monte à la surface de. l’eauiü se inet~:à nager, avec une
grande rapidité et en décrivant des cercles plus ou moins
grands. Dans la basse Seine, où l’on fait des pêches suivies
de,' ce 'poisson, sous le nom -dWe//e; on donne aux
paissons atteints dè cetAe^sprte de tournis, le nom à efo lle
ovélle. Lès auteurs anglais que j’ai cités disent que les .pécheurs
de la Tamise lui donnent dansvce -même "état le
nom de ma cl Bleak,{c^ qui signifie la même chose. J e n’ai
jamaisiobservé ces sortes de malades,,mais je trouve dans
les notes de M. Noël de la Mormièrèqu’ayant recherché
la cause de cette maladie , il a. reconnu quil existe dans
la tête des itidividus affectés un ver blanc filiforme, semblable
à ceux qui attaquent les harengs...Ce., serait donc
une sorte dè filaire cérébrale, qui agirait dànsdée.:.c.as,,s;Ur
le cerveau du poisson, comme le cénure le fait sur le cerveau
des moutons. -
Si dans nos’contrées on n’est-imé.pas la chair de Tablette,
on en fait,cependant,une -pêche active, à çause de la matière
pigmentairèj brillant du bel éclat métalHquè de l’argent
pur, que; l’on retire de dessous les- écailles.
C’est particulièrement depuis lés.Àndelys* jusqu’au pont
de l’Arche , et ^urtout près du village d e ’grèneaseà-doté
d’Elbeuf, que l’on se livre à ce genre d’industrie. On tire
parti de l’ablette de l’Yonne près d’Auxerre, de la Moselle,
du Rhin et de quelques-autres fleuves de TAllemagué,
mais le brillant retiré de l’ablette de là Seine «esfcdie plus
estimé. ' C’est vers le printempsque4$e fait dans/ la- ;basse.
Seine la grande pêche de Tablette; an se sert alors/de petites
sennes, d ont le fil est très-fin et la maille serrée, et
comme les ablettes sont alors réühië&^en grandes,troupes,
cette pêche peut donner dans quelques cas unelidée de
lV*'jO#Àæn-£iito ABLES*. •*:
celle m’a assuré^yoir pris dans
une nuitjjusqu à- einq mille a b l e t t e s * ‘ ^ ^
On,sait depuis,des J$éip|>p$jde -fiéaunmr V qui a décrit
le pigment,d#pt on se sert.souple nom à’essence d’Orient
pour laIabj%n^t,dê%îfah#f^ perles, que-,des;femmes ou
des-ienfaqs ^afiJ^n^^^sotn^ét^préc^ution le .ventre des
aMet^s$4ai$saut du dos, 'à^cayse du
pigment -yerdâtre, de celles-ci; .que- les/éeailles du ventre
ainsi recueil&s^nt1î:dpb|)jd la v i^ l^ é ^ fB ^ u t io n pour
en retirer le mnctiSî^et pqâs elleSj.sont battues et-agitées
fo rte mpnt* ^qp mm c $| t r itur ée % 4 da*ns un vase.{Pu .il y,< a peu
dea O É § 4- bâyqrs ,,un .taipis Ji-cBe.,, poum sépape r
diabord le^ëcailles. reposer,bpuis T^p. décapte
le,-premier dépot;^ on da/pe* d,e p:puy|ïaj^l}qp,> ’npîA avoir
plusieurs jj%îs layé.^et ;d^eaisté ,.vian fij^tf par obtenir un
pEécipité/d’une,pàusgiàif Émq àpnffië impalpable, qui a
Tappa-rence. d’aEginKmétallique .réduit en. patd,,,et auquel
on ajoute^pour le-présjerver démonté décomposition animale^
et poeavpiü par conséquent le; conserver, une quantité
suffisante td’ammoniaqs#^^
Cep¥odAit-,idéla^éA-aps-nneridisaolutioh de gélatine^est
introduit ?et fiile.epwnableinen%d^^ î § petites bpules
en verre,, faites aveo>d#srsVepes.plus pu moins opalescentes*,
afin d’avoil/'.déià'ides-irif»tipiiS:que le,verre blanc
et pur, dontnous.npjÿés&ervon^A d’autres usages, ne pourrait
pas donner aux perles.,-.
L a , fâbrication rdés^Éa?us^es -perles e-st- une branche de
notre industrie] français^ de quelque.imp®rtancg^ et e|lé
Tétait plus autrefois qu’aujpur d’hui. Il faut au moins qua-
1. Acad, des scitncev