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de nouveaux détails s u t la* vimbei M. Rètziüs a ajouté
quelques mots à son histoire dans* son édition* du Fauna
suecicà. M. Nilsson *, dans- ses PoiSsOns de- la Scandinavie,
nous dit qu’elle habite la Baltique^ d’où elle remonte au
printemps dans les fleuves ét dans les lacs , depuis la préfecture
de Bleking jusque dans la province d’ifpland mais
qu’on ne la voit jamais en Seanie, dans le Gb'thland mérb-
dional, qui est cependant aussi baignée d’ïin côté parla
Baltique.
Les noms de Wimma ou de i^anvzmm« sont de l’tJp-*-
land, tandis qu’à Bleking on l’appelle déjatSarit’. ]ËM. Fries,
Ekstrôm, et M. Creplin^, dans la traduction de,,ces auteurs,
ajoutent aux noms allemands déjà cités par liloch, ceux de
Nase ou de Meernast; mais èommc ils ne- parlent pas dû
cypr. nasus, je me demandé tsils ont Bien distinguées
deux poissons. Si l’on en oroit Bloch;, Oela doit être ; car
on ne pourrait pas donner au cypr. nasus le nom de
Meernase.
J e ne' ’Crois pas que^jè pOisloife’élêve"plus au rlèrd.
Il ne paraît pas se:trouver en AngletérTe^rCar "aucUn
ichthyologisté' défee pâÿs^depuis Pennànt jusqu’à M. Yarell,
n’en fait mention. Il n’existmpas' eU Franèïàni em S t ^ ^
où l’on trouve le niez {cyp. nasusfï
Je ne la vois pas non plus en Italiej^mMis*Cn T^véfiaht
vers l’est de l’Europeÿjé la prouvé compÉôë 'parmi lé#fpoîl*
sons de la Hongrie dans d’ouvrage d e J . Reissingor3;
qui l’indique commetrès-féconde dans le Danube, puisqu’elle
y pond jusqu’à trois^èérit mille oeufs, e t ’d($xtflâ
1. Nilss., p. 3i.
% Crépi., Fis A. i>on M'or<k, p.,4<^
8. Ichth. hongr., p . 72.
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chair, de très-b/On.goû^^se mange de diverses manières.
On trouve aussi la zerte dans, la mer Noire et dans la
Caspienne-,;,i.et. dans ‘tous leurs affluens. Déjà Pallas1 la
décrit et . nous donne, sur .son .abondance, des détails
curieux.™LêSÿRusses du Palus Mceotide, du Tanaïs et du
basVolgà la,.nomment TaranjMgux du Volga superieur,
SelawflI ou Sileyva} rprès du Jaïk> tQ h u s te ra ceux des
contrées plusJ|epteotriomih!S\ Stscheberkàj et au lac Ladoga,
SirecL G#f||.brëme sent de|# rner en bandes si
innomb^hles v.q|ip. noqrÿs^plement on ;;par
charBetge^ dans Jps,. divers- prqyin.çes, mais que Jes marchands
qui en fopt le.oejninttee, après, les avoir sechees
ou salpeS*,, obljgls^e bieu.faipejeprs marchés. ^vec
les p|ch.eur^. dan.s:-.la dee^{n^tre vpas £or,cçs deh
’accepter plus^^Le^oixantp-dix .mille individus, qu’ils peuvent
„ppendrç d’un seul coup de ifel^t. ,Ç e s t ,d ’ai}leurs,
une ^grande nggsource dan?» les contrées moins poisson-
hepses^t surtout c j^ d e .,temps du e^eme;,^a?cause de
la b o n t é , l a .chair tqui A pou d’ar-.êt£S.
A la. spîte\de^da ^description du cypièmts,/pwiba,
PallasjLkdonné, d’aprës^Guldenstædt, un cyprinus cari-
natus d e J a , m e r d’^zoff, et que l’on appelle Ribez q u
Ribtschik} que .M. le p r ^ e ^ p t Nordmann regarde G.omme
identiqu%#V4ç la zex^e:, limite ic^Jte derniere dans sa
Faune pontique.34||t je crois-aussi que M. Eichwaldf en
a dit quelques mots Faune, de la mer Caspienne.
M. de Humboldt1 Xß aussi trouvée,^avec M. EÊtëhberg,
1. Faiifi. rbss. cisiat., p. ,^?22:
2. Palpât ç.j p . » J
3. T a u f ii; p-.^ÔA,^
4 . Faun. êasp. firôd., p .