©’est là une des causes des'confusions qui seront reproduites
successivement dans les différens ouvrages • des' naturalistes
, j usques et.compris le Régné animal de Cuvier,
qui a donné pour synonyïne au chevaine de la Seine le
cyprinus J es es de. Bloch.:
Je retrouve le nom (JAlandt rapporté avec raison au
cypr. Jes&s par "Siemssen$^§jj:et les ‘Caractères -donnés pâr
cer auteur né laissent pas de doute sur‘"l’exactitude de
ce rapport.
, Cependant Wulff * a .confondu à tort- VAlandt et le
Dôbel sous le nom de*dobula.
L ’espèce, descend lElbefjusqu’à Hambourg; j’en .ai la
preuve dans le catalogue des proisidns,6^nVdy§e^à M. Gii-r
vier par S;:A. R. le princé' rpyaL.de Danemark.
Mais cette espèce5 ne1 savante pas vers leï'Nûrd autant
que les autres cyprins-J car aucune Jaune*sejitentrïbhàlè
n’en fait mention. Linné, Muller, Fries, Ekstrôm elüNiis-
son se taisent a son sujet.' ÎN
Il nie paraît probable-que ïA la t du lac de Constance.;,
cité dans l’ouvrage de M. Ne nning 1 2 3p doit être rapporté^à
notre, leuciscus quoique' fauteur ait nommé cette
espèce cyprinus cephalusf r&’il a voulu le rappàrter à l’espèce
ainsi dénommée par Linné,, nous verrons bientôt
qu’il a eu tort; "car ce cyprinus cephalus est, dans Artedi,
un composé dé plusieurs espèces, et dans Linné; un.autre
composé de poissons de genres différens. Je ne Sais pas,
cependant, si notre poisson est commun en Suisse ; car je
1 . Die Fische von Mörkö, p. 70', n.° io.
2. Wulff, Ichth. Boruss., p. 45 , n.^ 5S.
S. Fische des Bodensees, pi,27’, “ir.0 20.
ne leu trouve pas, ^ité Hartmann si M. de'Jurine à
un .cypr. Jeses, il me paraît bien-évident qu’il a appelé de
ce nom Jelsffodividus .qui ^appartiennent au cypr.dobula*
L ’esjjèceisntrouveUians le Rhin, et je.,crois qu’il faut
lui rapporter lé poissbmpeint dans Baldnera^qus le nom
$£rèin F u rn , dontgJiéux.auprèsentatipns nqus le. font
voir,p^è^fles^oulei^ la^saiSjOn/ du frai, et avec„pelle
dedâ raison, hivernale, ^ou^ axons déjà -observé que ce
nompde Furnrmt- affeêté' par M. Nenning^au- cyprinus
erythrophthalifius.
M. ReisingÜr1 a vu ah^si- lêîJ'eSes ‘dans- les eaux de là
Hqà'gri,ègt;du Danubepit quoique jè'ne puissje'pitêrf les
ouvrages de ^|flas-'e^de M. ^rdmann pour cette espèce',
J S crois que l’esp^êf is’y trouvéet queues auteurs l’ont
©'Q®£pndue.,-avéG;ies pyprins*,qui lui ressemblent, Gomme
\e.~çypn, idus^cypr. dobulct, e-td: ; Je hé doépe ©elavéepen-
d*^t queVpopan^e^u^’.jsimpX^oîqecttlrg.^
Notre tppisS®h est-il un R^|cyprins de l’Angleterre,
es0 çejâe~GÂiib 4e Rénnant et autres ichthyglqgistes ?■ En
êonsultant3M^Aarell,'g|( ne puiféàvoir dé dbute que lé
- ÇJtub^|dbnt ilpa .donné,une e|jeellent^ figure', ne soit lfe
çypr. Jeses, .En partant de^ette détermination, on ne
peut hésiter d>e répondre.jaffirmativement à la question
que nous venons-de nous, pq^erj, mais, il faut aussi: avouer
que lés--déterminations des. zoologistes de ce pays-ont
toutes été plus ou moins erronées^ parce qu’ils ont copié
Pennant3j donc fa synonymie est entièrement fautive. Si
1. Rfeisinger, Ichth. Huhgr/j)?'62, n.° iq.
2. Yarell, Engl, fish., p. 5^8. g
% Penn., Briu Zool., Ill, .^*3i3. |