pas ..cité dans M. Buchanan, ni. dans le Mémoive^de M. J.
M’clelland.
DES. ABKp!S.. .
Après la Bouvière (cypr. amariis, Linn. ) nous arrivons
aux espèces.réunies par las/ichthyologis^esisous la.dénomination
spéciale d’Ables, en plaçant d’abord le polisson
si cQ.mmiup dans -t^ute .l’Europe, qu’Artedi. et Lin né nommèrent
çÿprrinus erythrophthalmus. Il,a le corpsg alongé
de certaines Brèmes, en mêmuitetnps qu’on leyyoifc-con-
duire aux formés mojps îplgvéeS;:de notre gardon (*çypr.
rutilus) , et par fçllgs^pi^nous arrîvpns, au meunier efeà la
vandoisè (cypr. dobula, _et cypr. leuciscus).. .
C’est àces pois$ons*que 'M.-Agjfesiz ‘^diilait-'siéseirver plus
Spécialement le nom de Leicbispus, tfre* suivant lui , de
Rondelet et de Kleirf^et auquîÆil donneipour diagnose
générique « un corps fusiforme, plus «ou moins çppaprimé;
«des dents pharyngiennes^spbeoniques, un^pgu crochues
«.à leur sommet, plus ou moins., tronquées 'emménie, dentelé
e s -de. leur bord interne ,cdispç>sées^sur*-deux rangée
<( la'.caudale fourchue p l'a, dorsale et l’anale petites études
«Mêflàfédbrme lune queTàfttJ*e;|!ig'g
On'verra se reproduire ici les mêmes objections .qu’aux
diagnoses déjà discutées dé çyprinus erythrophthalmus
a effectivement deux rangées de dents ; mais le çypr. rutilus,
que. M. Agassiz place dans; ce. groupe, ne les a jque
sur un seul rang \ gt l’on verra que cette, espèce^ nest' pas
la seule qui fasse exception aq. caractère générique imposé
par lessayantdchthyplqgistede>Neufchâtel âugrpupe des
leuciscus. Il a' divi ségenre en deux, sections/idans cha-
.cune desquelles il fait connaître un beaucoup plus grand
nombre de poissons, que les écrivains qui suivaient les
ouvrages^de'; Linné}|6u de Bloch ne l’avaient encore fait.
Le prince Charles Bonaparte dê .Canino.a, dans sa Faune
d’Italie, travaillé beaucoup aussi les e’yprinoïdes de cette
partie de l’Eqrope, en traitant du Squalo des pêcheurs de
Romçi ?<Se! savâpt;®Dologis.te,établit trois1 sous-genres dans
les leuciscus, d’Agassi^y,caractérisés diaprés la direction de
la fente de là bouche^ëkl’avance plus,ou moins prononcée
delà mâchoire inférieure : ainsi les Lubciscus comprennent
les espècesydônt la feitte^à^^rboucîàe descend un
pennobliquement-yet doutée musêap avance' au-dessus de
la lèvre. i n fprieure ; le çyprinus leuciscus, lui et des espèces
qui pourraient êtré^coïifondues.ysmais à ,tGEt et par suite
d’ün examen trop superficiel! le L . Rhodeus, L . Maja-
etc., d’Ag%ite appartiennent ^groupe! dans une
seconde division, s dus le ‘nom dé-; SnARpiNijus, lë !savant
'italien réunit .les; eSpècgâqui ont la fente' de .te bouche
oblique , mais la. mâchoire inférieurer plus, avancée que la
supérieure : tels;sont 1 e êyprinus erythrophthalmus et les
espècèslvoisines, Scardinius Scardajnyete., èt enfin sous
le nom- de - S'-quauJu« lefiespèces' qui? ont la fente dé la
-bouche- d roite, c’est- à - dire* dans uge direction intermédiaire
entreHcelles dés leuciscus ex celles des scardinius :
(Ojr il èsi facile de concevoir qüe le plus ou moins d’épaisseur
d’une dés'dêux lèvres change cette direction, et doit
înndrè,’'très-difficile Fâppréciàtion des- caractères.
Quelques pages plus-loin le savant auteur revient sur
ces distinctions5:^ ih déclare qu’il ne diél considère plus
comme; de simples- sous-genres-; que son opinion est de
leur donner un rang plus élevée et de faire de chacune