le front soutenu,-la bouche petite * les mâchoires égales, l'oeil assez
gi*OSj lé.profil du dos soutenu avant la dorsale, droit.sur le:tronçon,
de la queue. La.tète est comprise cinq, fois dans la longueur
totale j la. hauteur y est quatre fois et un quart, _tes dents pharyngiennes
sur un seul, rang, crochues et un peuidentelées^l'adorsale
large j l’anale peu haute.
D.l^A.IS.
II. n’y a que quarante-trois à quarante-Tangées d^éaSHes,* sur le
c°té, sept au-dessus d& la ligne latérale et quatre au^dessous^Çea
écailles sont grandes, fermes ët bien attachées ; la-cQuleur est bleu
d’acier, à reflets argentés jusque^sous-le ventre; les ventrales et
I anale sont blanchâtres,*les autreSînageoires;.sont-g'risesH
Je doi^les individus que je -décgs Ù M. Selys-^Lon-
champs, et qui par qppsequent ont le degré d’authenticité
désirable.1
Ils sont loups de huit pouces "et ont |ÿ|ëé prisrdans la
Meuse à Liège.,
Gest une belle espèce*, bien caractérisée.']“
• Z /A b l e r'y z e l e ! .,
_ (Leiîciscus ryzj&fa, nob.) ,
II me semblé très^difficile d’éloigner "du leucméu
seus le poisson que' M. le princè Charies Bqnaparte a
nommé chondrostoma Pjzéla.
Ce poisson a le museau un,peu plus pointu que le pféCedënt,-
mais tout-a-fàit du reste de même- forme^'c’est-à-dire qù& la mâchoire
supérieure; formée par les.deux''intermaxillâires, avancé en
ogive sous le bout du museau saillant, mais beaucoup moins épais
que celui du gardon ordinaire; la mâchoire inférieure, plus cpu^te, i.
i. Faim, idg., p. 2?io, n.0ay.
est de mêjhé forme; le dessus de la tête.est lisse, assez court, à peu
près aussi long que la tête ën haut à la nuque. Cette partie du corps
est dfailleurs petite et comprise cinq fois et demie dans la longueur
totale, v?
Le tronc est haut et comprimé;.,sa hauteur contient deux fois
' ét demie son épaisseur, et est contenu trois fois et deux tiers dans
la longueur totale. La ligne du profil supérieur est presque droite;
'l' c’est celle du profil inférieur qui est courbe et donne par là de la
. ^hauteur au tronc.
Je trouve leuombre des dents pharyngiennes variable dans les
individus de cette espèce. Le plus grand des deux que j’examine
n’a que quatre dents sur le pharyngien droit, tandis que la gauche
en porte six. Sur un autre je retrouve les quatre dents à droite,
" mais il n’y en a que cinq. Lès trois premières dents sont dentelées
et courbées à leur pointe,; la quatrième a la couronne coupée en
biseau ; et la cinquième et la sixième^quand elles existent, sont
tuberculeuses et mousses. 8
Je .eornptë quarante-huit écailles entre l’ouïe et la caudale : sept
, v.à -huit au-dessus de la ligne latérale, et cinq au-dessous. On voit
que, comparé aux autres ables, les écailles'sont plus hautes, mais
plus étroites.
^ | * D. 11; A. 13, etc.
La ligne.latérale est courbe.
Le dos ose ce poisson est vert, à reflets dorés, qui, par du jaunâtre,
se fondent avec l’argenté du ventre; la caudale est verdâtre;
la dèrSaiè a du jaune pâle,et clair à la base; l’anale a du rougeâtre;
les nageoires paires «ont verdâtres ; l’oeil est jaune doré.
Le plu§ grand de nos individus a un pied.
Nous les devons à M. Savigny, qui avait, comme on le
voit ? si bien étudié les cyprins de l’Italie. Il l’a rapporté
de Turin, où i l la entendu nommer lavola.
Il est imp.ossible de se méprendre et de rester en doute
un seul instant sur l’excellente figure de. la Faune ita