraît pas'qm&ee potssôn.en.'ait la dentition dés
pharyngiens. Il aurait quelquë^essemblaricë y dans. la' coloration
des* nagébires^: avec le LeutiscùS'fiteini~à\x priiajeç
Bonaparte ; je -ne lë~erôis pas de la mêkerèspécë, rmaiâ ce
qu’il y a de certain,, dmt qu’ib"nappartient pas au Cypr.
dobula de. Linné.".
X ’ÀBEE COMPAGNON.
’ ’ (Èeaeis'cïis cpmes, Costa.}
| Je crois que le poisson figuré et décrit par„M. Costa dans
sa Faune de Naples,"est très-voisin de-celui-ci, s’il n’est
le même.
1. Leuciscus dobula, Costa £ Faun. neap. £•§»* • a4 , tab. XIX.