assez abondantrdansde Nil, étalés"habitudes de ce poisson
rendraient ass'éë5 vràiiîèmblable in "conjecture de hauteur
arabe*, car les muges' vivéti^ ’en troupes, et remontent^ de
la mer daté les eaux douces.- Mais comméda'rîs. le passage
d’Athénée le Çoestreus*oru le muge: est» cité aVec XAbramis,
je suis porté à croire qu’il Vagit*ici d’une- espace
différente.
Aussi, Rondelet a-t-il soirt défiEdfe'faifè remarquer que
X Abramis est un poisson différent deMa brème.-Belon ,
qui n est point entré'dans cette - disçûs^ton sur le nom
à'Abram is, -ne l’emploié^cejfendant qu’en y* ajoutant
l’épithète <jXê fluviatilis
M, Cuvier, qui savait t«ès-bien -que le nom français de
brème n’avâit de commun aveÇj celui^d’«ôr«mw qu’une
ressemblance de lettres, et non de signidckdd^positive,
n’ën> a pas moins prîs'%è mOtépour ^’dénomination du
genre qu’il a établi dans la grande famille des- cyprinsfÜ-t
qui a été généralement adopté^'Mon^éLe^rermaître, qui
a fourni^d’après nos^recherehqs 'communes, les notes, du
mot Abramis dans la nouvelle- édki^n*du Dictionnaire
grec dffienri Étienne^ publié che%M.'Didot par le «avant
illustre M. Hase, nh pas même, contresa louable habitude,
dans la seconde édition du Règne^faioda moindre
observation sur la signification ou l’application de ce mot.
Il nte faut pas négliger dé faire remarquer que le mot
Bram a, qui s’appliquerait mieux à notre brème, ne pouvait
être employé, paree^que Bloch l’avait déjà pris- pour
un genre de poisson de mer de la famille desVquamipennes,
sous lequel il range Xe.Sparus R a ii, que nos pêcheurs nomment
Brème de mer ÿ nouvelle preuve que ces bommes
de la nature savent saisir les rapports les plus apparens qui
CH AP. XIII« BfifefES*
existent entre les différens^tres, et qualors, maigre toutes
les différence^jfondamentaïes quefobservateur éclairé sait
reconnaître, les mêmes noms viennent confondre les objets
les plus disparates*,Comme les anciens n’ont jamais déterminé,
par une description les significations des mots qu’ils
appliquaient aux diverse^.espèfill 4ont HÉ avaient si bien
étudiéfés habitudes, il enpgsulte que toute la synonymie
ancienne., de%, poÿsons surtoutj ^ t toujours pleine > de
dopte. Leurs ouvrages^ prouvent combien ont été multipliées
leurs observations sur les moeurs des animaux, la
seule partie",de l’histoire,naturelle, à. laquelle quelques
hommes qui ne se livrent pas à une science approfondie,
vo u d raient en coté la réduire aujourd’hui.
De. la Br^ e ^commune.
ÇCyprinus, Brama, et Cyprinus Farenus, Linn.)
Après les observations générales données toht a l’heure
sUr la signification du mot Abramis, °ét les preuves tirées
de leurs düvragels1, qqe- leS'anciens n’ont pas laissé, dans
leurs écrits parvenus’ jusqu’à nous, de notions sur le cypri-
iioïde, presque aussi remarquable par sa. taille que la carpe
ou le barbéau, iifms trouvons cependlmt que la plupart
dès auteurs, depuis la renaissance jusqu^nës jours, ont
tduf parlé delà brème,"ainsi‘que l’exposé que nous allons
éri faire va’lè démontrer.
Nous donnerons ensuite une description détaillée de
ee poisson, 'et puis hous parlerons de son histoire natu-
rellë^ét de ’ses" moeurs.
Beloiîilf, qui 'ifé donnesqias de figures de la brème, la