312 LIVRE^XyiII. GY RRIN'OÏ %ES,.
dë. gou *eollègn.e ]\lf une autre. èspèeet,-voisine de
celle-ci, sous le nom.de Gfprin Jticet1. Je^uis^même pdJJté
à croire que,-levOy/mm. commersonien -y; dont -jcé fièvre1'*
trouve pas le dessin origi^at dansdes manuscrits de Com-
m.erson, a ëtté décrit ëfc figuré ÿ ar 'L^|pëçle^d?après un
catostom© conservé daps ralk©dl,jfôrt anciemlm-Labium;
et qiie Mh-de,-Lacépède aura' attribué" aux manuscaètside
Commersèn, les notes^relatives à-cette mgpèe.$y qu’il avait
prisés sur la nature. ^N©.us avons déjà- faiwremarquenque
ces'trânspositions tiraient arri'verîsouvent parla manière
dg .travailler deffèj^célèbre savent, pai’cç»que ses ndites
étaient■ cdn si gnées,-sur des petifes feuilles volantes,^qu’il ne
rédigeait le plus-souvent que.,sur ët Sataspavoir des
objets eux-mênies devant iurnW*
ShawJj: qui a pris tant d^spè|gs incertainesg dans-Laeé-
pède,qtii n’a plis «négligé-le Cÿprin, patostome' dë*Fcaster,
ne lui a pasSëmpruntd^nt le Cyprin su^et^idjëïSCyprin
commerso,niéfi|_? ■ É yjg
J Cesîobservations^ celles qui on&4ë|é^fàites pQStérieu#-
remënt par M. Lesueurf Sembleraient f|ire^crojr-es que-tous
ces po^sspns-étaient am;é??i'cains,?et qu’il n’y^a pas d’espj|^es
du même genre dansd’anëiétf monde.^epeudantcM.vT*ile-
si us, *ëUf. comparant pies ; ma té ri aux de &es, î vnpa^-spa-,ee'ux
rapportés < par Pallas, publiait en i 8i 3, dans des Mémoire^
de Saint-Pétersbourg, un’>Cyprinu.,s rostratus, et;, en étudiant
Ta' figuré -et l'a description,pii ee safant caraptérfee
le poisson et le distingue du Gyprinus labeo dé Pallàs, il
S|mble montrer qu’iljexj^é^dtins l’A rn u p ^la^n amiflf
1. Lacép., Hist. des poiss.y t. V,-,W;5J<p'|ettOTS.Li
2. jEjuscL. ibid., p. 5o3 IIJ, pl. 'X.IyJûj*. 5T
3 . Sh., Gen. Zool., tîoL Vr-part. I , p.,
Govyma une. espèce de cyprinoïde du genre Catostome.
La disposition à'& la lèvre inférieure, là granulation de la
supérieure, la protractilité*en-dessous de la mâchoire et
la forme des nageoires ne mè paraissent donner lieu à aucune
hésitation sur "cette détermination.- Mais, comme
nousm’akfons pas-vunépoisson, nous en placerons la description,’
tiréecde-M. Tilesius, à la fia du genre. Ce n’est
pas le premier'exemple.des formes génériques abondantes
en Amérique, et qui ne sont représentées en EuropéTjue
par une seule.esprëéfe^Le^Nil en possède plusieurs elfe
Tebétait d’état deTa^seienceiét de l’histoire naturelle
dëfèëk»espèces^ lorsque M. Lesûeur passa aux États-Unis,
à Tépoquefèii la paix ouvrait une-nouvelle carrière aux
études - des « sa vans. J J Amérique était bien'loin d’avoir été
étudiée alOrs- comme elle liai été-depuis vingt-cinq ans.:
Au * milieu * dés -'trésors qui s’offraient à M. Lesueur, et
parmi lesquels |Tn avait en quelque^ sorte que l’embarras
dei rysiçfe'&élé zoologiste portai-son .attention sur les
poissoiïs -Ækos lesquels, il retrouva assez d’affinité avçc les
cyprins; peur les placer danl »cette famillè, mais , qui lui
offraient des eara'ctèrë'srassjez tranchés, pour- être réunis en
un genre' distinct £«çt qui tous venaient se grouper, autour
du Gyprinus catoM&müs des Transactions, philosophiques.
M/Le sueur s'è-*m^t: alors à faire une monographie de ces
nombiréuses esp'èées', pour la plupart encore inédites. Il
en: réunit les descriptions dans un mémoire inséré dans le
Journal des scfèncês naturelle de l’académie de Philadelphie
j é.t il l’aecdhipagna de -neuf planches. \Gest ainsi,que
fut établi le genre Gaoe^sïPme , qui prit alors rang dans la
sfiience. jj
; tLe docteur MitchiiL aurait déjà pu faire-ce qu’il a laissé
H H ' m 4o