r Fructifications pulvérifor-
1 Plantes qui ont desfeuil- 1 mes, disposées sur le dos des
les, et dont la fructiji- J ■ cation-estsensible, mais J feuiFllreusc.t.i..f.i.c..a..t.i.o...n..s. ....a..n..therifo'rindistincte......................../
mes, pédonculées et terminant
Lies tiges.............................. i9-
18. Fructifications pulvériformes, disposées sur le dos des
feuilles.
Polypodium filixm as.
icj. Fructifications anthériformes,
les tiges.
Brjüm murale.
pédonculées et terminant
Pladnotnets slaan sfr fuecutiilfliceas,t ioent lj
n’est ni distincte, ni sen- J sible................................ V.
Chapeau doublé de lames. ....... .................... 21.
Chapeau doublé de pores ou
de tuyaux........................... 22.
2 ! Chapeau doublé de lames.
Agaricus campestris.
22. Chapeau doublé de pores ou de tuyaux.
B oie tus luteus.
Supposons maintenant qu’un observateur » ayant cueilli Voisine
media, ait recours à l’analyse précédente pour trouver le
nom de cette plante ; l’inspection des étamines et du pistil,
qui s’apperçoivent très-distinctement au milieu de la fleur , le
décidera pour le premier titre de la première division : le
j ^ qUi se trouve au - dessous de ce titre , le renverra à
celle des divisions inférieures qui porte ce même numéro) c’est
elle qui suit immédiatement. Derrière cette division , on retrouve
l’indication du caractère choisi précédemment, et la
division elle-même présente deux nouveaux titres , entre lesquels
il s’agit encore de se déterminer. L’observateur ayant
remarqué que les fleurs de la plante qu’il tient ne sont point
réunies dans un calice commun, adoptera le second titre qui
porte le numéro 9. Cherchant ensuite ce même numéro à côte
de quelqu’une des divisions suivantes, il tombera sur celle qui
offre un choix à faire entre la corolle monopétale et la corolle
poîypétaley un eoup-d’oeil jeté sur la fleur , le décidera pour le
second titre, et le numéro i5 , qui porte ce titre, le renverra
un peu plus bas , où il trouvera une nouvelle division fondée
sur le nombre des étamines. Quoique ce nombre soit variable
dans Valsine, il ne passe jamais 10, ce qui fixe le choix dans
tous les cas pour le premier titre. Enfin le numéro 14, qui
est à côté de ce titre, conduira l’observateur au nom même de
la plante qu’il cberchoit à connoître.
Je dois observer ici que la manière de procéder dans une
analyse, ne peut être arbitraire ; et qu’encore qu’il paroisse
indifférent au premier coup - d’oeil d’employer telle division
plutôt que telle autre, la marche qui fera trouver le nom de
la plante doit cependant être combinée d’après certaines règles,
que je réduis à deux. La première est que l’on parvienne au
but par la voie la plus sûre ; la seconde est que cette voie soit en.
même temps la plus courte possible.
Ces deux règles étant la base de toute méthode analytique ,
doivent être par conséquent combinées de façon qu’elles se
croisent le moins qu’il se pourra,; et dans le cas où l’une ne
pourroit être observée qu’aux dépens de l’autre, ee seroit
alors la seconde qu’il faudroit sacrifier en partie à la première
qui ne sauroit être trop respectée ; c’est sur quoi il me pa-
roît nécessaire d’insister , pour donner une juste idée de mon
travail.
La première loi , qui tend à la sûreté de l’analyse, nous prescrit
de ménager les divisions avec tant d’art, que les définitions
sur lesquelles seront établies ces divisions, soient toujours
très-circonscrites, et n’expriment que des caractères qui
ne soient nullement susceptibles de varier dans les plantes réu».
nies sous un même titre.
Cette loi ne souffriroit aucune difficulté dans l’exécution, si
nous avions des genres artificiels bien faits, et qui, à l’aide
d un caractère tranchant et choisi indépendamment de tout
rapport prétendu naturel, rassemblassent un certain nombre
de plantes sous un même point de vue bien terminé, et dont
les extrémités fussent aussi sensibles que le milieu. Mais, fauta
de ce secours, j’ai été obligé, en mille occasions, de prendra
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