
de plusieurs caractères impor.tansjj qne^je? trouve .dans le
plus grand nombre de rayons à la-dbrôale,»jet dans la forme
bilobée de l’an ale. Éf
M. Lesueur en a donnéfuue figure.
L e Gatostome 4u^x tubercules.
' rv<(Cktoslôrr(a$ tab&rcebloems, Lesueur.>
Cette espèce ,a; été caractérisée par la présence de. trois
tubercules saillans sur les eâtés-du museau , que je retrouve,
en effet, dans les individus placés sous nïes’ ^eux.
Sa hauteur ést du cinquième de la longueur totale.; |a tête a la
même dimension ; le diaEftètre.-dè l’oeil eir/ait le quart; iï n’y $.pas
tout-à-fait deux îbis lé-diamètre.entre les deux yeux. Deux tuher-
cüles. coniques sont Sur le premier sous-orbitaire, et le troisième
smis lë bord de éeftê-pièce-et aii^dessu^ du maxilmrê. Lé mus^âu
rfest pas ’têèè-saillânt, niltes ïèVtês très^épaifees. L ’opêMute1 a- de
fortes prîtes rày^ifKiBtés de soin angle d’insertion vers le bord : elles
ne' s1 étendent paTsur le sous-opercule. La dôrsale-Ia le bord arrondi ;
sa" hauteur n’e^t pas des trois quarts*de la longueur .dé,sa, base. L’anale
est haute un peu plus de fois que la base n’est latgé;,le troisième
rayon est le plus long, saillant eh angle sur le' hord de là
nageoire. La caudale est échaftcrëe; la pectorale, é^ale à la ventrale,
‘est aussi ioiiguê qtf ést celle dé la nageoire de la queue.
D. 14 {.M. -Ee’sùeuf <Üt D. 1-6 ; A. 8 , et£.);; A. ê , etc. t
Je cojnpte quarante rangées cPécailles sur le côté^; les écailles ont
la surface Fortement striée parallèlement au bord ; la ligne latérale
est peu marquée êt parallèle au bord.
Le corps est traversé par sept & huit bandes, que M. Lesueur dit
fiables sut le poisson frais. Le dos estd’un brun bleuâtre, les côtés
1. Lesueur, o,uvr. cité, p. 9 3, n.° 3.
•i jaunâmes On-couleur de crème, et..le ventre blanchâtre. Toutes les
nageoires sont-brunâtres.
M. Lesueur a trouvé sur le marché de Philadelphie des
exemplaires; dé petite espèce.,'longs de douze pouces, et
larges1'.de trois’, Se qui montre que des individus, probablement
les femelles’ {dèînes, ont une hauteur plus grande
que celle indiquée plus haut. Les couleurs irisées dont
brillait le d’os', leur ont rappelé les reflèts de la gorge des
pî|;#ênsé Lès*fpdéléurs "OrangéeS^de Ta 'pectorale et de la
ventrale''étaient prononcées ÿ'*èt les bandes brunes, indiquées
plus hautétaient presque ëffabées. Les tubercules
du musëaü étaient, tombés, et oh n’en-voyait que la marque
un peu brunâtre entourée d’un'cercle jaunâtre.
Le mèniq»inatura,liste a vu un-autre poisson sans tubercule,,
mais qui lui. a paru cependant de la#même espèce.
/nk doute-pas que éé catostome ne soit d’une espèce
distincte; mais i l ^ a lieu de croire que léê tubercules
ne gcmtpas aussi caractéristiques que Ta pensé M. Lesueur.
Il estsTre%-probable qu’ils sont' çaduques, ët qu’ils se dé-
v'élôppent peut-être pendant certaines saisons sur le museau
çle ITanimal de la mémo manière que nos brèmes ou
nçs gardons en-geint souvent hérissés : ces tubercules-sont
évidemment de jnêmte naturel. ,
M. Lesueur j qui en a donné une figure, nous apprend
que eettfi& espèce i. a été découverte par le jeune fils dé
M. ? Charles Wilson Pëàle, lé propriétaire du Muséum de
Philadelphie. M. Titian Peaie/a pêché ce poisson dans le
petits ruisseaux dé l’intérieur de l’État de Pensylvauie.