,32 P R I N C I P E S D E B O T A N I Q U E ,
le quart de la longueur de la corolle , qui est alors dite dentée
prennent le nom d g divisions (divisuræ , divisiones),
quand ils atteignent entre le tiers et le milieu de la longueur ,
et la corolle est nommée alors divisée ( divisa , lissa ).
/o . Ils portent celui de parties{partes), quand ils dépassent
sensiblement le milieu de la longueur, et on dit alors que la
corolle est ,2Q Danpsa rcteasg éqeu a(ptraer tictaas) .différens (128) on exprime, par
des termes analogues , à-la-fois le nombre et la profondeur des
divisions. Ainsi, on dit d’une corolle quelle est :
Bilobée ( bilobata), trilobée (trilobata), etc., quand elle a
deuBxi doeun ttêroe is( bloidbeesn.t ata), tridentèe (tridentata), quadT n.d _e nte.e
auadridentata) , etc., quand elle a deux , trois ou quatre dents.
Bifide (bifida), trijide {tnfida), quadrifide {quaduhda),
(juinquefide ( quinquefida ) , sexjide ( sexfida ) , septemfide
( septemfida ), octofide (oclofida ), novemjide (novemf.da ) ,
decemfide (decemfida), rrmltifide (multifida), quand elle a
deux, trois , quatre , cinq , six , sept, huit, neuf, dix ou plusieBurisp
adritviitsei o(nbsi. partite), tripartite (tripartita), quadri.partite
(quadripartite) , quinquepartite ( qüinquepartita), sexpartite
(sexpartila), septempariite (septempartita) , octopartite (oc-
topartitâ ), novemparlite { novempartita ), decempartite ( de-
cempartita), multipartite ( multipartita ), quand elle a deux ,
trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix ou plusieurs
parties.
,5o. On appelle régulière (regularis, æqualis) toute corolle,
soit monopétale , soit polypélale , dont les divisions ou les pièces
sont uniformes, semblables entre elles, et présentent un ensemble
très - symmétrique ; par exemple, le ciste, la potentelle,
la bourrache ( pl. 9, f. 9, , n , i5 ).
Irrégulière ( irregùlaris, inæqualis ), celle dont les divisions
ou les pièces diffèrent les unes des autres , et ne présentent qu’un
ensemble irrégulier; par exemple, le hunier, la violette, le
har,i3co,.t D(paln. s 1l2e s, Cio5r o, ll1e4s ,p o17iy )p•étales, on donne le nom dè lame
(lamina) à la partie du pétale qui est supérieure, élargie et
étalée; et celui d’onglet (unguis) à la partie de ce même petale
D E S C R I P T I O N DE S O R G A N E S . i3>
oui est placée au-dessous de la lame, et qui lui sert comme de
support. Les fleurs dont les pétales sont munis d’onglets sont
nommées onguiculées ( unguieulati ) ; dans les corolles inonopé-
tâies, on donne le nom de lim be( limbus ) à la partie supérieure
et étalée de la corolle , c’est-à-dire, à celle qui répond à
la lame des pétales , et celui de tube ( lubus ) à la partie droite et
inférieure de la corolle.
Dans l’une et l’autre classes , on nomme gorge ( faux ) l’entrée
du tube formé , soit par la réunion des onglets, soit par
leur soudure : la forme des pétales ou des lobes de la corolle
se désigne par les mêmes termes qu’on emploie relativement
aux feuilles.
i 52. On dit d’uné corolle monopétale régulière qu’elle est
Campanulée ou en cloche (campanulata), quand elle a la forme
d’une cloche, comme celle du convolvulus , du mandragora, de
l’atropa, du campanula.
Infundibuliforme ou en entonnoir ( infundibuliformis);, lorsqu’elle
ressemble à un entonnoir, c’est-à-dire, lorsqu’elle est
conique à sa partie supérieure , et terminée inférieurement par
un tube. Mirabilis, primula , anchusa.
Tubulèe ou en twé>e(tubulata), lorsqu’elle est formée ou qu’elle
se termine par un tuyau un peu alongé qu’on nomme tube, comme-
toutes les infundibuliformes , le trachelium, le gentiana cen-
taurium minus.
Hjrpocratériforme ou en soucoupe (hypocrateriformis), lors—
qu’elle ressemble à la soucoupe des anciens , c’est-à-dire, qu’elfe
s’évase supérieurement en manière de soucoupe ordinaire , et
qu’elle se termine par un tube. Androsace, samolus, phlox.
En roue ( rotata) , lorsqu’elle ressemble à une roue ou à une
molette d’éperon , c’est-à-dire qu’elle est. très-applatic supérieurement,
et n’a point de tube bien sensible. Borrago r verbas—
cum , Ijsimachia,
>33. On dit d’une corolle monopétafe irrégulière, qu’elle est:
En lèvre ou labiée ( labiata ) , en gueule ou personée ( per-
sonata) (pl. Q, f. 12, i5 ), quand son limbe forme deux divisions
principales, dont l’une estinférieure et l’autre supérieure ;
ces divisions portent alors le nom de lèvres ( labia) ; la supérieure
, qui est quelquefois comprimée et saillante-eomme un
casque, prend alors le nom de casque (galea); lorsque l’inférieure
a sur le sommet une éminence convexe qui forme
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