
dont ü est à faire bojste,. dont le maistre doit le seignourage, à iiijdr# iiij grains daloy argent
le rôy et de cxlvdrs et j tiers en poix on marc de Troyes, qui font xliiij marcs délivré,
valent xv marcs ij onces v esterlins dargent, dont monseigneur prent pour son seignou-
rage ijdrs gros pour marc dargent seulement, comme il appert par ces lettres patentes sur
ce faites et données le ve jour de mars iiijc xxx, rendues sur la recepte des Pieters dor cy
dessus, monte le prouffit de mon dit seigneur . ; jjs yjdr* xiij mites.
Et fa la dite boiste trouvée droicte de poix et echarse en aloy de j grain j quart, laquelle
escharseté est endedans le remede et appartient au dit maistre, et pour ce icy néant.
Somme de tonte la recepte de ce présent compte . . vij® xi x^* gr® vii
LEUVEÎV B.
Compte Clement de Merende et Victor son filz, maistres particuliers de la monnoye dor
et dargent, faite et forgée aux nom et armes de fen monseigneur le duc Philippe, duc de
Bourgoigne et de Brabant &®. darrenierement trespassé cui Bien pardoinst, en sa ville de
Louvain, selon linstraction de la dite monnoye sur ce baillée ans dits maistres, dont le
bail en fut fait devers feu mon dit seignenr le xxiije jour de may l’an lxvj, pour cincq ans
commenchans à la première délivrance qui se fist le xxiije jour de jning veille dé la St.
Jehan Baptiste on dit an lxvj et finissant à la derreniere délivrance qui en fut faite le
vij® jour de juillet lan xiiij® lxvij ensuivant, comme il appert par lettres de commission
et bail sur ce fait âtîs dits maistres, desquelles commission et instruction la copie est incorporée
cy après devant la recepte de ce présent compte, de tout ce quilz ont ouvré tant
de monnoye dor comme dargent durant le dit terme, ainsi que de la recepte appert par le
papier Henry de Merende, garde d’icelle monnoye cy rendu. Ce dit compte rendu en la
chambre des comptes à Brouxelles où les boistes ont este ouvertes en la présence de monseigneur
le scelletir de Brabant, monseigneur le président de Luxembourg, maistre Geldolph
van der Noot et pluiseurs antres du conseil de monseigneur en Brabant, maistre Ambroise
de Dynter, Pierre de Meerbeke, Clais de Yucht et Jaques Crnesin, aussi conseillers de
mon dit seigneur et maistres des dits comptes à Brouxelles, Emou! Mussche, Guillaume
de Troyes, Guillaume du‘Jardin, generaulx maistres, et LoyB Steemaer , essayeur général
des monnoyes de mon dit seigneur, et pluiseurs autres, le ve jour davril lan mil iiij® lxvij
avant pasques, duquel bail ja soit ce quilz eussent à tenir la dite monnoye le dit terme de
v ans, iceulx maistres sè dyent estre deschargiez par le trespas de feu mon dit seignenr,
et aussi que par faulte de matière la dite monnoye est cheate en rompture, parquoy selon
le bail de la dite monnoye ilz ont fait fin de ferme, lequel compte se fait en livres gros
forte monnoye de flandres, le nouvel florin de Bourgongne compte pour iij8 vdr* gr°* et
toutes autres monnoyes à lavenant, fait à Brouxelles.
RECEPTE. pr im o . nu l ’o u v ra ig e dor.
De l’ouvraige du denier dor, appellé Elorin de Bourgogne, qui doit estre de xix karats
dor fin en aloy nobles dengleterre, ouvrez par le Roy Henry,• comptez pour fin a ung
xij® de karat de remede en aloy, et en alliance de quatre karats dargent fin et de uhg karat
de cuivre, de lxxij de taille an marc de Troyes à demi estrelin de remede en poix
pour marc deuvre, ayant cours pour xij gros de la nouvelle monnoye blanche, ont este
ouvrez depuis le dit xxiije jour de jning ou dit an lxyj, que la dite premiere délivrance
sen fist jusques au vij® de juillet lan lxvÿ, que la darreniere délivrance en fut faite selon
le pappier de la dite garde cy dessus rendu, contenant aussi compte des deniers mis en
boiste Ion a trouvé iiij« xj des dits deniers dor, appeliez Elorins de Bqnrgongne, la
scisaille rabatue xlvm vij® xxiij florins de lxxij ou marc, qui font vjc xxx v marcs vj
esterlins et ij tiers desterlin denvre, revenans à v® ij marcs vj onches dor fin, dont
monseigneur prent pour son seignouraige de chacun marc dor fin xiiij gros de flandre,
valent . . . . . . . - ' . xxixl vja vjdrs ob, gros flandre.
Et fut la boiste du dit ouvraige trouvée droite en poix et en aloy, sans remede.
DE L’OUVRAIGE DARGENT.
Primo. De l’ouvraige du denier dargent fin à xj deniers xij grains argent le Roy, de
lxxix et demi diceulx deniers en taille ou maro de Troyes, ordonné avoir cours pour iiij
• gros de flandres piece, ont este ouvrez ou temps dessus dit apparant par le dit papier de
la garde la scisaille rabatue vm vij® iiijxx vi marcs deuvre, revenans à vm v® xliiij marcs
vij oncbes vj estrelins ung tiers argent le Roy, dont monseigneur prent pour chacun
marc nng gros et demi de flandres, monte le dit droit , de monseigneur du dit. ouvraige
. . . . . . . . . . xxxiiijl xiijs jdr ix mites gros.
Et fut la boiste trouvée droite en poix et en aloy, sans remedei.
De louvraige des deniers de deux gros à vj deniers daloy argent le Roy, et de iiijxx ij
et demy en taille ou marc de Troyes, ont esté ouvrez, selon le papier de la dite garde, la
scisaille rabatue yjm clxxvj mars vj onces et ij estrelins, qui font argent le Roy iijm iiijxx
viij maTs iij onces j estrelin, dont mon dît seigneur prent pour son seignouraige pour
chacun marc dargent le Roy j gros et demi de flandres, monte pour les dits iij1» iiijxx viij
mars iij onces j estrelin argent le Roy . . . . six* vj8 gr®» xiij i mite*.