au phytolacca, offre,
Cal. Ressemblance nulle dans le calice ,
puisqu’il n’existe pas.................................. o
Cor. Point de ressemblance dans la corolle ,
d’abord parce qu’elle e et ensuiteparcequ’ellenst’ anquuee dcainnsq pleé ptahïyest.. o
Êtam . Point de ressemblance dans les éla-
mines, parce que leur nombre est ici
| limité, et jamais au-delà de vingt....... O
Le nymphoea jPist. Point de ressemblance dans le pistil,
Îparce que dans le phyt. l’ovaire est très— applati et stilifère— ....— . — .............. Q
Pêric. Une demi-ressemblance dans le péricarpe
, parce qu’il forme.dans Ie phyt.
uiie baie pluriloculaire, mais dont les
loges sont monospermes........... ............... 12
Sem. Point de ressemblance dans les semences
, parce qu’elles sont réniformes
On voit, par cet exemple avec le phytolacca d’une est peu part,, combien et arrondies le rapport de l’autre........du nymphoea
marqué, en comparaison de celui
Q
que ce premier V.genre a avec le podophyllum T otal.............................— , et combien , par
12
conséquent , le rapprochement formé par M. de Jussieu est
conforme à la Nature.
M. Haller avertit, au commencement de son ouvrage, qu’il
n’a point suivi le système de M. Linné , parce qu’il offroit des
séparations trop frappantes (1). Après cet aveu, n’a-t-on pas
lieu d’être surpris de trouver dans ce premier Auteur cette
suite singulière par son irrégularité: mercurialis , laurus , hip-
pophoe , zanichellia, empetrum , amaranthus , etc. et un peu
plus loin , atriplex, lupulus, celtis , tamnus , xanthium , fa -
gus , etc. ? Hall. Helv. tom. II, page 292. Or, il suffira d’appliquer
encore à une pareille série les valeurs déterminées ci-
dessus , pour voir toutes ces pièces mal assorties , non seulement
se détacher et se fuir, mais de plus aller se ranger, sans beaucoup
d’effort, à côté des plantes parmi lesquelles la totalité de 1
(1) pinnceanam (methodum) potuissem sequi, mihique rkulti laboris ,
facere compendium; numquam tarnen potui a me obtinere, ut gramin a
divellerem , ut ex sexds ratione simillimas planlas separatem,, alias-v®
classes naturales lacerarem. Hall. Helv. Pnef. xxij.
leurs rapports, leur assignera une place plus convenable et plus
naturelle.
P R O B L È M E I I I .
Trouver un moyen pour se reconnûttre dans un ordre où l’on>
n’admet aucune limite ni division quelconque.
Il est certain que dans une série telle que nous l’offriroient
les plantes rangées d’après les principes établis cï-dessus, l’esprit
auroit besoin d’être soulagé de temps en temps comme
par des points de ralliement qui l’aidassent à se reconnoître au.
milieu de la multitude des objets. Cet avantage seroit même
d’autant plus à desirer, que la loi des rapports n’est point constante
d’un terme à l’autre entre les individus que nous con-
noissonsj et qu’en certains endroits, ces individus forment des
portions de série dans lesquelles les affinités, beaucoup plus
sensibles qu’ailleurs, ont besoin d’une indication qui les fasse
remarquer.
Jusqu’ici on n’a trouvé d’autre moyen pour indiquer les repos
nécessaires, que de former l’ordre naturel à la manière:
des systèmes et des méthodes 5 c’est-à-dire , de diviser et même
de sous-diviser par-tout où l’on a cru découvrir des points de
séparation plus ou moins marqués. Mais, je ne saurois trop
le répéter, les litres de ces divisions et les définitions qui
les accompagnent, défigurent l’ordre en le décomposant , et
en renfermant dans autant de cadres particuliers ,, toutes les
parties d’un grand tableau dont l’ensemble fait le principal
mérite.
M. Linné, et à son imitation M. Gérard , ont adroitement
évité ce, défaut dans leurs ordres naturels, en donnant, par
forme de titre, un nom simple à chaque division, et en supprimant
sa définition et son caractère distinctif. Mais ces dénominations
étant purement arbitraires, et n’offrant à l’esprit,
qu’un sens vague' et indéterminé , yie peuvent être que d’un
très-médiocre avantage.
Persuadé, avec ces hommes célèbres, qu’il est nécessaire
d’employer encore ici l’art pour observer la Nature , je ne re-
jeterai pas les titres, les définitions et les caractères qui expriment
ces suites de plantes dont les rapports communs sont si-
marqués , et qui forment des ordres particuliers chez les uns „
D 4.