CBA'P. XIII. A BLE S.
règne le long dix enté àn-dessus de la,ligne latérales. Les nageoires
sont transparente« et pâles ÿ presque to|^]^individus que j’ai sous
lès yèiax „ojajt' une, noirâtre’ à la^base des premiers rayons de
la dorsale ; lin,, petit individu entièrement semblable aux autres pour
' tout le rès^e, a la dorsale blanche, transparente et sans aucune tache.
La longueur de nos individus 'varie de trois à huit pouces.
Ils nous sont venus de New-York par JM. Milbert , et de
la .Caroline wm M. Gibbes. La tête des deux d’entre eux
a le front èt la nuque hérissés de longs tubercules coniques,
durs £ épidermiques 5 les autres ont des séries; de petits
poTes très-marqués*;.,
Ce; sont de tous nos poissons ceux qui ressemblent le
plus à, la figure de Bloch, par leur tournure générale, et
ils en ont»les neuf rayons de banale., S; Bloch avait indiqué
la tache dorsale y j e n’hésiteraispàs à les donner pour son
(£ypr. aphya, mais non pour celui de Linné, et s’il me
reste quelque inçeiiittpiësùr è&rappEOchementJé’est quuni
df§' nos* exemplaires r qui éludée®, sur de la même espèce,
manque de tache ^ l a nageoire.
Ils nefsont p^s certainement de fe même espèce que
les individus du Danube, déposés au Cabinet du Roi par
M. Àgassizjsous le nom de Cypr.-aphya- èt ces derniers,
de même que le Leucisc. mutïceÙus du prince Charles
Bonaparte, nefsont pas le Cypr. aphya de Linné. Mais il
faut b iefn fairè attention que^ je « ne parle* ici ni de la description
ni de la synonymie de Bloch. Quand je. traiterai
du Véron, que Ion désigne ordinairement bous le nom
do Cypr. phoùcinus, je vais démontrer facilement que c’est
aussi le Cypr. aphya de Linné et d’Ârtedi. Bloch avait
reçu de Millier le poisson qu’il a peint sûus le nom de
Gyprinus aphya. Mais la description a été faite évident